I'm so dizzy, don't know what hit me

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Pardooooooon ça fait un moment que j'avais rien écrit, j'avais beaucoup de travail ces derniers temps, mais je vais essayer de mettre à jour cette fic plus souvent promis !


7 février 2017


Hugo avait le vertige.

Un demi million de pensées se bousculaient dans sa tête, trop vite pour qu'il est le temps de les comprendre. Mais une seule revenait sans cesse le tourmenter. Vincent avait essayé de l'embrasser.Il le savait, et même si l'humoriste lui avait donné une excuse(totalement bidon d'ailleurs), il ne l'avait pas cru une seule seconde. Il le connaissait par cœur et avait lu la vérité sur son visage. Vincent avait essayé de l'embrasser.

Il ferma les yeux, essayant de se remémorer avec précision ce qu'il avait ressenti sur le moment. De la confusion, d'abord. Il était resté figé devant l'audace soudaine dont avait fait preuve l'humoriste. Et puis de toute façon, comment aurait-il bien pu réagir ? L'imagine fugace de leurs deux corps collés l'un à l'autre s'imposa à lui,mais il l'écarta immédiatement. Non, il ne fallait pas qu'il se laisse distraire, il devait se concentrer. Se souvenir. Qu'avait-il ressenti ensuite ?

Son cœur s'était accéléré, ses mains étaient devenues moites et il avait senti ses joues s'enflammer. Son subconscient analysa presque immédiatement cela comme étant des manifestations physiques de...désir. Désir. Le mot s'imposa lentement à lui, s'imprimant doucement dans son cerveau. Désir. Hugo désirait Vincent. Pour la première fois il ne tenta même pas de fuir devant cette possibilité, essayant plutôt de l'accepter. Tu désires Vincent.

Il n'y avait pas d'autres explications possibles à son comportement avec l'humoriste, aux sensations qui l'envahissaient quand il était en sa présence. Et d'un coup, tout s'éclaira : ce sourire qui ne quittait pas son visage durant les chroniques de Vincent, son incontrôlable besoin de rire à la moindre blague qu'il faisait,même les plus minables, et cet irrésistible besoin de passer le plus de temps possible avec lui. Aveugle, il avait mit tout cela sur le compte de son amitié avec lui, mais maintenant il savait. Ce n'était pas de l'amitié, c'était autre chose. Il refusait encore de mettre un mot sur ce qui pouvait le lier à Vincent, mais c'était déjà une gigantesque avancée pour lui.

Mais il manquait quelque chose. Un sentiment plus sombre, tapis dans l'ombre, qui pour le moment l'avait empêché de répondre aux avances de Vincent.

De la peur.

Hugo était terrifié pour plusieurs raisons. Pour commencer, il n'avait jamais cru qu'il pourrait avoir un jour ce genre ''d'émotions''pour un autre homme, n'ayant jusque là était attiré que par la gente féminine. Tout ce qu'il croyait savoir sur lui même était remis en question, et il se sentait plus vulnérable que jamais. Le regard des autres était aussi un problème. Celui de sa famille, de ses amis, des téléspectateurs aussi. Il avait toujours été une personne très privée sur sa vie intime, et il savait pertinemment qu'une possible relation avec Vincent, à la vue de tous, mettrait cela en péril. Il n'était définitivement pas certain d'avoir les épaules pour assumer tout cela d'un coup et s'en voulait de ne pas avoir assez de courage.

Confusion. Désir. Peur. Tsunami émotionnel.

Il avait besoin d'en parler. Une impulsion soudaine, le besoin d'être conseiller, de se confier et il tapait machinalement le numéro de la seule personne au monde à qui il pouvait tout dire sans risquer d'être jugé. Martin.

« Allo ? »

La voix du reporter était anormalement rauque et Hugo comprit qu'il avait dû le réveiller. Tant pis.

Crazy in loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant