VII

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Le lendemain matin, ce ne fut pas Lucas qui eut besoin de lancer des graviers à la fenêtre de la brune ; elle le fit elle-même. Le garçon était bien content qu'elle ai elle même pensé à lui parler. 

Une fois quelques papiers envoyés, il se décida à envoyer le long mot qu'il avait écrit la veille au soir.

Lorsqu'Enora le reçu, elle semblait s'attendre à un des papiers habituels, et une expression de surprise s'installa sur son visage alors qu'elle lisait le contenu de la lettre.

Etait-elle contente ? Surprise ? Déboussolée ? Ou avait-elle peur de blesser Lucas par un "non" retentissant ?

Sa réponse tarda à arriver. Les minutes passaient, et elle était toujours là, à regarder Lucas.

Forcément, quand elle envoya un autre papier, le rouquin s'empressa de le déplier et d'en lire le contenu.

"Sinon, ça va les cours toi ?"

Cette phrase toute simple donna une énorme claque psychologique à Lucas. 

Mais il voulu faire bonne figure. Continuer la discussion, en oubliant le message qu'il lui avait envoyé... Même si cela lui brisait le coeur. 

Ils passèrent une heure à parler, de tout, de rien, mais pas du long mot de Lucas.

Seulement quand arrivèrent les "a plus tard", Enora répondit.

"Je ne peux pas."

EnoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant