Marre de dire que je n'en peux plus, marre d'être un échec, marre de régresser. Mon supplice ne peut être routinier. Je regarde autour de moi et crève de vivre comme les autres, de ne pas subir à chaque fois une nouvelle amertume qui se transforme peu à peu en odieuse douleur qui me brûle la cage thoracique, mais éventuellement, je ne peux pas la divulguer alors je la subis, profondément. J'essaye au maximum de la montrer en sourire puéril, exagéré et m'heurtant encore plus. Le monde extérieur s'avère calvaire à mes yeux, il se manifeste en une hâve figure hideuse, hautaine, nue, et fixe du regard appelée la peur. Elle me hante, m'obsède énormément. Elle me dévisage à longueur de journées et me fait agir d'une manière insolite, totalement à l'encontre de mon caractère. J'essaye de la combattre, elle me pousse alors vers autrui et me laisse dans l'embarras, alors que tout ce que je désire est de m'isoler, ne parler à personne, méditer, m'évader...
Je l'ai bâtie Bloody Petal, je la méprise énormément, de me rendre ainsi, de me manipuler, de persister même aux moments les plus hostiles. Elle me rend sans effort, et me viole l'âme.
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Depressive
No FicciónJ'écris pour apaiser une douleur qui peut être la vôtre comme peut être la mienne.
