Vous aviez raison

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" Well I know when you're around cause I know the sound
I know the sound, of your heart
Well I know when you're around cause I know the sound
I know the sound, of your heart

I can't believe I forgot your name

Oh baby won't you come again?

She said "I've got a problem with your shoes and your tunes

But I might move in" and
"I thought that you were straight, now I'm wondering"
You're so conceited

Une musique me parvint aux oreilles et me dérangea dans mon sommeil. Je sais que ce n'est pas Camila car elle est dans mes bras encore toute endormie, je me demande alors qui m'a appelé alors que nous sommes samedi matin. J'essayai de me décoller de ma petite-amie en évitant de la réveillée et pris mon téléphone, évidemment entre temps la sonnerie s'est arrêtée, la lumière de celui-ci m'agressa les yeux, je baissai alors la luminosité et jetai un coup d'oeil à l'heure, 11h13; Bon il n'est pas si tôt que ça mais quand même. Le numéro indiqué sur l'écran de mon portable m'est inconnu, je vais quand même rappeler. Je me levai sans faire de bruit du lit et allai dans la cuisine. Je mis en marche la machine à café avant de rappeler le numéro. Après deux sonneries un voix répondit.

Début d'appel téléphonique

"Allo ?" 

"Oui bonjour, je viens de voir que vous avez tenté de me joindre, que puis-je faire pour vous ?" demandais-je poliment malgré le fait que cette personne m'avait sortie de mon sommeil.

"Oui effectivement, c'est Sinuhe Cabello. Je voulais vous parlez de ce que vous avez dis la semaine passer à mon mari et à moi."

Je fus étonnée qu'elle m'appelle, j'avoue avoir perdu espoir ces derniers jours en voyant que je n'avais eu encore aucunes nouvelles de la part des parents de Camila, étant donné que son anniversaire est dans 3 jours seulement.

"Oh! Bonjour madame Cabello, je suis heureuse que m'ayez appelé. Que voulez-vous me dire ?" demandais-je d'une voix enjouée tout en restant assez silencieuse pour ne pas réveiller la concernée de cette affaire.

"Eh bien ce que vous avez dit l'autre jour m'a énormément trotté dans la tête et j'en suis venue à la conclusion que vous aviez raison. C'est le bonheur de mes filles qui compte."

Ça fit vraiment chaud au coeur d'entendre de tels mots de la part de la mère de celle que j'aime.

"Je suis vraiment heureuse de vous entendre dire ça madame Cabello. Vous êtes donc d'accord pour que Camila revoit sa petite soeur ainsi que vous et votre mari ?"

"Et je suis contente de m'en être rendue compte. Oui je pense que ça ferait beaucoup de bien à ma petite Sofia si elle revoyait Camila, elle me parle si souvent d'elle et ça me rend de plus en plus mal de la voir triste de ne plus voir sa soeur aînée. Par contre pour mon mari c'est une autre affaire."

"Croyez moi ça fera également beaucoup de bien à Camila. Quel est le problème avec monsieur Cabello ? Il est toujours contre l'idée de revoir sa fille ?" demandais-je perplexe et en me dirigeant hors de la chambre.

"J'en ai bien peur oui. Son avis est toujours le même, il refuse catégoriquement de la voir ni que Sofia la voit."

Son père est vraiment con de refuser de voir sa propre fille car elle a une orientation sexuelle différente. C'est sa fille quand même, merde. Heureusement que l'avis de la mère de famille a changé et qu'elle s'est remise les idées en place parce que sinon je ne vois pas ce que j'aurais pu faire de plus.

"Cela va donc quand même poser problème pour que vous revoyez Camila ?" demandais-je sur un ton nettement moins enthousiaste.

"Pas exactement, non. Je suis celle qui a le plus de droit en ce qui concerne de prendre des décisions en ce qui concerne mes enfants car je suis celle qui m'en suis toujours le plus occupé, tant pis si cela pose problème à mon mari."

"Je suis vraiment ravie de l'entendre."

"Quand est-ce que ça vous arrangerait, vous et Camila, pour qu'on se voit avec Sofia ?"

"Et bien vu que l'anniversaire de Camila est le 3, donc dans 3 jours, j'organise un anniversaire surprise à petit comité dans mon appartement. Je trouve que ça serait une bonne idée si vous êtes présents ce jour là."

"Ça m'a l'air très bien, Sofia sera ravie."

J'entendis du bruit venant de la chambre, Camila était sûrement réveillée et elle va probablement venir me rejoindre dans la cuisine. Il faut que j'écourte au plus vite cette conversation avec sa mère pour ne pas qu'elle soit au courant de quoi que ce soit.

"Très bien alors, je vous enverrai l'heure ainsi que l'adresse tout à l'heure pas sms."

"Merci Lauren. Bonne après-midi.'

"Également, au revoir."

Fin d'appel téléphonique

J'eu la chance de raccrocher juste à temps car je sentis les bras de ma petite-amie enroulés autour de ma taille.

"C'était qui?" me demanda Camila en embrassant mon épaule dénudée.

"Oh c'était juste une secrétaire du commissariat." mentis-je.

"Oh rien de grave j'espère."

"Non pas du tout. Ils m'ont juste téléphoné pour me signaler un changement dans mon horaire. Rien de bien important." mentis-je à nouveau. Je déteste devoir lui mentir, je suis vraiment contre le mensonge mais là je n'ai pas trop le choix si je veux qu'elle ait une surprise. Je me retournai face à elle.

"D'accord alors." elle me souria. "Je peux avoir mon bisou ?" demanda-t-elle avec une bouille adorable devant laquelle je ne peux que accepter.

Je lui souris et embrassai tendrement ses lèvres avant de lui faire un câlin.

"Tu as bien dormis sinon ?" demandais-je en la gardant toujours dans mes bras.

"Quand je suis dans tes bras je ne peux que bien dormir."

Elle est tellement mignonne.

"Oh t'as fais du café, je vais en prendre une tasse." annonça-t-elle en se reculant de mes bras et en se dirigeant vers la cafetière.

"Mais tu ne bois même pas de café." dis-je en haussant un sourcil.

"Je sais mais je suis fatiguée d'avoir regarder des films jusqu'à 3h de matin, et puis je vais avoir 20 ans donc il serait temps que je m'y mette." dit-elle d'un air sérieux.

Elle se dirigea vers l'armoire et pris un mug avec une grenouille dessus. Elle se servi alors une tasse.

"Je met quoi dedans ?" me demanda-t-elle.

"Soit du lait ou soit du sucre. Mais tu peux le boire aussi noir comme je le fais."

"Je vais mettre un peu de lait."

Après avoir mit en action ses paroles elle approcha le mug de sa bouche et en bu une gorgée. Elle eu un air dégoût en avalant le breuvage,je cru même qu'elle allait le recracher.

"Tu sais quoi ? Je vais me contenter d'un chocolat chaud à la place de ce truc immonde." dit-elle en faisant un grimace, me faisant rire.

"N'exagère pas ce n'est pas si terrible à boire." rigolais-je encore.

"Tiens prend le alors." dit-elle en me tendant la tasse.

"Non je n'aime pas trop quand il y a du lait dans le café, vide le dans l'évier c'est pas grave."

Elle fit ce que je lui dit et revint ensuite vers moi.

"Il est midi passé, ça te dit d'aller manger quelque part ? C'est moi qui paye cette fois-ci et ce n'est pas négociable." souria-t-elle.

"Très bien." répondis-je. "Allons nous habiller puis on y va."

Police - Camren [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant