Lundi 25 Décembre

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"17 ans, financée, encore au lycée "

Cette phrase résonnait comme le titre d'un mauvais bouquin mais pourtant c'était bien ce qui m'arrivait.

Là allongée dans la chambre qui m'avait toujours accueillie auprès de l'homme que je voulais miens, je n'avais aucun regret...

Je n'ai eu aucune once, ni le moindre même infime regrets quand le soir du 24 Décembre ma mère avait découvert la bague à mon doigt.

Je n'ai eu aucun regret de voir mon père me défendre pendant qu'elle me crachait que j'étais indigne de cette famille.

Aucun quand elle a commencé à faire sa valise prétextant qu'elle en avait marre de mettre sa réputation à mal à cause d'une famille pécheuse.

Mon père n'était qu'un pauvre écrivain qu'elle avait épousé seulement parce qu'il l'avait mise en cloque  et possédait assez de crédit pour lui financer ses études et une vie confortable. En tout cas c'est ce qu'elle voyait quand elle le regardait, pourtant il l'avait défendue de maintes manières différentes et l'aimait comme j'aimais Jonas...

Mon père ne m'héritait pas ça, pas elle...

Se rendre compte à 50 ans que sa femmes n'était à ses côtés que pour son héritage était sûrement dure mais il n'avait pas bouger le petit doigts. Il avait compris que c'était finit depuis longtemps...

Pour la première fois nous avions savouré un vrai Noël, Jonas était avec nous et avait même invité Michaël et son copain. Et même si je lui en voulais encore, j'avais profité de cette soirée et elle resterait à jamais le meilleur 24 Décembre... Nous avions mangé des pizza et regardé les dessins animé de ma sœur.

Mon père n'avait même pas insinué que j'étais enceinte pour vouloir m'unir à Jonas, il avait juste compris que c'était seulement ce que l'on voulait et le respectait. Il respectait aussi que Michaël soit gay et lui avait expliqué que ça ne changeait rien...

J'étais plus que bien, et alors que ma main reposait sur le torse de Jonas je m'étais surprise à songer au futur, à nous dans quelques année, Jonas aurait été un médecin de renom et moi biologiste... On aurait eu 2 enfants, un berger allemand, une villa et une voiture familiale, j'aurais été enceinte de notre troisième enfant et lui aurait préparer un nouvel essaie clinique...

-Tu pense à quoi?

-À nous...

-Comment?

Il tenta de se redresser mais je le maintena à l'aide de ma main gauche sur laquelle trônait sa bague, ma bague...

-Tu doutes?

Je sentais l'inquiétude dans sa voix mais je ne comprenais pas comment il pouvait croire cela...

-Jamais, je t'aime et je veux devenir tienne

Je sentis les battements de son cœur s' accélérer, j'allais le lui répéter encore et encore si ça lui fesait toujours le même effet, et j'aimais trop cette sensation pour arrêter

-Je t'aime et seulement toi, et pas que pour tout ce que tu as fait pour moi Jon... Je t'aimes parce que tu es toi et seulement toi!

Le journal d'une condamnée ( Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant