Chapitre 31

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— Cela te plaît, questionnai-je contre ses cheveux, en entourant sa taille de l'un de mes bras.

— C'est merveilleux, répondit-elle, en regardant tout autour d'elle.

C'est ce que j'espérais...

— Diego a l'air d'aimer, regarde... repris-je, en le voyant déjà courir dans l'herbe.

    Camilla laissa échapper un rire, qui venait immédiatement résonner comme une douce mélodie dans mes oreilles. Je déposais un long baiser sur son front, toujours en fixant notre fils.

— L'hôtel te plaît aussi, j'espère ? demandai-je, légèrement inquiet.

— Bien-sûr Emilio. Tout est parfait et jamais je ne pourrai te remercier assez.

— Ce soir nous fêterons l'anniversaire de Diego, rien que nous trois, en famille, continuai-je, en déplaçant ma main vers son ventre.

Son... ventre...
Mio Dio.

— Merci, Emilio, dit-t-elle, me rompant directement de mes pensées.

    Je déposais un nouveau baiser, cette fois-ci au coin de ses lèvres, avant de me diriger vers notre fils qui courrait. Le papillon étant bien trop haut pour lui, des petites larmes commençaient à apparaître dans ses magnifiques yeux bleus.

    Je le pris rapidement dans mes bras, en m'amusant à le bercer. Je lui soufflais quelques paroles en italien, mais cela n'empêchait pas ce visage triste d'apparaître.

— Ne pleure pas, mon lionceau... Papa va faire un élevage de papillons, rien que pour toi, dis-je, en frottant mon nez contre le sien.

    Des petites larmes venaient dévaler ses joues rosies, avant qu'il n'attrape une mèche de mes cheveux.

— Papa va aussi te trouver et t'acheter une peluche en forme de papillon. Je te le promets. Sèche ses larmes, tesoro.

    Pour mon plus grand bonheur, Diego arrêta de pleurer. Je souriais, content et fier, avant de me diriger vers Camilla. Elle souriait elle aussi, ayant attentivement suivi la scène qui venait de se dérouler.

— Rentrons à l'hôtel. Je dois passer plusieurs coup de fils pour l'élevage à papillon, annonçai-je contre ses lèvres, en déposant par la suite un léger baiser.

    Camilla émit un petit rire, avant de secouer négativement de la tête. Je lui pris sa main, puis nous repartions en direction de notre hôtel.

**

— Joyeux anniversaire, mon ange, dit Camilla, en embrassant tendrement la joue de Diego.

    Déjà barbouillé de chocolat, nul doute que ce petit était un redoutable mangeur. À peine avions nous fini de souffler les bougies, qu'il s'était aussitôt emparé d'une part de gâteau. Camilla n'avait pu s'empêcher de rigoler et s'était empressée d'immortaliser tous ces moments avec son appareil photo.

    Nous étions tous les trois attablés autour de la table, fêtant ce joyeux événement comme nous aurions dû le faire il y a déjà trois jours. Observant Camilla rire aux éclats, suivit des merveilleux sons de notre fils, je me levais pour les rejoindre. J'attrapais les deux mains de Camilla, puis les embrassais chacune leur tour.

— Pardonne-moi pour avant. Cela était complètement dépassé, et je n'aurai pas dû faire tout cela sans demander ton avis. C'était beaucoup trop. J'en suis désolé, dis-je, en regardant ses yeux noisettes se fondre dans les miens.

— Les erreurs arrivent à tout le monde. Tu as juste voulu me faire plaisir et je les très bien compris, ne t'en fait pas. Mais je préférais à l'avenir, que nous fêtions ce genre de d'événements en petit comité, tu comprends ? reprit-t-elle.

     J'acceptais bien évidemment, avant de m'emparer amoureusement de ses lèvres roses qui ne cessaient de m'appeler depuis bien trop longtemps.

— Et pour la Barbie... Je ne sais quoi te dire. C'était terriblement déplacé et je crois que je m'en voudrai encore pendant quelques années...

    Camilla releva ma tête, en déposant un léger baiser sur mes lèvres.

— Arrêtons de parler de tout cela...

    Je déposais un autre baiser sur son front, puis revenais fondre sur sa bouche.

— Excuse-moi, excuse-moi... dis-je, en ne cessant de l'embrasser sur tout le visage.

    Camilla referma ses bras autour de mon dos, en poussant de petits gémissements qui venaient littéralement me rendre fou.

— Je vais d'abord m'occuper de Diego et plus tard, je terminerai cette journée en feu d'artifices, chuchotai-je, en mordant affectueusement sa joue.

— Je l'espère, ajouta Camilla, en posant ses mains sur mon torse.

    Nous étions vite coupé de notre moment, quand un bruit de fourchette se fit entendre. Nous nous retournions en même temps avant de voir Diego essayant d'attraper une nouvelle part de gâteau.

— Ce petit tient de toi, déclara Camilla, en rigolant.

— Pas si sûr... Je sais à quel point tu aimes les fondants au chocolat...

    Elle me rendait mon sourire, avant de se diriger à vers notre fils bien aimé. Je ne me fis pas prier, et me dépêchais de rejoindre les deux amours de ma vie.

Prince Emilio Où les histoires vivent. Découvrez maintenant