Chapitre : 4

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Une fois devant la salle, je toquais trois coups avant de rentrer. Un petit homme pas plus grand que trois pommes au crâne déchu, se tenait sur l'estrade.

- « Excusez-moi professeur, j'ai été convoquée par le professeur Dumbledore. »

- « Ne vous inquiétiez pas, celui-ci m'avait prévenu de cette entrevu. Mlle Pourpre ravi de vous rencontrer. Je m'excuse mais toutes les places ont déjà été prises par vos petits camardes, vous me verrez donc dans l'obligeance de vous placer à côté de Mr. Jedusor. »

A ce nom je ne pouvais qu'avoir un dégout au fond de ma gorge. Je le regardais sans bougé de ma place. Pourquoi lui, pourquoi ne pouvez-t-il pas être un peu plus sociable avec les gens, ainsi ce ne serait sûrement pas lui qui se tiendrai seul sur cette table.

- « Ne vous inquiétiez pas, Tom n'a jamais mangé quelqu'un en tout cas pas encore. » ne put s'empêcher de dire le professeur, rigolant de sa propre réplique.

Si j'étais vous je n'en serais pas sûre. Je me dirigeais dès lors d'un pas lasse vers la table qui m'était attribuée. Je ne dédaignais pas un regard pour mon nouveau voisin, gardant toute mon attention pour le professeur.

- « Bien, chers élèves nous allons maintenant réaliser un antidote aux poisons courants. Vous allez suivre la recette que je vous expliquer au début du cours. Mlle Pourpre, vous prendrez note sur celui de votre camarade. » .

- « Merci professeur, mais je n'ai pas besoin des notes de mon camarade, la recette,  je la connais bien assez. » répondais-je sur un ton des plus sérieux.

Le silence avait pris place dans la classe. Le monstre ne m'adressa pas un regard mais un sourire narquois c'était dessiné sur ses lèvres. Quant au professeur, celui-ci fut perturber un cours instant avant d'exposer un large sourire.

- « J'aurais donc dans cette classe un second élève brillant. Mr. Jedusor vous avez de la concurrence à ce que je vois. Maintenant que je regarde de plus près, ne feriez-vous pas parti de la même famille, vous vous ressemblez particulièrement bien, que ce soit physiquement que dans vos manies, et puis si Mlle. Pourpre est aussi intelligence que vous Mr. Jedusor, se serait la cerise sur le gâteau. »

Je trouvais à mon goût l'humour du professeur enfin ci on pouvait appeler ça comme ça, un humour très lourd. Comment pouvait-on me m'associer à cet individu immonde, je ne pus retenir un regard noir en direction du professeur qui était à ce moment-là de nouveau tourner vers le tableau.

...

Elle n'était même pas nouvelle d'une journée qu'elle se faisait déjà remarquer par le professeur quand moi j'ai dû montrer de quoi j'étais capable pour qu'il ne dédaignait un regard vers moi. Ce qui sera sûre c'est que rien de bien lui arrivera s'y elle continue son jeux. Et puis comment pouvait-on oser l'associer à lui, cela se voyait bien que tous les séparaient. Il était tout, elle n'était rien. La faire disparaître serait une excellente idée, où pourquoi pas plutôt l'offrir comme sacrifice. Que de bonne idée ai-je là, je ne pouvais être ravi de cette journée.

...

La fin du cours sonnait. Le professeur fut étonné et extrêmement impressionné de ma préparation et je recevais comme il se le devais un optimal et dix points pour ma maison. Jedusor ne m'avait pas adressé un regard tout le long du cours, mais son regard émergé une colère bien présente. Ravi j'étais de l'avoir rendu dans cet état. Je me préparais ainsi avec un moral d'acier à l'affronter lors de notre prochaine cour.

...

Je m'étais amusée toute la matinée. C'était bien la première fois que je cédais à de la gaminerie. Je m'approchais de la table des Serpentard et prenais place. Quelques instant plus tard les filles qui occupaient ma chambre se mirent à mes côtés. A peine installées qu'elles étaient déjà encrées dans une conversation des plus inutile. Je me concentrais sur mon assiette qui me proposait un délice, aussi bon qu'à Beauxbâtons.

- « Anna ! » m'interpellait soudain Druella alors en face de moi.

- « Qui a-t-il ? » demandais-je sans réellement porter attention à elle.

- - « Qu'as-tu fais pour que Jedusor ne cesse de te lancer des regards les plus indescriptibles les uns des autres. »

Je me retournais d'un regard froid vers l'interpellé qui m'observait d'un œil noir. Je lui adressai un sourire narquois avant de remettre toute mon attention sur mon assiette.

- « Ce n'est pas ma faute s'il est bizarre. » finissais-je par répondre.

Elle ne chercha pas à continuer reprenant aussitôt sa conversation avec les autres filles, me laissant enfin en paix avec moi-même et mes questions par centaines. Tous avaient un sens, tous étaient reliés mais en même temps plus rien ne l'étaient. Qui était ce garçon pour moi, pourquoi ne cessaient-il d'apparaitre dans mes rêves. C'est lui, j'en suis sûre, il émiait de lui cette même force, cette même lumière noircit par les démons, tout en lui était identique et le fait qu'il soit son sosie me paraissait impossible, trop de points communs, et puis la même énergie s'extrait de lui lorsque j'étais à ses côtés. Pourquoi ce monstre, qu'elle serait mon lieu avec, serait à cause de cette prophétie ?

L'OrphelineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant