Le Pavillon [YAOI-2WON]

Chapitre 1

Je marchais tranquillement dans le parc qui se trouvait à côté de chez moi quand la pluie se décida à tomber, heureusement je vis un petit pavillon pas loin alors je me décidai à m'assoir sur le banc qui s'y trouvait. Je passai une bonne minute seul à admirer la pluie qui tomba comme des cordes. Comme je m'ennuyais, je regardai mon téléphone pour voir si je n'avais pas reçu de message. C'est à ce moment-là qu'un homme accourut dans le petit pavillon où je me trouvai. Il s'exclama essoufflé :

- "Est-ce que je pourrais m'assoir, s'il vous plait?"

Boulversé par son arrivé soudaine et étonné par le faite qu'il me vouvoie je balbutiai :

- "Ou...oui bien... Bien sûr..."

Il était trempé, ça aurait pu me déranger, mais je m'ennuyais alors il mettait un peu d'ambiance. Un silence parcourut le pavillon, on n'entendait que le bruit de la pluie. Puis il se décida enfin à briser ce silence.

-"Tu viens souvent ici?"

-"Euhm, tous les mercredis" répondis-je timidement.

-"Moi c'est la première fois, car j'ai déménagé il y a peu dans le coin" dit-il en me fixant.

Je rougis, ce qui le fit sourire.

-"Je pense que je viendrai tous les mercredis alors !" s'exclama-t-il.

Je rougis encore plus, il me faisait beaucoup d'effet. Je regardai mes pieds. C'est un inconnu, je ne devrais pas lui parler. Mais plus je pensai ça, plus je rougis. C'est la première fois qu'un inconnu me parle, et comme je suis quelqu'un de timide tout ça me déstabilise. Soudain, je sentis sa main se poser sur ma jambe, je le regardai, il me répondit par un sourire et dit :

-"Ne soit pas si timide..."

-"Je.. je ... désolé"

-"Ne sois pas désolé, je comprends"

Il avait l'air sympathique, mais il m'impressionnait beaucoup. Je sentais son odeur masculine qui me fit succomber. Il avait l'air imposant et assez musclé, je me demandai vraiment quel genre de personne ça pouvait être. Soudain il se souleva et déclara :

-"je dois y aller à mercredi prochain !"

-"Aurevoir... Monsieur"

-"Appelle-moi Wonho !" dit-il en souriant à vent de s'en aller.

Je restai là encore une demi-heure avant que la pluie ne cesse complètement, mais une question me trottait : Wonho était-il son vrai prénom ?