Chapitre 6 : Drole de samedi

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Gregory et Laure.
Émilie :
Rien de mieux que de se lever avec un bon bol de café et devant la télé.
Hier soir à était une soirée mouvementée. Tout ce passé bien jusqu'à que je parle avec Steven. Je sais pas pourquoi il a réagi si brutalement alors que je voulais juste parlé avec lui. Je pensais qu'on avait dépassé le cap des "je t'aime pas" "moi aussi" mais ce n'est pas le cas. Et ses paroles m'ont touché. Je ne sais pas pourquoi il a ces 2 tempérament si différent l'un de l'autre et si contradictoires.
Puis pendant la soirée il y a eu quelques petites bagarres entre mecs, ce qui ont failli nous apporter les flics à la porte.

Aujourd'hui je vais passé la journée seule, Josh est parti hier dans l'après midi et j'ai le pressentiment qu'il ne reviendra pas pourtant c'est ce que je veux, qu'il me laisse faire ma vie et lui la sienne mais sa me fais vraiment bizarre. Ces 2 jours de retrouvailles m'ont fait beaucoup de bien.
Et Lauren est partie au mariage de sa cousine ou sa tante je ne sais plus qui est à 2 heures d'ici.
J'en profite alors pour faire un peu de rangement et du ménage.

J'arrive pas à rester enfermé, c'est impossible pour moi alors j'enfile un legging et un pull et pars courir. Sur mon GPS se trouve un petit parc à une dizaine de minutes d'ici alors j'y vais pour continuer de découvrir NY.
C'est un petit parc, mignon où il y a plusieurs femme avec leurs enfants qui joue dans un toboggan.
Ma gorge est totalement desséché et quand je vois une fontaine j'y cours pour y boire.
- Salut
Steven est devant moi. Il me regarde mais baisse plusieurs fois les yeux.
- Salut
- Je.. je voulais m'excuser pour hier j'avais bu et
- Ne remet pas la faute sur l'alcool parce que c'est le contraire, on dit tout ce qu'on pense quand on est soûl
- Je n'étais pas soûl, j'étais juste..
Il s'arrête de parler et se tient la tête.
- Ça va ?
- Non.. je.. je
- Viens, assied toi.
Il s'assoit sur un banc et se tient la tête entre ses mains
- C'est la première fois que tu fais sa ?
- J'ai fais un malaise hier soir mais j'ai pas voulu rester chez Mac
- C'est pas très malin sa. Prend un médicament quand tu rentres chez toi et si sa recommence tu devrais aller voir un docteur.
- Tu es experte en médecine aussi ?
Son ton est sec et désagréable.
- Eh c'est pour ton bien que je te dis sa alors si tu le prend comme sa je vois pas pourquoi tu es venu me parler
- Je sais pas
- De ?
- Mes réactions. Fin je veux dire je sais pas ce qui m'arrive en ce moment je suis bipolaire
Voyant son regard baissé sa garde, je m'assieds à côté de lui.
- Peut être que si tu as des problèmes personnels ou si tu as du mal à t'habituer à l'université sa peut jouer sur ta santé
- Non rien de tout sa, je devrais peut être
- Aller voir un médecin
- Tu as fini ma phrase
- C'est sérieux Steven, tu pourrais avoir quelque chose de sérieux
- Ne me porte pas la pouasse non plus
- Mais non
Pendant un moment, on ne se lâchait plus des yeux. Comme un combat de celui qui baissera les armes le premier. Nos yeux ne se lâchaient plus d'une semelle.
Mais son téléphone nous interrompit. Il répondit avec une voix sèche et désagréable.
- Je vais y aller hein
- Non non attend Émilie
- Je te dérange la, je vais y aller. À plus
- Bye
En m'éloignant et retournant ma tête, je le voyais me regardait alors qu'il était au téléphone et il me fit un sourire.

Quand je rentra chez moi je pris une bonne douche avant d'appeler ma sœur comme ma mère me l'a demander. Elle est assez stressée avec les examen mais je la sens plutôt confiante et sur d'elle. Je sais qu'elle va réussir. On parle pendant plus de 2 heures et quand je raccroche j'entends un boucan dans le couloir.
- Oh il est plus de minuit là, y en a qui dorment.
Il y a 3 gas qui sont devant en train de se crier dessus voir de se taper. Un d'eux me regarde et me dit clairement de la fermé.
- Pour qui tu te prend petite ?!
- Pour une femme qui aimerais bien dormir tranquillement dans sa chambre un samedi soir.
- Écoute t'es pas chez toi la, alors soit gentille et laisse nous
- Vu l'état où vous êtes je crois pas que vous laissez serait une bonne idée. Alors être saoul ne dispense pas tout. Rentrez dans votre chambre et laissé les autres dormir sereinement
Il me fixa avec des yeux noirs charbon et s'approcha de moi. J'étais collé au mur et il mit ses deux mains sur chaque côté de ma tête.
- J'ai une idée si on doit se taire comme tu le dis, peut être que ta présence avec nous nous aideras
- T'es un grand malade lâche moi
- C'est pas vrai les gas ? Venez on s'occupe d'elle
- LÂCHEZ MOI !
Je mis un claque à un d'eux et il me la rendis. Avec la puissance de sa main je tomba par terre.
- Lâchez la bande de fils de ****
Je vis arriver Steven et leur mettre un coup de poing mais ma tête me faisait horriblement mal et..

- Émilie réveille toi s'il te plaît ...
J'entendez quelqu'un me suppliais. Je réussi à ouvrir lentement mes yeux.
- Oh Émilie ! Ils vont payer pour sa je te le jure.
- C'est ri.. Aie ma tête.
- Tiens prend sa.
Il me tendit un verre d'eau avec un cachet.
- Pourquoi ils t'ont fait sa ?
- Parce qu'ils faisaient trop de bruit dans le couloir et que je leur aient dit de baisser d'un ton
- C'est des pauvres cons, mais je te jure que si ils se rapprochent encore une fois de toi je vais
- Non c'est bon Steven. Sa résout rien la violence
- Si un peu quand même
- Sa fait combien de temps que je suis là ?
- Une trentaine de minutes
- Ok merci beaucoup je sais pas ce qui aurait fait si tu n'étais pas arriver
- N'y pense pas, je suis là c'est le plus important.
Il caressa ma joue avec une tendresse hors de prix. Sa main était douce mais en même si robuste. Un courant de frisson passa en moi.
- Bon... je crois que je vais y aller. Passe une bonne nuit.
- Non attend Steven
- Quoi tu te sens pas bien ? Tu veux que j'appelle un médecin ?
Il parla tellement vite que sa me fit rire.
- Émilie...
- Je veux pas rester toute seule. Est ce que tu pourrais... rester là ?
Il ne savais pas quoi dire.
Il posa sa main sur la mienne et il me regardait avec des yeux et un regard tellement puissant que c'est à ce moment là que je compris qu'il ne me refuserait plus rien.

De Haine À AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant