Aime moi jusqu'à la fin des temps

Chapitre 38

    -Une silhouette surgit alors, nous poussa dans la chambre froide, et ferma rapidement la porte à double tours. Paniqués, nous n'entendîmes qu'un rire sadique émaner du dehors. Ambre !-

Ambre : Ahahah ! Dormez bien mes agneaux ! Ici au moins vous ne me dérangerez pas ! A vrai dire, vous ne me dérangerez plus, jamais !
Nathaniel : Ambre ! Ouvres la porte ! Ambre !.. Elle est partie..
Moi : Pourquoi elle nous a enfermé ici ? En comment on va faire pour sortir ??
Nathaniel : Paniques pas ! On va bien trouver un moyen ! Tu as ton portable ?
Moi : Je l'ai laissé dans la chambre..
Nathaniel : Attends, j'essaie avec le mien.. Pas d'réseau !
Moi : Nath'.. On va mourir !
Nathaniel : Non on va pas mourir ! Pas aujourd'hui ! Il en est hors de question ! On va se sortir de là tu vas voir !

-Sous le choc, je m'assis alors au sol, tandis que Nathaniel essayai en vain de défoncer la porte. Celui-ci vint s'asseoir à côté de moi quelques minutes plus tard. Le froid commençait à se faire sentir, je grelottais. Nathaniel passa alors son bras par dessus mon épaule et me rapprocha de lui pour me réchauffer. J'acceptai sans broncher, nous sommes amis après tout..-

*Pendant ce temps, dans la chambre des garçons*

Leigh : Hé, vous savez où est parti Nath' ?
Armin : Aucune idée, il ne l'a pas dit ! Castiel : Bah, vous bilez pas, il va revenir ! Bon, j'reviens, faut que je demande un truc à M. Faraize.
Lysandre : Toi aussi tu nous quitte ?
Castiel : T'inquiète ! Je reviens !
Armin : A de suuuuite mon coeur !
Castiel : ... Ca va vraiment pas bien toi !

>POINT DE VU DE CASTIEL<

-Je sorti alors de la chambre. Bon, le couloir des profs.. Ils ont dit que c'était où déjà ? Rah si seulement j'avais écouté ! C'est peut-être là.. Apparemment non.. Putain ! J'vais en avoir pour des plombes !-

*Pendant ce temps, dans la chambre des filles*

Rosalya : Vous avez vu Maya ? J'voulais lui faire toucher mon ventre ! Le bébé bouge !
Violette : Non, on l'a pas vu ! Elle doit surement être avec Castiel !
Fiona : Elle bouge ??

-Les filles se précipitèrent sur le ventre de Rosalya, et posèrent leurs oreilles dessus. C'était un véritable vacarme à l'intérieur.-

Iris : Bah dis donc ! Qu'est-ce qu'elle remue !
Rosalya : Le pire c'est la nuit ! Elle m'empêche carrément de dormir !
Violette : Ahah !

>POINT DE VUE DE MAYA<

*De retour dans la chambre froide*

-Cela faisait maintenant 45 minutes que nous étions enfermés.. Les gens vont bien se mettre à notre recherche à un moment donné hein.. La morsure du froid se faisait de plus en plus ressentir. Par réflexe, je blotti ma tête dans le cou de Nathaniel. Celui-ci parut gêné, mais se laissa faire.-

    Moi : Pardonne moi d'être aussi directe ce soir.. Mais j'ai vraiment froid..
Nathaniel : Y a pas d'soucis..
Moi : Je ne veux pas que tu t'imagines des choses.. C'est juste que..
Nathaniel : Je comprend ne t'inquiètes pas.. Je ne te ferai rien.. Je sais bien que c'est peine perdue, je te l'ai déjà dit. Mais si possible, j'aimerai que l'on reste un petit moment comme ça..
Moi : D'accord..
Nathaniel : Merci..
Moi : ... Et avec Fiona, tu..
Nathaniel : C'est une amie.. C'est tout.
Moi : Ah..
Nathaniel : Je l'apprécie beaucoup, je pourrai même peut-etre l'aimer un jour. Mais pour l'heure, c'est juste une amie. C'est encore trop tôt pour moi.
Moi : Je m'en doutais un peu à vrai dire..
Nathaniel : Désolé de te mettre mal à l'aise..
Moi : Y a pas de mal. Et puis, tu ne me mets pas mal à l'aise.. J'aime beaucoup discuter avec toi tu sais ?..
Nathaniel : C'est gentil..

-Nathaniel me serra d'avantage contre lui. Nous grelottions de froid tous les deux.. Ca va bientôt faire une heure.. Je ne vais pas pouvoir tenir encore bien longtemps à ce rythme là..-

*Pendant ce temps, dans la chambre des garçons*

Armin : Il a dit qu'il revenait lui aussi, et ça fait déjà vingt minutes !
Leigh : J'pense qu'il galère juste à trouver M. Faraize !
Lysandre : Surement oui...
Rosalya : Les garçons !

-Rosalya, accompagnée de Violette, Iris, et Fiona, avait fait son apparition dans la pièce.-

Leigh : Mon coeur !
Iris : On cherche Maya ! Vous ne l'avez pas vu ?
Lysandre : Non..
Armin : Nath' et Castiel aussi ont disparus !
Fiona : Nathaniel aussi ??

>POINT DE VUE DE CASTIEL<

*Quelque part, dans l'auberge*

-Putain ! J'en étais sur ! Ça fait une demie heure que je cherche ! Bon tant pis, je lui dirai au dîner.. Je commençai à rebrousser chemin quand on m'attrapa par la gorge et m'entraîna dans une pièce sombre. Ah non pas encore !-

Une voix : Salut beau goss !
Moi : Ambre ! A quoi tu joues à la fin ??
Ambre : Tu le sais bien non ?
Moi : Ambre.. En quelle langue faut que je te parle pour que tu comprennes que tu ne m'intéresses plus ?? C'est F-I-N-I ! Je n'veux plus coucher avec toi !
Ambre : Tu mens !!

-Ambre semblait soudain animée d'une folie furieuse. Elle me plaqua contre le mur et s'apprêta à déchirer ma chemise.-

Moi : Arrêtes ! J'ai pour principe de ne jamais frapper une fille, mais crois moi, si tu continues je ne me retiendrai pas !
Ambre : Alors frappes ! Fais quelque chose ! Redeviens celui que tu étais avant !

-Ambre revint à la charge, et essaya de m'embrasser. Elle me mordit alors la lèvre dans sa colère. Je crachai un peu de sang. La vache ! Ça déchire ! S'en était trop, je devint fou de rage, et me précipitai sur elle.-

>POINT DE VU DE MAYA<

*De retour dans la chambre froide*

Moi : Nath' arrêtes ! Ca sert à rien !
Nathaniel : J'te dis que je peux y arriver ! Laisses moi faire !
Moi : Arrêtes ! Tu vas te faire mal !
Nathaniel : Mais non ! Regardes !

-Nathaniel s'était emparé d'une grande barre de fer qui traînait là, et s'obstinait à vouloir défoncer la porte blindée.-

Moi : Nath' ! Tu te fatigues pour rien ! Il faudrait de la dynamite pour ouvrir cette porte sans la clé ! Viens t'assoir.

-Agacé, il s'exécuta tout de même, et vint bouder à côté de moi.-

Moi : Tsss.. Tu es en sueur avec tout ça. Le chaud et froid c'est pas bon tu sais ?

-Je sorti un petit mouchoir de ma poche, et tapota délicatement le front de Nathaniel. Nous nous fixâmes un long moment, et je sentie mes joues rosir. Il s'approcha alors doucement de moi, de façon à ce que ses lèvres frôlent les miennes. Nos visages étaient presque collés, et je pouvais sentir son souffle sur ma bouche.-