IV

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Donc, le karma existe bel et bien. Comment le sais-je ? Eh bien, Harry et moi sommes arrivés à la table ou tous les autres invités étaient déjà assis. Il s'est assis à l'extrémité de la table, je n'ai pas eu d'autres choix que de m'asseoir à côté de lui, à sa droite.

Devant moi ils y avaient les enfants, à ma gauche un vieux couple que je ne connaissais pas, nous étions plutôt isolés de tout le monde. Mon père et sa femme étaient à l'autre bout de la table, j'étais donc absolument abandonnée.

Un bon repas était servi dans nos assiettes, et les stupides bavardages des adultes ont commencés. Un homme qui semblait déjà ivre a posé des questions sur son travail à Harry, il a répondu d'une manière assez poli, mais je sentais ses yeux sur moi. J'ai cru comprendre qu'il travaillé dans l'architecture ou le design, je ne suis pas sûr.

Tous ce que je pouvais faire étaient de manger lentement, vraiment lentement essayant de ne pas lever les yeux de mon assiette. Mes mains étaient moites et mon esprit pour une raison quelconque ne cessait de se remémorer la manière dont sa main avait touché mon dos il y a quelques minutes.

« Okay ! Faisons un toast. Pour Albert et Anny ! Les meilleurs voisins que je n'ai jamais eus ! »

Nous avons tous soulevé nos verres et pendant une seconde j'ai regardé Harry. Son verre était levé vers le couple et ses yeux encrés dans les miens. Il avait toujours ce sourire en coin.

« Santé, chérie » m'a-t-il murmuré avant de boire son vin.

« Ouais, hum bien sur » Toutes ma confiance avait disparu.

J'ai toujours été considéré comme une fille robuste, difficile mais à côté de lui je me sentais si petite et fragile. C'était jusqu'à ce que je me souvienne quel âge il avait, il allait sur sa trentaine, et je venais à peine d'avoir 17ans. La manière dont il me faisait sentir n'était pas saine. Cela ne faisait même pas une semaine que je le connaissais, mais son regard et sa main sont déjà marqués à vie sur moi.

« J'espère que vous avez encore faim, parce que voici le dessert » annonça Amanda, en ramenant des coupes avec du chocolat soufflé pour tout le monde.

« Vous savez, Amanda certaines personnes disent que le chocolat est un aphrodisiaque (chose qui stimule le désir sexuel) mais certains couples ici peuvent avoir une nuit intéressante ce soir» Tout le monde rigola à la blague d'Harry mais moi j'ai ouvert la bouche et me suis concentré sur le sol.

Les enfants était partis jouer dans leur chambre, il n'y avait donc personne près de moi...enfin si Harry. Le reste des invités parlait entre eux, comme si rien ne se passait. Et peut-être que pour Harry ce n'était rien, mais pour moi, mon petit monde était sens dessus dessous, peut être les hormones.

Mais j'ai définitivement laissé tomber cette idée quand je l'ai sentie à nouveaux, sa main était sur mon genou. J'ai sursauté sur mon siège, mais personne n'a fait attention à ma réaction. Sa main froide caressait mon genou et j'avais des difficultés à respirer, je me tenais fermement à la table essayant de ne pas paniquer.

Je l'ai regardé mais il avait l'air si calme. Il souriait sachant certainement ce que cela me causait. Je me suis mordu la lèvre et il sembla apprécier, car aussi lentement qu'il le pouvait il remonta sa main vers ma jambe, atteignant ma cuisse.

C'est ainsi que nous avons mangé notre dessert, sa main sur ma cuisse et moi appréciant ce contact.

« Le meilleur dessert de toute ma vie. Je voudrais en avoir un peu plus » Dit-il d'une voix rauque.

J'hochai la tête et sourit, appuyant sa main sur ma cuisse

Don't Stop, Daddy. MATURE FRENCHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant