Surprise innatendue

Chapitre 24

PDV DE CALINE

On est enfin arrivé chez Danny. Durant tout le trajet aucun de nous n'avons parler et je n'ai fait que réfléchir. Qu'est-ce qu'ils faisaient là ? Surtout Oli ? Est-ce qu'ils ont lu ma lettre ? Qu'est-ce qu'il lui à prit de donner un coup de poing à Danny ? J'ai peut-être réagis un peu fort mais il à frapper quelqu'un de très important dans ma vie et je n'aurais pas pu laisser ça passer. Même si je sais très bien que Danny aurait pu se défendre.. mais il ne l'aurait pas fait si je lui avait dit que c'était Oli. Mais qu'est-ce qu'il lui avait prit bordel ?! Je réveille Nathan et lui dit qu'on est arrivés. On commande des pizzas et je monte dans ma chambre pour aller dormir. Ou plutôt réfléchir.

PDV DE JULIETTE

Je ne comprenais absolument rien de ce qui c'était passé. C'était qui ce gars ? Je ne l'avait jamais vue et Caline me dit tout. Ça ne peut pas être son mec, elle n'est jamais sortit avec un garçon. A moins qu'elle en avait déjà un. Surtout que la position dans laquelle on les avait vu était assez explicite. Pourquoi ne pas me l'avoir dit ? Et qui était ce petit garçon. Elle l'a appeler mon chéri. Ça ne peut pas être son enfant ! Si ? Ça aurait peut-être été pour ça qu'elle ne m'aurait pas dit qu'elle sortait avec quelqu'un. Et puis la gifle que j'ai donné à Oli. J'ai giflé un rappeur !! Et ma meilleur amie à giflé un rappeur !! Enfin... est-elle encore ma meilleure amie ? Je réfléchis assise sur le fauteuil du salon quand j'entends la porte de ma maison claquer je me retourne et vois Oli visiblement calmé planté en me regardant. Il à aussi l'air vraiment perdu. Il vient s'asseoir à côté de moi et quelques minutes s'écoulent dans le silence. Soudain il le brise:

- Oli: C'était son petit ami ? Et qui était ce petit garçon ? Ne me dit pas qu'elle est mère.

- Moi: Je ne sais pas. Répondis-je simplement.

- Oli: Comment ça tu ne sais pas ? Demanda-t-il en se tournant vers moi. C'est ta meilleure amie non ?

- Moi: A croire que je ne la connaissais pas aussi bien que je ne le pensais. Peut-être même que pour elle je n'étais pas sa meilleure amie.

- Oli: Et elle aurait fait onze milles kilomètres pour se suicider pour quelqu'un qui n'est pas sa meilleure amie ? Essaya-t-il de me rassurer. Pas de la meilleure façon qui soit, mais il essaie au moins.

- Moi: Pour au final se retrouver dans les bras d'un garçon que je n'ai jamais vu et très proche d'un enfant dont je ne connaissais pas l'existence.

- Oli: Peut-être qu'elle l'a rencontré avant, ou bien qu'il l'as empêcher de faire ce qu'elle voulait sur le pont. Dit-il avec une voix plus triste que tout à l'heure.

- Moi: C'est impossible.

- Oli: Et pourquoi ?

- Moi: Caline ne laissait aucun garçon l'approcher. Les rares fois où ça arrivait elle ne voulait qu'être ami avec lui et était très souvent déçue sur ce côté là d'ailleurs.

- Oli: Pourquoi elle est si froide avec les gens ? Principalement avec les garçons ?

- Moi: Pour ce que je t'ai dit en métropole.

- Oli: Tu ne m'a dit que les très grandes lignes.

- Moi: Ok. Je souffla. Jamais je n'aurait cru dévoilé un gros secret de ma meilleure amie à un inconnu. En fait de base c'était déjà difficile de l'approcher mais pas impossible. Après mon départ elle restait souvent seule. Dans la cour, en classe, pendant les sorties... Elle s'était un peu renfermé sur elle même. Elle s'était trouvé une passion pour la lecture et l'écriture et me disait que ça lui suffisait comme amis. Un jour pendant le récréation, un garçon de sa classe est venu la voir alors qu'elle était assise toute seule sur un banc. Elle avait été froide mais il avait insisté et c'était intéressé à ce qu'elle faisait. Elle était en train d'écrire un texte comme elle le faisait souvent. Il l'avait lu et avait dit adoré. Il avait relevé chaque références et chaque jeux de mots qu'elle avait placé. Pas grand monde appart moi s'intéressait à ses textes donc ça la changeait et elle avait un peu baisser la garde. Petit à petit il apprenait à la connaître et la laissait de moins en moins seule. Elle avait finit par y prendre goût et à le laisser entrer dans sa vie. Ils avaient même un endroit secret où ils se retrouvaient toujours après les cours. Mais un jour il n'est pas venu. Elle l'as texter et appeler, elle commençait à s'inquiéter pour lui mais il ne répondait pas alors elle à lâcher l'affaire. Le lendemain elle était aller lui demander pourquoi il n'était pas venu et il lui avait dit qu'il avait eu un empêchement mais qu'il viendrait le soir même. Elle l'a donc attendu le fameux soir mais il n'était toujours pas venu. Au bout d'une semaine où il ne faisait que lui poser des lapins elle m'a appeler en pleur. Je crois qu'elle était tomber amoureuse de lui. Puis elle m'a tout raconter. Je lui ai conseiller de le suivre après les cours pour savoir si il avait réellement un empêchement. Elle avait refusé. Elle disait que c'était peut-être quelque chose de personnelle et s'imaginait les pires scénarios pour lui. J'ai réussis à la convaincre d'aller lui parler sérieusement pour savoir. Elle y est allé durant la récréation. Il l'avait prit appart sur le banc sur lequel il était venu la voir la première fois et lui avait dit qu'il devait rentrer chez lui le plus vite possible tout les soirs car il avait peur que son père, qui avait des pulsions de violence, touche à sa sœur mais que maintenant c'était finit, qu'il était partit et qu'il viendrait le soir même. Elle ne voulait pas. Elle voulait qu'il reste avec sa sœur et sa mère pour les soutenir et voulait même aller avec lui mais il a insister pour la voir à leurs endroit et elle a finit par accepté. Elle était à l'endroit et 30 minutes étaient passés. Elle commençait à s'inquiéter pour lui mais soudain elle vit de loin un groupe de personnes dans son collège s'approcher d'elle. Elle n'avait jamais eu autant d'attention d'un coup et se demandait ce qui pouvait bien le causer. Ils avaient commencer par lui dire que le garçon ne viendra pas. Puis ils l'ont insulté de salope, de putes et tout un tas d'autres mots horribles. Elle pleurait mais l'une des filles de la bande s'est approchée et lui à donner une gifle. Tout les autres se sont mis en rond autour d'elle pendant que la fille la tabassait. Elle pleurait par terre et une fois que la fille stoppa ses coups et que la foule se dissipait elle à vue la fille qui venait de la mettre en sang courir dans les bras d'un garçon et l'embrasser. C'était lui, c'était celui dont elle était tombé amoureuse. Il l'avait regarder pendant tout ce temps se faire lynché par ces lycéens en colère et avant de partir il l'avait regardé allongé par terre et avait rigoler. Elle était rentré chez elle et l'avait cacher à ses parents. Elle disait que c'était rien mais ce n'était que le début d'un très long cauchemar...Tout les jours elle se faisait insulter et frapper par ces ados complètement con et assoiffés de violence. Elle encaissait et ne disait rien mis à part à moi mais je savais qu'elle rendait les faits moins grave. Elle était devenue très forte dans le maniement du maquillage pour pouvoir cacher ses blessures à ses parents. A partir de là, les murs qu'elle avait avant sont devenus plus forts et elle était devenue insociable. Elle disait qu'elle "n'aimait pas cette société remplis d'hypocrites qui ont pour seul but de paraître forts devant les autres". Il n'y avait qu'avec moi qu'elle était elle même mais quelques fois je pouvais voir cette petite ombre passer dans ses yeux. Cette ombre qui crie "à l'aide" en vain et qui la rongeait de l'intérieur. Elle me disait beaucoup mais je savais que ce n'était pas tout et ça me rendait malade de ne rein pouvoir faire. Et si elle est partit c'est à cause de moi. C'était parce que je lui avait dit des chose horribles parce que je sortais avec Antony. Je lui avait dit qu'elle était trop sombre et que si je l'avait emmener en métropole, c'était pour qu'elle se trouve un petit copain alors que je savais pertinemment pourquoi elle n'en avait pas. Elle j'ai dit une chose que je regretterais toute ma vie. Je lui ai dit que j'allais finir par me suicider à cause d'elle et qu'il valait mieux qu'elle le fasse avant moi.

Durant mon long récit Oli n'avait pas prononcer un seul mot. Il m'écoutait attentivement et je voyais toutes sorte d'émotion passer sur son visage à l'entente de mes mots. Sur la fin il était resté choqué par toutes ces révélations. Une larme avait coulé sur ma joue et le silence s'était installé. Soudain il se leva et alla dans sa chambre sans un mot. Je me levais alors pour faire de même et m'endormis en pleur et en n'en voulant aucunement à Caline de m'avoir cacher certaines choses.