La journée passe, j'ai survécu, quand même...! Il y a un cessé le feu, du coup on rentre. Quand j'ai ouvert la porte, il y avait juste mon coéquipier, qui s'était mis en boule sur le lit. Je suis allé m'assoir à coté de lui.
- Ça va aller mec ?
Il souleva la tête pour me regarder d'un air terrifié.
- C-C'est horrible...!
- Je sais mais c'est comme ça.
- Mais-
- Y a pas de mais!
C'est qu'il commence à me taper sur les nerfs lui!
- Pourquoi ils font ça... ?
- Mais je n'en sais rien...!
- Et pourquoi on fait ça... ?
- Mais je sais pas non plus!
Encore une question et ça va mal se finir.
Il commença une nouvelle phrase, cette fois-ci en pleurant.
- Mais arrête de chialer! ai-je répondu violemment en le giflant. On est tous dans la même merde, c'est d'ailleurs toi qui l'as dit! Alors obéis bien sagement, compris ?!
Il m'a regardé avec ses grands yeux remplies de larmes. Je crois que je me suis emporté une nouvelle fois...
- Je... Excuse moi...
- Ce n'est rien...
Il s'est levé puis est sorti. C'est à ce moment là que les 4 autres sont rentrés et que le petit brun m'a dit :
- Et bah alors, on fait déjà fuir son camarade ?
Il a rigolé. Ça m'a énervé.
- Ce n'était pas voulu, alors la ferme!
Le petit blond l'a retenu avant qu'il ne me saute à la gorge. Pendant qu'il m'insultait de tous les noms, Bertolt essayait de calmer le jeu, tandis que Reiner se marrait.
- Ça promet, ai-je pensé.
/POV Marco/
Je me répétais sans cesse que je n'étais qu'un bon à rien mais que, peut-être, Jean m'aiderait. Il a un sale caractère mais je l'aime bien. Au moins, il me remet dans le droit chemin.
Je continue de marcher jusqu'à l'infirmerie pour demander de quoi panser une blessure. Oui je suis sorti pour ça, mais ça n'est pas pour moi. J'ai remarqué que mon coéquipier s'était ouvert le bras, mais je n'ai pas l'impression que ça le dérange. Enfin, on me donne le matériel nécessaire de premier soin puis je retourne dans la tente. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé, mais tout le monde a l'air nerveux... Je préfère ne pas poser de questions puis m'assoit sur le lit et appelle Jean.
- Oui ?
- Viens voir, s'il te plaît...
- ... Ok.
Il vient s'assoir à côté de moi puis je pose la boîte sur mes genoux.
- C'est quoi ça ?
- Des pansements.
- Pour ?
- Ton bras.
- Quoi ? Je n'ai pas besoin de ça...
Eren a alors ajouté que je n'avais pas besoin de m'occuper de lui.
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Mon soldat~
FanficIci, nous retrouvons un Jean solitaire et rude envers ses nouveaux camarades de guerre. Mais bon, le petit Marco, tout timide et apeuré, pourrait bien le faire changer d'avis et lui montrer qu'il peut de nouveau avoir des relations...