PDV CAMILA
Je me réveille doucement grâce à la légère lumière provenant de la fenêtre. J'ouvre les yeux et tombe sur une Lauren endormie sur le ventre, la tête posée sur ma poitrine et un bras enroulé autour de mon corps. Elle est tellement mignonne et paisible. Je la contemplai pendant de nombreuses minutes, me rappelant la merveilleuse nuit que je venais de passer. Elle m'a fait me sentir bien et aimer. Elle m'a fait oublier le temps d'une nuit tout les problèmes que j'ai vécu ainsi que ma première fois pas vraiment appréciée. J'ai fait de mon mieux pour lui montrer que je pouvais être entreprenante mais elle m'a montré que je n'avais pas besoin de l'être et que je devais me laisser aller, juste profiter du moment présent en étant moi-même.
Après avoir fini de penser à ça je décidai de la réveillée, lui caressant avec tendresse les cheveux et de lui déposant des bisous sur ses joues, son front, son nez, bref partout sur son visage. Après quelques secondes elle commença à bouger et elle ouvrit doucement les yeux, avec un léger sourire."Bonjour Camz." me dit-elle avec une voix rauque. Mon dieu que c'est sexy.
"Bonjour Lau'."
"J'aimerai être tout les jours réveillée de cette façon." avoua-t-elle en refermant ses yeux.
"Si j'en ai l'occasion t'en auras autant que tu le désires."
"Et t'en auras l'occasion car je t'invite à dormir ici chaque week-end ou chaque fois où tu n'as pas école le lendemain." me dit-elle.
"T'es sûre ?"
"Je ne te l'aurais pas proposer si je n'avais pas été sûre Camz." répondit-elle.
Ça me fait vraiment plaisir qu'elle veuille que je dorme chez elle, je vais pouvoir voir celle qui fait battre mon coeur plus souvent et pouvoir me réveiller dans ses bras.
"Dis Camz." dit-elle après un moment de silence. "Comment ça se fait que t'as été si confiante hier ?" me demanda-t-elle. "Pas que je n'ai pas apprécié ! Au contraire c'était absolument très sexy, c'est juste que je ne m'y attendait pas."
"Je ne voulais pas être la fille qui n'ose rien faire et qui est gênée. Je voulais te plaire et être à la hauteur de tes attentes."
Je sais bien que Lauren à fréquenter d'autres filles, et ces filles étaient différentes de moi. Voir bien mieux que moi.
"Mais Camila..." elle se redressa sur son coude. "Jamais je ne te demanderai de changer pour moi. J'aime Camila Cabello, pas seulement une partie d'elle. La fille timide me plait autant que la fille entreprenante que tu as été hier et tu es bien au dessus de mes attentes."
Ça me touche ce qu'elle me dit, je l'aime et elle m'aime en retour, tel que je suis.
"Je t'aime." lui dis-je.
"Je t'aime aussi mon ange." me répondit-elle en s'approchant afin de m'embrasser. Je me rapprochai d'elle, collant nos poitrines dénudées ensemble. Elle plaça une de ses jambes sur les miennes, s'apprêtant sûrement à se mettre sur moi, mais avant qu'elle n'ai pu le faire la porte s'ouvrit violemment, laissant apparaître Normani, la meilleure amie et collègue de Lauren, toute excitée.
"VOUS AVEZ FAIT DES BÉBÉS! JE SUIS TROP CONTENTE !" gueula-t-elle en se rapprochant du lit. J'étais affreusement mal à l'aise et mon visage devait être rouge écarlate. Quant à Lauren elle n'avait pas l'air spécialement gênée que sa meilleure amie nous ai vues si peu vêtue dans son lit. Elle se contenta de retirer sa jambes de sur les miennes et se remit droite, remontant la couverture sur mon corps.
"Putain Mani ! Plus jamais tu débarques dans ma chambre comme ça ! Imagine on aurait été en train de coucher ensemble !"
Au moins c'est direct ce qu'elle vient de dire, et elle a raison, heureusement que nous ne faisions rien de... sexuel.
"Dans ce cas là je vous aurai rejoins !" dit la noire en rigolant. "Je rigole hein !" rajouta-t-elle en voyant nos têtes, rigolant encore plus.
"Bon Mani tu pourrais sortir pour qu'on s'habille s'il te plaît parce que je pense que si tu restes encore 2 minutes de plus Camila va explosée tellement elle est gênée." me taquina ma petite-amie. Normani rigola encore une fois.
"Tient je suppose que ça t'appartient Camila !" elle me lança le soutient-gorge que je portais hier soir. "Lauren ne rentrerait jamais dans un si petit truc !" dit-elle avant de sortir en fermant la porte derrière elle. Mon dieu je pense que je ne pourrais pas être plus mal à l'aise. En plus elle se moque de ma poitrine.
"Si ça peut te rassurer ta petite poitrine me plaît beaucoup." me dit Lauren en me faisant un bisou sur le front. Je ne répondit rien et ne tourna pas la tête afin qu'elle remarque le moins possible mes rougeurs.
"Tu peux me prêter des habits s'il te plaît ?" demandais-je.
"Bien-sûr, prend ce que tu veux dans ma garde-robe."
Je me levai donc afin de m'habiller, sentant le regard de Lauren sur moi.
"Arrête de me regarder Lau'." me plaignis-je.
"Je contemple la merveilleuse vue qui s'offre à moi, c'est pas interdit il me semble."
Je ne répondis pas et choisis des habits dans la garde robe. Je pris un t-shirt avec le nom d'un groupe de rock dessus et je vais remettre le pantalon que j'avais hier. Je sentis alors un corps chaud se coller au mien.
"Même si ce t-shirt est trop grand pour toi tu le portes merveilleusement bien." chuchota Lauren à mon oreille, qui avait son corps collé dans mon dos. Son corps encore nu.
"Lau'... t'es encore nue..." dis-je gênée de sentir son corps collé au mien.
"Et alors ? Ça n'avait pas l'air de temps te gênée cette nuit il me semble." me répondit-elle malicieusement.
"Hum... A-apprête toi." dis-je en avançant, décollant mon corps du sien. C'est étrange la sensation que Lauren me provoque dans mon bas ventre, avant d'être avec elle ne l'avait jamais ressentis. Elle me chauffe et j'aime ça, pourtant ça me gêne, je ne peux pas m'en empêcher. "Je vais dans ta salle de bain." dis-je en ouvrant la porte.
"D'accord bébé."
Je souris au surnom qu'elle vient de me donner, je ne peux pas m'en empêcher.
Dans la salle de bain je pris la brosse à cheveux et démellai rapidement mes long cheveux brun. Je pris ensuite la trousse à maquillage de ma copine et me maquillai légèrement. Le tout enfin fini je rejoingni à nouveau la chambre, où Lauren s'était vêtue d'un jean noir troué et d'un t-shirt The 1975. Elle est sublime.
"Je vois que tu as trouvé ou je range le maquillage, t'es très belle." me souris Lauren.
"Oui ! Merci mon coeur." lui souris-je en retour, me rapprochant d'elle pour me réfugier dans ses bras. Elle sent merveilleusement bon.