Au delà des limites (Prof/Élève)

Chapitre 5

Je suis coincée sous un poteau. Impossible pour moi de bouger. Je ne sais même pas comment j'ai pus atterrir là. Ma respiration s'accélère, j'ai tellement peur. Mon regard est fixé sur le ciel noir de la nuit. Il pleut je peux sentir les gouttes s'écraser sur mon visage. Des voix hurles elles semblent se disputer. Je ne sens plus mes jambes. Le poteau exerce une pression si forte, que je sens maintenant la douleur.

-"Mais regarde ce que tu as fais!! Imbécile va! Vite faut chercher la personne que tu as percuté!" S'exclame une voix féminine.

J'entends les pas s'approcher du fossé où j'étais tombée. Je tente d'appeler à l'aide mais rien ne sort. La femme regarde dans le fossé avec sa lampe torche.

-"Kevin! Viens vite elle est la grouille toi appelle une ambulance !" Hurle la femme en descendant pour me rejoindre.

Elle pose ses mains sur sa bouche en lâchant un "oh mon Dieu." Qui m'inquiète. Quoi c'est si mal présenté? La femme voit que j'ai les yeux ouverts et que je suis consciente. Et se penche vers moi, elle me caresse le visage pour me rassurer.

-"Je suis là calme toi. Mon crétin de mari ne t'a pas loupé... Mais ne t'en fais pas on appelle de l'aide." Dit-elle paniquée.

-"C'est bon Marie j'ai appelé l'ambulance ils arrivent dans dix minutes." L'informe son mari.

La femme tourne la tête vers son mari.

-"D'accord alors reste en haut pour faire signe à l'ambulance." Ordonne sa femme.

Elle se retourne vers moi. Je commence à tourner de l'oeil. Quand elle me tapote les joues pour que je reste consciente.

-"Reste avec moi. Accroche toi je t'en supplie." Me supplie la femme qui commence à pleurer devant moi. Une larme lui appartenant s'écrase sur mon front.

Pourquoi pleure-t-elle pour moi? Une inconnue... Elle s'essuie le visage, pour dégager le liquide indésirable. Elle me fait rester consciente jusqu'à que les ambulanciers arrive avec un brancard. Il ont réussi à me dégager, je respire si vite que les sons autour de moi commence à devenir incompréhensif. J'entends seulement ma respiration rapide. Un des ambulanciers m'éblouit avec une lampe.

-"Pupilles réactives. Il faut vite l'emmener à l'hôpital l'état de ses jambes m'inquiète." Conclut-il.

Mes jambes? Non par pitié j'espère qu'elles ne sont pas cassées. Les ambulanciers me place sur le brancard après un décompte. Je grimace de douleur au moment du déplacement. Ils s'empressent de me mettre dans l'ambulance, l'un d'entre eux est monté à l'arrière avec moi. Je le regarde, les personnes responsables n'étaient pas dans l'ambulance. Je suppose qu'ils sont répartis comme si de rien n'était. L'ambulancier présent pose sa main sur ma joue.

-"Tout ira bien. On s'occupe de toi." Dit-il d'une voix douce.

À ces mots ma vision devient sombre. Mes paupières ne peuvent plus supporter le poids de la fatigue.

J'ouvre les yeux le plafond est blanc. Une douleur insupportable me traverse la jambe gauche. Les machines autour de moi, provoque un son désagréable. Je suis à l'hôpital ? Mes jambes! Je relève la couverture.

-"Non...Non!!!!Non!!" Je hurle affolée. "Où est ma jambe!!! Que m'avait vous fait! Hôpital merdique!" Je commence à débrancher les appareils branchés à moi.

Des infirmières viennent en vitesse me voir.

-"Calmez vous! Restez calme!" S'exclame l'une d'entre elles.

Elles ont du se mettre a plusieurs pour me contrôler. Elles ont finit par m'attacher au lit. J'étais enchainer sur ce maudit lit. Je fixe le plafond, sans dire un mot. Ça faisait des heures que je le fixais. Je rumine sans cesse la disparition de ma jambe. Un infirmier entre dans ma chambre.