La race humaine est pervertie. Telle est ma conviction. Une conviction profonde. Pour laquelle j’agis. Je suis bien conscient que je ne pourrai pas résoudre cette immense problématique seul. Mais si chacun n’agit pas, il ne se passera jamais rien. C’est pour cela que je fais ma part du travail. J’ai longuement observé les Hommes. J’ai réfléchit durant de longues heures au meilleur moyen d’aider cette race. J’en suis donc arrivé à la conclusion que l’on ne peut pas aider l’humain. Il est trop égoïste, trop prétentieux, trop centré sur lui-même pour qu’on puisse lui apporter une quelconque aide. La seule solution que j’ai trouvée c’est donc d’éradiquer petit à petit la race. L’humain ne se rend même pas compte de toute sa perversité, de son caractère obscène. Il ne cherche qu’à se reproduire, manger, et parallèlement, à réussir.
Et dans ce monde ou l’humain pullule, la pièce maitresse est la femme. C’est l’être suprême qui permet de donner la vie. C’est la chose qui perpétue la race. C’est donc ma cible. Ce sont des proies faciles, des petits poissons innocents et naïf.
La première fois, lors de ma prise de conscience, j’étais tranquillement installé à une table au fond d’un petit café tranquille quand, deux de ces êtres ont eu la mauvaise idée de s’assoir à la table juste derrière moi. Elles ont commencé à piailler, à pousser de petits cris aigues et insupportables. C’est alors que j’ai eu comme une révélation, une pulsion. Ces deux femmes, n’avaient pas lieu d’exister. Elles étaient, dans l’instant présent, toutes les raisons de la chute fatale et inévitable de leur propre race. Elles représentaient à elle seules, tout le mal que j’ai vu, d’un coup, en l’humains. Suite à leur petit rendez-vous, j’en ait suivie une, au hasard. J’ai donc commencé par l’enlever, au détour d’une rue. C’était la brune, celle qui riait fort. Elle s’est débattue, elle a pleuré. Je l’ai emmené chez une grande tante a moi, décédée il y a plusieurs mois maintetnant mais dont la maison restait inoccupée et invendue. Je l’ai descendu à la cave et je l’ai laissé la, je ne supportais plus tous ces cris, ces plaintes inlassables. Au bout d’un peu plus d’un jour, quand elle s’était bien calmé, je suis redescendu, je lui aie apporté un peu d’eau. Elle était dans un coin, recroquevillée sur elle-même. Elle ne ressemblait plus du tout à la belle jeune fille que j’avais enlevé quelques jours avant. Elle avait les cheveux très emmêlés, sont maquillage avait coulé, laissant des traces noires sur ses joues. Je me suis approché pour l’admirer de plus près. J’ai pu voir son visage, ses yeux plein de haine qui fixait les miens. Au bout d’une dizaines de secondes, elle s’est dégagée de ma poigne d’un geste brusque de la tête. Fermement, je l’ai reprise et l’ai forcée à me regarder. Elle a alors pris une décision qui n’allait pas jouer en sa faveur, une mauvaise décision : elle m’a craché au visage. Sur le coup, je n’ai pas réagi, m’essuyant simplement la face du revers de la main. Je suis sortie de la pièce, la laissant à nouveau dans le noir complet. Ce qu’elle ne savait pas encore, c’est que j’allais largement prendre ma vengeance.
C’est ainsi que le soir même, lui apportant un petit bouillon trouvé au fond d’un placard, je l’ai observé. Elle avalait ce liquide a une vitesse folle. Lorsqu’elle eut fini, je l’ai attrapé par les cheveux, la trainant presque, jusque dans une pièce voisine. J’y avait disposé toute ma mise en scène. Je me suis réjoui en voyant passer dans ses pauvres petits yeux de biche une stupéfaction puis une peur intarissable. Il n’y avait pourtant dans cette pièce, rien de bien impressionnant. Un vieux fauteuil en cuir était disposé la, au-dessus duquel pendait une lampe simple, au fils dénudés, ainsi qu’une vieille table roulante en fer, dans un coin. Je l’ai presque jeté sur le fauteuil puis ait entrepris de la déshabiller, ne lui laissant que ses sous vêtement. Elle n’était plus vêtue que d’un soutien-gorge en dentelle fine et noir et d’une culotte assortie, mais ce n’était pas sa demi nudité qui m’intéressait, loin de là, ce que je voulais avant qu’elle ne meure, c’était de la posséder, et de sentir l’infériorité de ces êtres. Lui faire sentir qu’elle n’avait pas la main, a aucun moment. Lui faire sentir que je pouvais faire d’elle ce que je voulais. Lui faire ressentir cela, peut m’importais les moyens.
Déjà, allongée sur le fauteuil, elle tremblait : de froid, de peur. Maintenant, elle était toute entière à ma disposition. Qu’allais-je faire ? de toutes manière sa destinée était de mourir, ce serait la seule fin possible au chapitre. Je me suis assis à côté d’elle, sur une chaise qui était là. Elle avait les yeux fermés et respirait de manière saccadée. Avec un plaisir certain, je me suis mis à lui chuchoter à l’oreille, lui disant qu’elle ne pouvait plus rien faire, qu’elle était a moi, que je pouvais faire ce que je voulais d’elle et donc, que bien sûr, j’allais la tuer mais avant, j’allais la garder un peu. Lui disant cela, j’ai pris un peigne et je lui aie démêlé les cheveux. Ils étaient sales, je les aie donc lavés aussi, frottant avec le shampoing de manière brutale, n’ayant aucune pitié pour son cuire chevelue qui saignait d’ailleurs par endroit. Il y avait en effet, plusieurs mèches de cheveux, malencontreusement arrachées, qui étaient éparpillées sur le sol bétonné. Continuant à lui parler, je lui aie demandé son prénom. Elle m’a répondu Alicia. C’était faux. Son vrai prénom était Héloïse. Je l’avais lu sur sa carte d’identité. Cette petite maligne ne savait pas à qui elle avait à faire. Mon poing s’est levé au-dessus de son beau visage et, s’abattant dessus, je hurlais « c’est faux ! tu mens sale garce ! » le coup avait été tellement fort qu’elle s’est retrouve propulsé par terre. J’aurai pu, et j’aurai même dû frapper plus fort, mais il fallait qu’elle vive encore une semaine environ cette petite.
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Ce Jour-là
RandomAnna est une jeune fille ordinnaire. Bonne élève et bien entourée. Personne n'aurait pu imaginer ce qui lui est arrivée. C'est le genre de chose dont on pense que ça n'arrive qu'au autres. Cette histoire est composée de plusieurs textes. En fait ce...