Chapitre 2: La lettre

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Ce matin je me réveillais en sursaut avec un mal de tête affreux, j'avais peu dormis et très mal, j'avais
fait un rêve effrayant !

J'étais un nourrisson, dans mon berceau, et je voyais un homme assis sur un lit à côté du berceau, un homme vêtu d'une longue cape verte émeraude et au cheveux noir de jais, il pleurait à chaudes larmes.

Sur son visage, on pouvait lire la plus grande tristesse qu'un homme puisse
connaître, ses yeux étaient rougis d'avoir tant versé de larmes et ses traits tirés par la peur...
Moi, le bébé ne comprenait pas la cause de sa tristesse, mais lorsque qu'il me regardait et me prenait dans ses bras, je pouvais lire une lueur d'espoir dans ses yeux, alors comme si je lui parlait, j'émmettais un petit
gazouillis joyeux, et il souriait faiblement. Mais je ne pouvais lui rendre tout son bonheur avec un simple sourire.

*

Je pense que ce rêve a un rapport avec ce qui s'est produit hier.

Je projette d'en parler à Laure plus tard, en attendant je devais me préparer pour aller déjeuner.
Je quittais alors mon lit mais je n'avais pas fait un pas vers les douches que Sophie, ma meilleure amie, me sautai dans les bras et me souhaitai un Joyeux anniversaire ! Avec toute l'émotion d'hier j'avais
oublié mon propre anniversaire, mes onze ans ! J'allais enfin rejoindre le dortoir des onze/quinze ans. Je
me détachai de l'étreinte de mon amie, qui me serrait si fort que je commençais à étouffer. Je la
remerciais et m'avançais vers les douches.

Lorsque j'entrai dans la salle de bains, plusieurs amies me souhaitèrent un joyeux anniversaire, et lorsque j'arrivai au niveau d'une fenêtre, un hibou attira mon attention.

Il cogna à la fenêtre et je remarquai en son bec une lettre, un peu jauni et froissé. Il avait du beaucoup
voyager. Je m'approchais, ouvris la fenêtre et dit :

- Coucou, toi, ça va ? Il me répondit d'un roucoulement amical, qu'il est mignon.

Je lui reposais une question en me rendant compte que ce n'était qu'un hibou et qu'il ne pouvais pas me
répondre.

- C'est quoi ça ? Dis-je en montrant la lettre. Je pris la lettre de son bec et vis qu'elle était pour moi.
Je fus toute heureuse, d'ordinaire je ne recevais jamais rien. Je commençai alors à l'ouvrir mais l'oiseau
claqua du bec :

-T'as faim ? Je suis désolée je n'est rien. Dis-je naturellement.

Il fit un air déçu, puis j'eu une idée.

- Attend moi là ! Dis-je.

Je courus jusqu'à mon lit et attrappai la boîte de chocolats que je cachais là car c'était un cadeau de Laure et que si la directrice venait à l'apprendre...

Laure serai dans un sale pétrin...

Je repartis auprès du hibou.

-Tiens , dis-je en lui tendant un chocolat qu'il croqua avec appétit.

Puis il s'envola et repartit comme il était venu, je l'observai au loin, jusqu'à ne plus voir qu'un point à
l'horizon, puis la fameuse lettre me revint en mémoire.

Je m'assis alors par terre, sur le carrelage frais et j'observai l'enveloppe. Elle était cachetée par un
blason que je ne connaissais pas, il était magnifique : formé de quatre parties, une avec un aigle bleuté,
une avec un blaireau jaune, une verdoyante ornée d'un serpent et une rouge et or un lion majestueux
imposant qui m'attirait particulièrement. Un « P » est inscrit en lettre d'or au centre.

Je l'ouvris et commençai ma lecture :

COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE

Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin Docteur de Sorcellerie, enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des
Mages et Sorciers.

Cher Mlle Gorue ,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège
Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement
de votre scolarité.
La rentrée sera fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mlle Gorue , en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall
Directrice adjointe.

Incrédule, je m'apprêtai à lire une liste de fournitures et de matériels à acheter, fournis avec l'autre
feuille, lorsque Camille Faucher fit irruption dans la pièce et vint à moi pour me dire de son habituel ton
hautain :

- Alors on pleure dans son coin Gorue ?

Et bien figure toi que non, Faucher. Dis-je sur un ton de défi.
Tout d'un coup elle remarqua ma lettre et s'y intéressa :

- T'as quoi dans les mains !? Me dit-elle un air méprisant.

Vite je cachai la lettre et répondis :

- Rien, c'est rien...

- Menteuse ! Aboya-t-elle en m'arrachant la lettre des mains. Elle partit en courant.

Je me levai, toujours en pyjama et essayai de la rattraper mais il était trop tard.

Lorsqu'elle passa la porte du dortoir elle cria :

- Tu peux être sûre que la directrice en entendra parler, je vais de ce pas lui montrer !

Et elle partit en courant.

Je m'assis en pleure sur mon lit, j'étais desespérée, et, bien qu'il soit neuf heures, je m'endormis car je
me sentais soudainement malade.

J'imaginais dans mon sommeil toutes les sanctions possibles que je
pouvais recevoir.


À suivre...

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