Enfant. Elle était très heureuse, elle ne portait de rayonnant qu'un large sourire imposant, angoissant. Elle était libre, envoûtante, d'humeur toujours joviale. Ce qui la distinguait d'entre ses fidèles est qu'elle ne se souciait d'absolument personne. Elle aimait sortir,
se défouler, passer du bon temps avec son père toujours à ses côtés, affectueux, calme et bienfaisant . Elle l'adorait malgré les tours qu'il lui jouait. Il lui parlait de la vie, de ses tournures, et au même temps voulait la rendre la plus heureuse au monde.
Elle mûrissait, mais gardait toujours son sens de l'humour inconcevable. La petite fille devenait femme, qui a des but et fait tout son possible pour les réaliser, et elle en était fière.
Hélas, petit à petit, son sourire se rétrécissait,devenait nomade, elle s'ouvrit à la vie et concevait ses infidélités. Néanmoins, cette lueur d'espoir résidait toujours en elle. Elle se trouva une passion pour les livres, et passa des sujets de passion, aux réalistes et aux psychologiques.
Elle ne se retrouvait plus, son énergie se fanait, son cœur s'alourdissait. Elle constatait que son père n'est plus le même car il devient machinal mais se bat pour qu'elle reste heureuse, à en perdre sa santé. Elle eut de la compassion pour lui mais ne pouvait rien faire.
Ainsi, elle ne pouvait plus être joyeuse, la lueur s'éteint. La routine s'empara de son esprit et une asthénie aigre et invincible envahit son petit cœur, tellement sensible, tellement naïf.
Ses buts n'avaient plus d'évidence, ils disparaissaient graduellement et laissaient place à un profond vide obscure, une peur de l'avenir et un présent volatile.
Elle se rendit compte que tous ceux qui l'entourent étaient d'autant plus évacués qu'elle ne l'était. Elle désirait absorber leur chagrin constant mais son impuissance la poussa à la mort calamiteuse
VOUS LISEZ
Depressive
Non-FictionJ'écris pour apaiser une douleur qui peut être la vôtre comme peut être la mienne.
