Sujet A23 (La fille des eaux/Tome 2)

Chapitre 1

J'étais là, allongée sur ce lit, un lit qui n'était même pas le mien, quand à la chambre, je ne l'avais jamais vu.

Je venais juste de me réveiller d'un long sommeil, sans aucuns souvenirs.

Que s'est-il passé ?

Pourquoi suis-je ici ?

Que m'arrive-t-il ?

J'étais dans une petite salle avec ni portes, ni fenêtres, juste un lit, un lavabo et un miroir accroché au mur.

La pièce était sombre. Les murs, le sol et même le lit sur lequel j'ai dormi était noir, à peine coloré par une lumière artificielle orange qui provenaient d'une petite ampoule suspendu depuis le plafond.

Malgré tout cela, j'étais calme... C'est alors que je me levai en direction du miroir accroché au mur. Je me fixais, stupéfaite de mon reflet. Mes cheveux étaient en bataille, mon visage recouvert d'hématomes et ma lèvre fendue me donnaient l'impression que l'on m'avait battu, avant ou pendant mon sommeil.

Mon amnésie ne m'aidait en rien. Je suis alors partie rincer mon visage même si cela ne m'était pas d'une quelconque utilité. Prise d'un soudain mal de ventre, je m'assis sur le lit. Les heures passaient et la douleur ne partait pas. Je souffrais ! Je n'avais pourtant ni faim, ni mes règles...

Une porte s'ouvrit sans que je ne puisse penser d'avantage à mon mal de ventre. Une forte lumière blanche qui provenait de derrière être porte éclaira la pièce sombre où je me situais, au point d'en avoir mal aux yeux.

Suis-je morte ?

Serait-ce ce fameux tunnel brillant et lumineux dont les gens parlent après un décès ?

Poussée par la curiosité - et parce que je n'avais rien d'autre à faire - j'avançai, en dépit de mon ventre et cette lumière qui, même fermés, me brûlait les yeux.

Je continuais à marcher espérant y trouver la sortie ou même une fin à ce couloir.

J'étais épuisée, j'avais beau avancer je n'avais aucune idée d'où j'allais, j'avais juste cette horrible impression de tourner en rond, surtout que je n'y voyais rien !

Puis la lumière disparue...

Désormais dans une salle blanche avec une porte au fond et un bureau juste en face. C'est ainsi qu'une jeune femme blonde entra et ferma la porte derrière elle, avant de s'assoir sur son siège.

Elle avait un visage enfantin, avec des yeux pétillant et un immense sourire découvrant deux fossettes à vous réchauffer le coeur. Vêtue d'un tailleur bleu ciel avec un badge accroché près de sa boutonnière, on pouvait y lire "LARYSE".

- Installe toi je t'en prie, dit-elle en indiquant la chaise en face de son bureau.

Je m'assis méfiante. Son sourire s'agrandit découvrant des dents blanches parfaitement alignées. J'en eu mal aux joues...

Elle me tendit un verre opaque avant de m'ordonner - gentiment - de boire. J'avalai le liquide d'une traite sans penser à ce qu'il pouvait y contenir.

- Tu peux m'appeler Candice, je suis ici pour faciliter ton intégration au sein de l'établissement.

Elle observa rapidement mon visage sans commentaires.

Faciliter mon accueil ? Tu parles !

- Madame Sauveterres est si honorée d'accueillir la fille d'Alyssa...

À l'entente de ce nom je me fige, Candice l'a senti car elle ne sourit plus, se rendant sûrement compte de sa bêtise.

Alyssa... est-ce ainsi que ma mère s'appelait ?

- Sur ce, voici ton groupe de dortoir, dit-elle en me tendant une feuille où il n'y figurait que des noms mais pas de photos ni d'âges. Les filles sont séparés des garçons, ajoute-t-elle.

Océanie Breslie
Mira Rico
Esther Toucan

- Ton nom n'y figure pas encore, je suis certaine que vous vous entendrez bien !

Je ne faisais plus attention à ce qu'elle disait. Mes yeux restaient figés sur la liste, essayant de replacer les pièces du puzzle.

Cette fiche, son sourire de pimpêche me mettaient en rogne...

- Et qu'est-ce qui vous dit que j'ai envie de rester ici ?

C'était les premiers mots que j'eu prononcé après mon réveil. J'en avais même oublié ma voix que je trouvais étrangement rauque.

Candice, elle, ne semblait pas surprise et souriait d'avantage.

Je rêve...

- Vous êtes incroyable ! soupirai-je, j'ignore ce que je fais ici, où et qui je suis, je me réveille amnésique et blessée et vous en riez ?

Ma vue se brouilla, ma tête tournait. J'essayais de combattre la fatigue qui m'envahissait soudainement.

Candice observa sa montre.

- Plus tôt que prévu.

C'est sûr ces mots que je m'endormis...

•••

Aaaaahhhh !!! Tome 2 !!! Enfin !!!

Ok ok (Respire)...

Bon.

Je suis tellement mais tellement heureuse ! C'est comme quand votre enfant arrive enfin à marcher, c'est une étape dans votre vie quoi ! (J'ai que 15 ans donc non je n'ai pas d'enfants), je tenais juste à remercier tous ceux qui ont lu le tome 1 et ont fait preuve de patiente pour la suite qui est enfin là, il ne me reste plus que quelques chapitres à écrire et je n'aurai qu'à poster le reste.

Je vous embrasse tout plein votre beau visage car vous êtes tous beaux (même toi là bas !)

- Akirenne