Chapitre 29 : Sans voix

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Steven :

Je crois devenir fou. Comme quand elle est partie. Émilie ne me donne plus de nouvelles depuis 2 jours. Pas un message. Pas un appel. Rien. Je n'ai pas de nouvelles depuis qu'on c'est eu téléphone quand elle était à l'hôpital avec Ambre pour ses amis. Mais le pire, c'est lorsqu'elle m'a raccroché au nez alors que j'ai reconnu la voix de Josh. Je crois que je vais devenir fou. Ou que je le suis déjà.

- Lauren ? Lauren ouvre moi s'il te plaît ! C'est Steven !
Lauren ouvre lentement la porte de sa chambre, elle a les yeux boursouflés, comme si elle avait pleuré toute la nuit.
- Euh... je... tu vas bien ?
- Ouais ouais ça va. Dit moi ce qui t'amène dans ma chambre.
- Je... je peux entrer ?
- Je t'en pris.
J'entre et découvre une chambre totalement sans dessus dessous. Mes yeux sont écarquillés et Lauren le remarque vite.
- Je... je suis un peu prise par le temps.
- Je vois sa...
- Bref, pourquoi tu es là ?
- Tu as des nouvelles d'Emilie ?
- Oh non tu vas pas recommencer ?! Je..
- Si si je recommence ! Sa fais 3 jours que je suis partit de chez elle, elle est censé rentrer aujourd'hui mais je n'ai pas de nouvelles depuis 2 jours !
- Écoute moi je n'ai pas de nouvelles d'elle depuis qu'elle m'a envoyer un message pour me dire que c'est amis avaient eu un accident.
- Tu n'en sais pas plus ?
- Non. Je peux rien faire pour toi. Désolé.
Je me retourne et essai de ne pas perdre le contrôle. Je ne dois pas devenir fou.
J'ai a peine le temps de remercier Lauren qu'elle me jette dehors en prétendant qu'elle avait des choses à faire.

Je rentre chez moi, la tête lourde, ne pensant qu'à elle et à ce qu'elle peut bien faire en ce moment.

Émilie :

Je suis censé prendre l'avion dans quelques heures pour retourné en Amérique. Mais la phrase de Josh tourne en boucle dans ma tête.
« C'est toi qui va les abandonner »
J'ai laissé Ambre seule, seule face à tout sa. Et d'un côté je m'en veux parce que je sais qu'elle a besoin de moi face à l'accident, mais d'un autre côté je me dis que c'est pas plus mal parce que je serai repartie et elle aurai tout de même dû affronter seule cette situation.

Je ne sais pas encore si je prend l'avion aujourd'hui. J'hésite. Depuis que je suis revenue de l'hôpital, je suis comme vidée d'énergie. Ma soeur et mes parents m'ont demander plusieurs fois ce que j'avais, si j'avais besoin de quelque chose. Mais rien ne peut combler l'inquiétude pour les amis, le remord d'être parti, le manque de Stev.
Parce que malgré le fait que je suis complètement paniquée pour mes amis, Steven est la personne dont j'au le plus besoin en ce moment. Mais contrairement à ce qu'on pourrai croire, je ne passe pas des heures au téléphone avec lui mais l'évite plutôt depuis 2 jours. En faite je ne lui ai pas donner de nouvelles depuis l'appel téléphonique de l'hôpital. Il doit être paniqué aussi, je sais qu'il se faisait du souci pour mes amis mais je sais aussi qu'il a entendu la voix de Josh au téléphone. Je me sens faible, je suis complètement faible quand il s'agit de lui. Je ne sais pas prendre mes responsabilités et lui dire tout ce que je pense quand il y a un problème. Parce que le plus gros problème que j'ai en ce moment, c'est que je suis éternellement et inconditionnellement amoureuse de lui.

Je sais pas si je vais partir aujourd'hui. Si je pars, je n'aurai pas assez de courage pour revenir un jour à Honley et faire face à mes amis que j'ai laissé encore une fois.
Je suis assise sur mon lit, les yeux dans le vide. Mon corps est en Angleterre alors que ma tête est avec Steven.
- Chérie ?
J'entend ma mère derrière la porte mais je ne répond pas. Elle ouvre lentement la porte jusqu'à me voir.
- Ma puce...
Elle me prend dans ses bras, me serre, et une larme coule sur ma joue.
- Émilie.. écoute... je sais que l'accident t'as bouleversée mais ça va aller. J'ai eu la mère de Lilian au téléphone et il va déjà beaucoup mieux. Il faut que tu te reprennes. Que tu aille les voir.
- Je dois partir.
- Quoi ?
- Je pars. Aujourd'hui. Mon avion est dans 2h45.
- Mais tu n'as rien dit
- C'était prévu depuis longtemps.
- Bien... je... je t'emmènerai
Ma mère ne cherche pas, embrasse mon front et sort de ma chambre.

De Haine À AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant