Why You ?

Chapitre 28

PDV Mika

Andy n'arrêtait pas de me crier dessus. Il hurlait sur moi, il était enervé contre moi juste parce que j'ai giflé Paul et que je l'ai insulté. En même temps il l'a bien mérité. C'est moi le chef pas lui. Andy furieux monte voir Paul, je m'assois donc sur le canapé et joue a des jeux sur mon téléphone. J'entends Andy crier et descendre ave des larmes qui coulent sur ses joues

Moi : y'a quoi ?

Andy : Paul...il a pris...toute...ses affaires...et il est...parti...

Il éclate en sanglots et il l'appelle mais il tombe sur sa messagerie, il lui envoie des sms. Il est pas bien loin, il fait juste son ados rebelle c'est tout

Moi : Arrête de pleurer et de paniquer Andy

Andy : Mais non Mika ! Comment tu ne peux pas t'inquiéter, Ton fils est parti seul le soir dans Londres ! Dans Londres Mika ! Tout ça c'est de ta faute ! Si tu ne l'avais pas giflé on n'en serait pas là ! , dit-il en pleurant

Moi : C'est un ados ! c'est normal qu'il fugue ! Il fait son rebelle ! Et ce n'est pas de ma faute !

Andy : Mais non ! Il est pas bien à cause de toi ! Tu ne fais qu'empirer les choses ! Il est tout seul dans Londres ! Imagine il peut se faire enlever ou je ne sais quoi ! Il a que 12 ans !, dit-il toujours en pleurant

Moi : C'est pas de ma faute ! Je suis normale ! Toi tu es le papa poule qui le gâte sans arrêt alors moi forcément je passe pour le méchant !

Andy : Rejette la faute sur moi je te dirais rien !

Moi : Oui, c'est de ta faute !

Andy : Très bien ! T'as tout gagné ! Je me casse ! Adieu ! Ne t'apprête pas à me revoir !

Il monte en pleurant et en colère dans la chambre. Je reste planté, là, au milieu du salon, je vois Andy redescendre avec son sac de voyage à la main, puis il fait une caresse aux chiennes et se dirige vers la porte d'entrée, je me rendis compte qu'il allait vraiment partir

Moi : Andy attends..., lui dis-je en lui tenant le bras

Andy : Lâche-moi Michaël

Il me le dis d'un ton sec qui me reste en travers de la gorge. Et puis, quand il m'appelle Michaël c'est que c'est sérieux, comme moi quand je l'appelle Andreas. Je lâche son bras et il partit sans m'adresser de regard ou de parole. Je ferme la porte et m'assois en m'adossant a celle-ci. J'ai perdu l'homme de ma vie.