Steven :
- Aller Stev, faut que tu manges un peu.
Ça fait 2 jours que j'ai rien avalé. La bouffe de l'hôpital est médiocre. Si je continu comme sa ils m'ont menacé de me mettre sous perfusion mais cela m'arrangerai enfaite.C'était la rentrée aujourd'hui. J'ai pas vu les vacances de Noël passer et ni la nouvelle année.
Voir ma mère quelques minutes après mon réveil était tout ce dont j'avais besoins. Mais voir arriver mon père n'était pas une source de joie. Il ne m'a pas parlé mais juste mit sa main sur mon épaule. Sa main froide et sans vie qui ne m'a absolument pas pas rassurer.Mais les mains d'Emilie m'ont beaucoup plus réchauffé que celle de ma mère. La voir et savoir qu'elle n'avait rien eu était un pur bonheur. Et je n'avais besoin de rien d'autre. Ses mots, sa chaleur, son sourire, était comme un paradis. Elle ma tellement manqué et je vis dans ses yeux et dans la force des larmes qui coulaient de ses yeux, qu'elle avait eu terriblement peur pour moi.
- Je comprend rien à ce qu'il dit.
- C'est simple regarde. Quand tu as 5x multiplié par la racine carrée de pi, il faut simplement que tu fasses..
- TOUS À TERRE ! TOUS À TERRE J'AI DIT ! LES BRAS EN L'AIR .
Je fais un bon en entendant ces paroles. Un homme armé rentre par la porte de secours.
Tout le monde se met à paniquer, on se lève tous de nos fauteuils et mettons les bras en l'air. La fille à côté de moi qui m'a demander de l'aide il y a quelques minutes, quand toute la classe était calme, tremble de peur et à les larmes aux yeux.
Je ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Le mec tient un pistolet dans ses mains et cri dans tout les sens. Il tire un fois dans le plafond. Et on entend d'autre coup de feu dans le lycée.
Mon cœur et ma tête ne pense plus qu'à Émilie. Si il lui arrive quelque chose je ne pourrais pas la protéger.
Je tiens la main de ma camarade de classe et la serre essayant de la rassurer de mes mains.
J'entends la police dehors, le mec commence à paniquer et ferme tous les stores de la classe.
On entend d'autre coups de feu dans l'université et sa fait flipper.
Dehors on entend tout l'université, les policiers, les ambulances, les journalistes, j'ai l'impression que le monde entier est devant.
Je sens mon téléphone vibrer et essai discrètement de le prendre.
- EH TOI LA ! QU'EST CE QUE TU CHERCHES ? TU VEUX APPELER LES FLICS ?
- Non non.. je voulais juste
- TA GUEULE !
Je me tais directement. Je serre un peu plus l'emprise de la main de ma camarade qui s'efforce de me lancer un petit sourire.
Le mec armée recommence à crier sur un mec qui a fait je ne sais quoi. Le mec essaie par je ne sais quel moyens de se défendre mais en vain. Et un coup de feu retentit à nouveau.
Merde c'est sur le mec, je le vois à peine de la où je suis mais je suis sur de voir une marre de sang.
Putain de merde, je commence vraiment à flippé. Mes mains tremble.
Les minutes passent dans une extrême lenteur et une nuance de panique. Les personnes essaient tant bien que mal d'arrêter l'hémorragie du mec blessé.
J'essaie pour une deuxième fois de prendre mon téléphone, mais il me prend.
- Putain de merde. Encore toi ! MAIS QU'EST CE QUE TU VEUX À LA FIN ?!
PAAA
Un bruit sourd retentit et une douleur immonde se forme dans mon abdomen et je sens..Je sursaute et me réveille en sueur. Je tremble de tout mon corps et ma respiration est tellement saccadé que j'ai du mal à respirer.
Ces cauchemars reviennent toutes les nuits. Et c'est vraiment horrible. Je n'avais pas peur des armes, j'en avais déjà utiliser, et j'appréciais même la sensation que sa procurais. Mais maintenant j'en ai peur, j'ai senti sa force et sa puissance et je ne pourrais plus y touché.
J'aimerais tant qu'elle soit là. À mes côtés, essayant du mieux qu'elle peut de me rassurer. Et je lui dirais que tant qu'elle est avec moi, tout ira bien.Je me réveille lorsque je sens dès picotements sur mon bras.
Ma mère est à mon chevet tout en me caressant Le Bras.
- Qu'est ce que tu fais maman ..?
- Tu aimais sa quand tu étais petit, et quand tu t'es fais opérer de l'appendice tu aimais que je fasse sa. Alors j'ai pensais que tu aimerais encore que je continu de faire sa.
- J'aime bien oui.
- Temps mieux. Tu as bien dormis ?
- Pas vraiment.
- Encore ces cauchemars ?
- Ouais. Mais ça va passer. C'est le temps que je m'y habitue.
- Je sais. Et je sais aussi que tu vas réussir à passer cette étape. Tu es fort mon grand.
Elle dépose un baiser sur mon front. J'ai l'impression que tous mes souci s'envole. C'est une magicienne.
VOUS LISEZ
De Haine À Amour
Romance"Ici je ne peux plus rien raté. L'université est faîte pour moi." "Je sens que je vais me louper. Mais je suis obligé, j'ai pas le choix." Un destin d'avocate réputé. Un destin de... professeur réputé ? Mais une rencontre bouleversante. E&S ** ...