Plus tard

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Je vais maintenant vous parler au présent, les jours et la fin approche. Il me semble approprié de vous raconter ce dont je me souviens.

Après le départ de Jon, je me souviens avoir perdus quelque chose, malgré tous mes efforts je n'arrive plus à savoir ce que c'étais.

Mais je me suis réveillée ici, je voulais parler mais ma voix ne semblait plus m'appartenir, mon souffle m'était de plus en plus difficile...

Le lit était confortable, les drap d'un blanc persan me brûlaient les yeux et toute cette blancheur me perdait chaque minute un petit peu plus. Micha m'avait apporté sa fille et même si je voulais sourire à sa magnifique boulle seules des larmes m'avaient éprises. Jon avait voulu m'embrasser mais même résultat. Les larmes me diabolisaient. Quand ma petite sur avait fait son entrée je lui avait tourné le dos. Et quand la voix de mon frère avaient résonnait jamais simplement fermé les yeux, de toute ma force j'avais qu'une seule envie, celle d'être seule.

Ils étaient tous venus pour moi, que ce soit les garçons, mon père, même ma mère mais je savais.

Je savais ce qu'il savaient... C'était la fin, la fin, celle qui tenait en 3 putain de lettres.

-Je t'en supplies Léa... J'ai besoin de toi... Viens-tu au moins de m'entendre? -répéta Pach en pleure

De tous c'étais celui qui ne pouvait pas me lâcher, pourtant comme tous les autres il savait mais il n'y arrivait pas et ça me brisait le cur...

-S'il te plais Léa, j'ai juste besoin de toi... C'est sa fille putain! Léa, je vient de te dire qu'Eléonore est la mère de Tissa... J'ai besoin de toi...

Je n'avais donné aucun signe de vie depuis que j'avais entendu le docteur :

"Nous somme désolé, je n'ai jamais vu ça... Votre frère m'avait dit que j'étais le seul à pouvoir vous sauver mais c'est juste pas possible, je suis désolé, vous êtes en phase terminal, il ne vous reste que quelques jours, je vous conseille de tout réglé avant la fin."

Apparemment, ce que je croyais être une simple maladie m'ayant laissé des séquelles, avait finalement laissé la porte à de trop nombreuses infections et mes poumons n'étaient pas seulement faible. Non, j'avait un cancer, phase terminale.

Mon frère avait bataillé dés qu'il l'avait découvert pour ramené le meilleur spécialiste et pendant ce temps tout le monde me mentait. Mes parents avaient choisi pour moi, selon les médecin il n'y avait aucune chance pour que je m'en sorte.

Aucun traitement alors que ce soit Jon ou même eux ils s'étaient arrangé pour me faire prendre des "vitamines", qui étaient là pour me permettre de vivre une vie sans trop de problème en attendant la fin...

Jonas avait toujours sût, et moi je n'étais qu'une idiote...

-S'il te plait Léa... Dis quelque chose...

Je ne voulais plus parler, je voulais disparaître, attendre la fin, le plus vite possible... Mais Pach était le seul qui ne savait pas, alors j'ouvris un bras pour qu'il vienne s'y réfugier. Il ne perdis pas une seule seconde et je laissa encore une fois mes larmes couler sans discontinuer...

-Je suis tellement désole Lélé, tellement... Je ne veux pas te perdre...

-Je sais, je sais....... je sais -répétais-je en fermant les yeux

Ouais tout semblait plus simple, tout est plus simple quand on est au porte de la mort...

J'ai peur, ouais j'ai peur, mais je pense qu'il est peut-être temps finalement. Plus de mensonge, plus de perte, plus d'hypocrisie...

Peu à peu je vis chacun des membres de ma famille, de ce que je croyais ma famille rentrer dans la blanche pièce, ouais c'étais un hôpital, je suis dans un hôpital. Sur chacun de leur visage était dépeinte une émotion bien particulière... Ma sur tenait le coffrait, celui de ma grand mère dans ses mains.

Elle pleurait et fini par lâcher le coffre pour sauter entre moi et Pach. Je ne voulait tellement pas la quitter, mon ange, mon bébé...

Ma mère elle se contenait, à son image, elle semblait préparée et je ne lui en voulait pas... Mon père lui ne me regardait même pas, le regard fixé sur le sol, il me semblait absent et atterré. Le pire c'était Jonas, il savait tout, depuis le début...

Il me regardait avec tellement de douleur, et ne cessai de triturer sa bague, je devait devenir sa femme...

Notre avenir n'avait aucune raison d'être, nous étions pas fait pour être ensemble. Voilà, je l'avait enfin admis. Putain cette homme que j'aimais tant n'aurais jamais dû accepter mon cur.

JAMAIS...

Lorsqu'il monta lui aussi pour me prendre dans ses bras, je ne dis rien. J'avais besoin de sentir sa chaleur contre moi, juste une dernière fois, la dernière fois...

Je ressemblait à un zombi, ma peau avait assimilé la couleur de la chambre comme la sienne...

J'avait de plus en plus de mal à respirer, j'ai de plus en plus de mal à respiré. Et même si mon esprit se rattache à chaque son, mes yeux brise les couleur, mes paupières s'apprête à fermer le rideau.

-Je t'aimerais à jamais Léa...

Le journal d'une condamnée ( Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant