-Samedi matin-
Il est 9 heures, mais vu que c'est le weekend, je laisse les filles dormir un peu. Ce fut une longue semaine; la première semaine après un congé est toujours la plus dure. Elles sont probablement fatiguées des cinq jours qu'elles ont passés à l'école. Moi? Je suis juste content de ne pas travailler aujourd'hui. C'est si bon de savoir que je suis libre pendant deux jours, même si je sais que je devrais travailler pendant cinq jours derrière.
Aujourd'hui, Ollie passe son entretien d'embauche, alors il va me dire comment ça s'est passé. Il m'a dit qu'il passerait à la maison juste après pour m'en parler. C'est son premier boulot sérieux, après tout - même s'il insiste sur le fait que ce n'est que temporaire. J'espère qu'il parviendra à décrocher le job, car si Annie et lui décident de garder le bébé, alors il aura besoin d'un emploi pour les nourrir.
Le silence dans la maison est très appréciable, pour être honnête. Ça change du vacarme habituel qui y règne en semaine grâce aux filles. Honnêtement, on dirait qu'elles ne se reposent jamais les soirs où il y a école le lendemain... Et j'essaye toujours de comprendre pourquoi.
Malheureusement, ce précieux silence est de courte durée, ainsi que le sommeil des filles, car j'entends des cris venant de leur chambre. J'adore le peu de paix et de calme qu'il y a ici. Peut être que je devrais aller voir pourquoi elles se disputent - même si ce n'est pas grand chose, comme d'habitude. Les enfants, de nos jours.
Je me lève du canapé, grimpe les escaliers et arrive devant la chambre des filles. Alors que j'ouvre la porte, davantage de cris retentissent, alors je décide d'indiquer ma présence. "Les filles?", demandais-je, et j'obtiens leur attention. "À quel sujet est-ce que vous vous disputez cette fois?"
On dirait que Miracle est au bord des larmes, et je ne sais pas pourquoi jusqu'à ce qu'elle me montre sa peluche préférée - qui a un bras arraché. "Alfeah a cassé le bras de Deliah!", geint-elle, les yeux brillants de larmes.
Je fronce les sourcils et regarde Alfeah. "Est-ce que c'est vrai, Alfeah?" Je parle calmement, mais elle sait très bien que je suis sérieux.
Puis, les yeux d'Alfeah se remplissent de larmes. "Je ne voulais pas le casser papa, juré!", pleure-t-elle en se précipitant vers moi pour enlacer ma tailler; c'est là qu'elle m'arrive. "On jouait et Deliah s'est coincée dans le tiroir, alors je l'ai tirée, et son bras s'est arraché!"
J'inspire profondément pour rester calme, et me force à sourire gentiment. "Alfeah, chérie, ne t'en fais pas... Ok? Ce n'était qu'un accident." Je regarde Miracle, et j'essuie ses larmes avec mon pouce. "Miracle chérie, Alfeah n'a pas fait exprès de casser le bras de Deliah. Elle essayait de t'aider. Je le réparerai avant que tu ailles au lit; je te le promets. Ok?"
Elles acquiescent toutes les deux, alors je les prends dans mes bras. "Je suis content que vous compreniez. Je vous aime."
Elles me répondent qu'elles m'aiment aussi avant que je ne quitte la pièce pour les laisser jouer ensemble. Vu que Deliah est cassée, j'ai dû la prendre avec moi pour recoudre son bras plus tard.
* * *
J'entends frapper à la porte, ce qui me sort de mon livre. Ça doit être Ollie qui vient me parler de son entretien. Après m'être levé, je me dirige vers la porte d'entrée et l'ouvre sur Ollie. "Salut, fils. Entre."
Il pénètre dans la maison et me suit dans le salon où nous nous asseyons tous les deux. "Ok, alors, dis-moi comment ça s'est passé.", demandais-je. "Papa veut tout savoir."
Il rit de mon enthousiasme et change de position sur le sofa. "Eh bien, je pense qu'ils m'ont apprécié. Ils m'ont posé plein de questions pour me déconcerter, mais j'ai gardé mon calme et j'ai réussi à répondre à tout. Bon sang, j'ai même dû lire un script qu'ils utilisent pour les appels. Mais je pense que je suis en bonne voie.", explique-t-il.
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La Température Monte (Suite de Tu Me Donnes La Fièvre) || Michael Jackson
Fanfic{Traduction de "Temperature's Rising" par @MissJackson777} {Invincible Era - 2001} Voici le récit de la vie du Docteur Michael Jackson et de ses enfants, sept ans plus tard.