Chapitre : 1

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Le jour où mon histoire pris vie, j'étais près de la fenêtre de ma chambre contemplant le ciel bleu qui trônait au-dessus de Londres. Dans le couloir des cris d'enfants se faisait entendre prenant le dessus sur le silence qui était encore présent quelques minutes auparavant. Dans mon esprit j'avais pensé si fort que ma porte  puisse se fermer que celle-ci dans un claquement sourd s'était refermée d'elle-même. Que ferais-je sans la magie, cette phrase, sans cesse je me la répétais. Mais la porte ne resta pas longtemps fermée, un homme d'un certain âge l'empoignait déjà d'une main puissante.

- « Anna, Anna Pourpre ? » m'interrogeait l'homme qui se tenait maintenant à quelques pas de moi.

- « Oui, mais que puis-je faire pour vous ? », demandais-je, intriguée par cette visite soudaine dont la connaissance de l'homme m'était inconnue.

- « Puis-je ? » m'indiquant d'une main le siège en face de lui dont je ne répondais que d'un signe tête.  « Je me présente, directeur de Poudlard école de sorcellerie du Royaume-Unis. Si je suis ici aujourd'hui, c'est pour parler d'une information des plus confidentielle. »

Je regardais d'un œil intrigué l'homme qui paraissait tout au long de sa démarche d'un sérieux exemplaire.

- « Excusez-moi monsieur, mais en quoi puis-je vous aider dans cette démarche notamment si celle-ci est des plus confidentielle. »

- « Voldemort, avez-vous déjà entendu ce nom ? »

A l'entente de ce nom, je me redisais, un vent glacial me parcourait le dos.

- « D'où je viens monsieur, il est passible de la peine de mort pour avoir osé prononcer le nom de ce monstre. »

- « Je m'en excuse Mlle. Mais si je suis ici devant vous, c'est dans l'obligeance de vous parler de lui. »

- « Dans ce cas ne le faîte pas. » avais-je dis sur un ton plutôt sec ce qui déboussola le visiteur, puis une lueur de tristesse apparu dans ses petits yeux cachés par de petites lunettes rondes.

- « Vous êtes la seule à pouvoir nous sauver, vous êtes la seule qui pourra le comprendre plus que qui compte dans ce monde, vous êtes la seule qui pourra le faire souffrir et vous êtes la seule qui pourra le tuer d'une mort atroce sans pour autant que vous en ressentiez une quelconque peine, car comme lui vous avez connu les misères d'une enfance sans amour, car comme lui vous avez grandi à travers une même vision du monde, mais contraire à lui vous êtes la bonté incarnée et lui l'ange déchu. »

A ces mots, je regardais le directeur sans une quelque conque expression, et ne sachant quoi répondre de ce monologue tiré par les cheveux.

- « Mlle, ce que j'essaie de vous dire c'est que vous seule pouvez retourner dans le temps pour pouvoir en finir avec le monstre dont on ne peut prononcer le nom. Vous êtes la seule qui pourra le torturer physique sans que vous en souffriez en retour. Vous êtes notre seule sauveuse et je doute que vous demander cette requête est d'une insolence, mais comprenez que seule vous peut en être capable. "

- « Comment me connaissez vous, comment l'Ordre me connaît, qui peut connaître l'existence d'une jeune orpheline comme moi ? »

- « Le choixpeau Mlle, c'est lui seul qui nous a prévenu de votre existence, c'est lui qui a déclaré que ce monstre ne pourra être tué de vos mains dont y coulera le sang, le sang du dernier descendant de Salazar Serpentard. Seule vous Mlle. »

Je le regardais, mon expression toujours aussi impartiale pourtant, au fond de moi, sans cesse me tourmentait des questions sans queues ni têtes. Devais-je le suivre, venger la mort de nombreuses âmes pures qui furent anéanties lors de la Grande Bataille Finale. Penser ses mots me firent frissonner, jamais personne ne parlait de cet évènement des plus noir. Je n'étais pas né lorsque cela était arrivé, mais au fond de moi, une douleur se faisait présente comme si une partielle de mon âme y avait été présente.

- « Ma réponse, je pense qu'il n'est pas essentiel que je vous la dise, au fond de vous, vous devez j'en suis sûre déjà la connaître. » à ses mots toujours prononcé dans une froideur, je me levais et laissais ce directeur seul, face à une chaise des plus vides.

L'OrphelineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant