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Le lendemain, au petit matin, Daryl avait prit dans ses bras la jeune fille pour l'emmener jusqu'à la cuisine, jugeant qu'elle ne marchait pas assez vite. Beth s'était accroché autour de son cou et Daryl avait passé une jambe sous le creux de ses genoux. Il l'avait déposé sur sa chaise mais à peine eu t-il le temps de s'installer qu'un bruit attira son attention. Il avait installé des objets sur un bout de fil, l'avertissant du moindre mouvement sur la terrasse. Il couru jusqu'à son arbalète.

-Ne bouge pas, dit-il à l'intention de la blonde.

Il se précipita sur la porte d'entrée. Il l'ouvrit délicatement. Un soupir de soulagement le gagna.

-C'est qu'un clébard ! avait-il crié.

Il tenta de l'approcher mais l'animal s'était déjà enfui. 

-C'était vraiment un chien ? avait demandé Beth qui se trouvait derrière lui. 

-Je t'avais dis de pas bouger !

-Mais Daryl, tu as dis qu'il y avait un chien ! avait-elle dit comme si cette excuse était la réponse à tout.

-Il reviendra sans doute plus tard, avait-il dit pour ne pas la décevoir.

Le soir tomba vite. Ils ne s'étaient absolument pas privé de nourriture et s'empiffraient même, vu la quantité exorbitante qui se trouvait dans les placards. Pendant leur repas, Daryl remarqua que Beth écrivait sur un feuille.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Oh, j'écris aux occupants, pour les remercier, pour la nourriture... tout ça. Si ils reviennent, je veux qu'ils sachent que je les remercie.

-C'est peut-être pas la peine. Tu sais, on pourrait encore rester ici un moment et si quelqu'un se manifeste, on trouvera un arrangement. Vu la chance qu'on a, on va tomber sur des tarés, mais peut-être que ça ira. 

-Toi aussi tu penses qu'il reste des gens bien, finalement. Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis ? demanda t-elle toujours avec un air optimiste et son fameux sourire

Daryl reprit une cuillère de confiture.

-Tu le sais.

-Non, dit moi.

Il la regarda longuement. Il ne comprenait pas lui même ce qu'il éprouvait à ce moment là. Il avait surtout peur de décrire ses sentiments. C'était évidemment une chose qu'il n'avait jamais faite auparavant. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il voulait lui dire. Beth avait été trop douce avec lui, une douceur dont il n'avait pas l'impression d'être gagnant. Il avait envie de lui dire qu'il n'avait pas envie de la voir se détacher de sa protection. Il était dur pour lui de s'avouer que la présence de Beth le rendait paisible.

Il s'était attaché à elle.

Mais comment mettre des termes précis sur de telles choses lorsqu'on se nomme Daryl Dixon ?

Il avait répondu par un "hm-hm" assez hésitant. Ce n'était pas comme si il se retrouvait dans ce genre de situation tout les jours. 

-"Hm-hm", avait-elle imité, alors, pourquoi tu as changé d'avis ?

Il fit appel à leur faculté commune, celle de se parler avec le regard. 

Étais-ce sa naïveté et sa foi envers l'humanité qui avait finit par le toucher ?

Elle ne semblait pas tout à faire comprendre. Plus précisément, elle n'y avait pas tellement cru quand elle pensait avoir saisie. Non, cela ne pouvait pas être elle qui avait fait changer de point de vue Daryl Dixon. Quand ils se regardèrent tout les deux dans les yeux, le temps semblait s'être suspendu. Beth avait laissé échappé un son de ses lèvres :

your kidness touched me | 𝓭𝓪𝓻𝔂𝓵  +  𝓫𝓮𝓽𝓱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant