Un dernier souhait..

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Je me trouve livrée à la vérité tant dissimulée, mon subconscient maladif et anxieux dévore mon esprit et m'occupe mélancoliquement, mon coeur me fait mal.
Ma situation s'empire, mes notes baissent.
Le moindre bruit me fait mal, ma peur m'enivre malicieusement. Le masque est au point de tomber et se casser pour livrer la vraie personne que je suis...
Plus d'effort, plus de courage, plus rien. Je coule avec le courant, je m'eclipse peu à peu.
Parfois je me sens tellement blessée par un geste ou une parole quelconque, je m'énerve, je suis triste, la colère monte en une fraction de seconde, je suis au point d'agir, au point de parler,....et puis tout retombe. Je sèche mes larmes et fait semblant de nouveau. À qui vais-je parler? Qui va me comprendre? Qui restera là même après avoir tout écouté?
Comment une personne tant inutile peut avoir un minimum d'attention sans êtes critiquée? Oui, l'attention... parfois, j'en ai besoin. je me sens tellement timide de l'avouer, comme ci ma faiblesse s'amplifie ainsi et me rappelle que je reste une fille malgré tout. Je ne veux plus l'être en fait. Je ne veux plus exister.
Je sens que la fin approche, que je vais passer à l'acte, puisqu'en fait, la lame ne me suffit plus, la douleur ne m'affecte plus et n'améliore absolument rien. La mort est la seule issue. La disparition, l'arrêt, le terminus final. Comme je le désire tant....
Quitter ce monde d'hypocrisie, de mensonges, de lamentations, de mélancolie et affronter le vide, l'irréel, le spirituel, l'abstrait.
En réalité, je parle encore sans être sure, ni de moi même, ni de mes actes, ni de mon futur, ni d'autrui non plus...
Néanmoins, si jamais je le fais, je désire tout de même un dernier souhait, et vous savez ce que ce serai? Pas un voyage, ni un objet, ni de l'attention non plus. Loin de là.
Je souhaiterai en effet, une dernière sensation, celle à couper le souffle, à en perdre la tête. Une baignade à l'eau glacée en plein hiver, mi-nue alors qu'il pleut des cordes, sans remords, sans regards, sans critiques, seule, loin de toute voie insidieuses et fourbe.
C'est tellement bête et infantile, tellement débile et insignifiant, que ça me fait horriblement honte.

Je sais c'est court et pas très bien écrit mais comme je vous ai dis, je m'affaiblie, et bien sûr, mon style d'écriture ne peux pas y échapper.

DepressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant