Surprise innatendue

Chapitre 4

Je ne me sent pas bien. J'ai envie de vomir, ma vue se brouille et mes mains tremblent. Je regarde derrière moi et je vois mes parents qui me font des signes de la main. Je leur fait un rapide coucou avant de m'apercevoir que mes joues sont mouillées. Je me retourne d'un mouvement brusque pour ne pas qu'ils s'en rendent compte et essuie mes larmes d'un revers de manche.

Juliette est devant moi et elle aussi regarde derrière. Quand elle sent que je me suis retourner, elle m'attrape la main et me regarde dans les yeux. Ils doivent sûrement être rouges. La regarder me fait du bien. On passe finalement le portique pour arriver dans l'arrière de l'aéroport. On ne s'attarde pas plus puisque nous sommes en retard. Juliette cherche notre place par mis les rangées. Selon les billets on doit être à côté du hublot et elle m'as dit qu'elle me le laissait. Quand elle trouve nos places on s'assoit et les consignes de sécurité commencent.

Sans comprendre je m'endors. Je refais le même rêve mais cette fois ci c'est différent. Il y a quelqu'un. Un homme, je ne voit pas bien son visage mais il se tient là devant moi, de l'autre côté de la rembarre. Il me tend la main, je me penche pour l'attraper mais au moment ou nous allions nous toucher les doigts, le sol bouge sous mes pieds. Je baisse la tête pour m'apercevoir qu'il craque et allait s'effondrer. Quand je la relève, il n'est plus là. Il est partit. Je suis seule et je tombe. Je la sens, la gravité. Elle m'attire et je ne peux rien faire. Je me réveille en sursaut, ce qui affole Juliette.

- Juliette: Ça va ? T'as fait un cauchemar ?

- Moi: Oui, je ne me sens pas bien. Je vais aux toilettes.

Je ne me sent pas très bien, ma vue est confuse et j'ai envie de vomir. Je me dirige vers les toilettes en traversant les allés. Je marche sans regarder devant moi et en me tenant aux sièges. Soudain, je manque de tomber mais mon corp ne touche pas le sol. Je sent une pression sur mon dos. Quand je lève tête, je vois un jeune homme qui me regarde dans les yeux et m'empêche de tomber. Il me dit:

- Le jeune homme: Ça va ? Vous alliez tomber donc je vous ai rattrapée.

Il a un sourire rassurant mais je vois dans ses yeux (bleus au passage) qu'il à l'air de s'inquiéter pour moi. Pourquoi ça serait le cas ?

- Moi: Heu... Oui je croit. Il est quelle heure ?

- Le jeune homme: Il est 20h à la Réunion.

- Moi: Ah, déjà !

Je regarde autour de moi et voit qu'il me tient toujours. Je me sent gêner tout à coup et il doit probablement me remarquer puisqu'il me relève. Ses joues prennent une légère teinte rosée et il me dit :

- Le jeune homme: Moi c'est Jordan et toi ?

- Moi: Heu..

- Jordan (en rigolant): Tu as oublier ton prénom ?

- Moi: Caline ! Je crie sur un ton victorieux, ce qui fait se retourner tout le monde et je me sent de nouveau gênée. Il passe sa main dans mon dos et s'adresse aux gens dans l'avion:

- Jordan: Excusez ma petite soeur, elle est folle.

Ils retournent tous à leurs occupations et je regarde Jordan avant de dire:

- Moi: Petite soeur ?

- Jordan (en haussant les épaules) : C'est tout ce que j'ai trouver.

Je rigole tandis qu'il me regarde faire alors j'arrête.

- Jordan: Oh non continue.

- Moi: De quoi ?

- Jordan: De rire.

Il encre ses yeux dans les miens puis secoue la tête, comme pour se sortir de ses pensées puis me dit en se décalant du passage.

- Jordan: Tu voulais aller aux toilettes ?

- Moi: Oui merci.

Et je part dans les toilettes pour me rafraichir. Je me regarde dans le miroir et me rend compte que j'ai un sourire béat que je m'empresse d'enlever. En me rasseyant dans mon siège, Juliette me regarde avec un sourire jusqu'aux oreilles.

- Moi: Quoi ? J'ai quelque chose ?

Je me touche le visage pour vérifier.

- Juliette: Oui, un magnifique frère.

- Moi: Ah d'accord. Non, j'allais juste tomber et il m'as rattraper ensuite on a parler.

- Juliette: Oui j'ai vue. Sa voix devient aiguë. C'était trop mignon, on aurait dit un film romantique ! Tu as son numéro ?

- Moi: Tu m'espionne en fait !

- Juliette: Non je m'assurais que tu allais bien, mais quelqu'un d'autres l'a fait pour moi.