Chapitre 19 : APPELLE LES POMPIERS

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Émilie :

- Mademoiselle on vous a demandé de sortir !

Un médecin me sort de force de la chambre de Steven. Je le vois allongé sur le sol sans réaction. Mon cœur bat si fort qu'il pourrait sortir de ma poitrine.
- Émilie calme toi s'il te plaît je me fais déjà assez de soucis comme sa.
- C'est de sa faute. Je vais aller porter plainte et avoir une injonction d'éloignement. C'est hors de question qu'elle l'approche encore une fois.
- Tu devrais déjà commencer pars te calmer parce que ça va lui engendrer plus d'ennuis qu'autre chose.

J'essaie de me calmer et l'infirmière nous dit qu'il s'agit juste d'un malaise de stress.
Il n'a rien de grave.
Je me sens mal. Mal du faite que je ne lui ai pas rendu visite pendant presque 1 semaine pour une histoire débile à propos de cette poufiasse de Kassi. Il a eu un traumatisme psychologique et la seule chose que j'arrive à faire c'est lui faire la gueule.

Je suis aller prendre un café pour me réchauffer. On est en plein hiver et il fait vraiment froid ici.
Il est déjà 21h30 et après plusieurs appels de Lauren je décide de lui envoyer un petit message pour ne pas qu'elle s'inquiète.
En entrant dans la chambre je dis à sa mère qu'elle peut aller prendre un truc pour se réchauffer elle aussi et que je prend le relais pour Stev.

- Émilie...
- Eh.. salut.. comment tu te sens ?
- J'ai mal à la tête
- Oui le docteur a dit qu'il y aurait des chance. Tu n'as mal nul pars ?
- Non je crois pas.
Sa voix est faible et il chuchote presque. Je m'approche de lui et lui passe la main dans les cheveux en embrassant son front.
- Je m'en veux tellement Steven..
- C'est pas ta faute..
- Si. J'aurais dû venir te voir, j'aurais dû te faire confiance mais c'est en elle que j'ai pas confiance et si j'aurais été la elle ne t'aurais sûrement pas fait tout ce mal
- Ça va aller.. je suis là et tu es avec moi c'est tout ce qui compte. Maintenant j'ai vraiment faim alors si tu pourrais aller chercher un petit truc à manger sa serait une façon de te faire pardonner !

Il sourit et je rigole en entendant ces paroles. Je pars en direction d'un fast food et commande quelques bricole à nous mettre sous la dent. Moi non plus je n'ai pas manger.

Quand je reviens sa mère parle avec lui. Sa a l'air plutôt sérieux comme conversation alors j'attend dehors.
- Viens tu peux rentrer on à terminer. Je vais rester la cette nuit au cas où il se passe un truc je préfère être avec lui.
- Je peux rester moi. J'ai passer aucune nuit à ses côtés alors je peux veiller sur lui.
- Si sa ne te dérange pas alors je veux bien.
- Merci. Bonne nuit
- À toi aussi.
Sa mère s'en va et nous laisse enfin seul tous les deux. On a jamais passer une seconde juste tous les deux. Coupés du monde.
- Je dors avec toi.
- Et ma bouffe alors ?
- C'est là !
- J'aime mieux sa.

On mange tranquillement notre petit repas non-équilibré pour en suite que je m'allonge à côté de lui devant cette mini télé.
Sa main se promène dans mon dos et la mienne sur son torse. C'est tellement bon de le sentir près de moi.
- Notre première soirée tout les deux se passe dans un lit d'hôpital. Pas très romantique.
- On a déjà passer une soirée ensemble mais on était pas dans le même lit.
- Sa ne compte pas alors !
- Il y a seulement toi qui compte Émilie
Je fond en entendant ses mots.
- Tu m'es indispensable maintenant
Chaque mot qu'il prononce, chaque centimètre de mon dos qu'il parcourt de sa main me donne les frissons et l'envie d'aller toujours plus loin. Mais l'idée d'être dans un lit d'hôpital enlève toute mon imagination.
- J'ai besoin de toi Stev.
- Moi aussi.

Je passe à l'hôpital tous les jours, je le chouchoute comme un petit bébé maintenant que sa mère est reparti chez elle.
Je le vois qu'elle lui manque. Je n'aurais jamais imaginé qu'il soit aussi proche d'elle. Et sa me fais plaisir.
Steven va super bien, il c'est remit de tout ces événements.
Kassi n'a pas eu le culo de revenir le voir, heureusement. Elle n'est même pas venu me voir en cours, rien, un fantôme !

De Haine À AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant