Sa pommette saignait mais sans y prêter grande attention, j'ai fais le tour du siège et l’empoignant par le bras, je l’ai jeté, dans un élan de rage, là où elle était assise quelques minutes plus tôt. Tout en lui continuant de lui démêler les cheveux, je lui parlais. J’avais découvert de lui parler la terrifiait encore plus et depuis que je l’appelais par son vrai nom, elle en tremblait. Ses cheveux étaient long. Trop long. N’ayant pas la patience de les lui démêler encore, je pris un ciseau et je lui coupais tout. Il ne lui restait plus de quelques centimètres. Ce geste, aussi insignifiant soit-il lui prouvait encore une fois que j’étais maitre d’elle, maitre de son corps, je pouvais en faire ce que je voulais. J’entrepris ensuite de la laver. La poussant par terre, j’allumais le jet d’eau. Elle était extrêmement froide. La créature eut le réflexe de se mettre en boule, mais ce n’était pas ce que j’avais envisagé. A coup de coup de pied et de paroles brusques, je la fis s’allonger sur le dos. Sa peau, dénudée par endroit à cause du tissu fin de ses vêtements, devenait blanche et légèrement bleue. L’eau ruisselait, suivant admirablement bien les contours de son corps. Son corps de femme, rond, élancée, parfaitement proportionné. Après un dernier coup de jet dans le visage, je la ramenais, en la trainant tel un boulet jusqu’à sa pièce. Elle n’était plus tout à fait consciente mais pas inconsciente. Je la dominais, je le savais, elle ne tenterait plus rien pour me dépasser, j’étais puissant, elle était faible. J’étais intelligent, elle était idiote. J’étais tout, elle n’était plus rien.
Je passais les jours suivant la regarder, elle ne faisait rien, pourtant elle me fascinait profondément. Au fil du temps, elle maigrissait, au fil du temps, elle mourait, ce n’étais plus qu’un cadavre encore vivant. Parfois je lui caressais la joue de bout des doigts, ou je passais mes mains énormes sur les côtes anormalement apparentes, puis sur son ventre. Désespérée, elle arrivait cependant a murmurer d’une voix rauque quelques mot comme « eau » ou « nourriture ». Évidemment, je ne faisais rien de ce qu’elle me demandais. Une fois, elle m’a même dit « tuez-moi, s’il vous plait tuez-moi ». Voilà ou en arrive la femme. Ce pauvre être chétif et faible. Et c’est exactement pour cette raison que je repoussais toujours l’acte cet acte qui provoquais pourtant en moi une telle jouissance, une telle excitation. Ce jour arrivera bientôt de toute façon, je pouvais donc attendre encore un peu. De toute manière, j’aimais la regarder. Cela faisait presque une semaine que je l’avais arrachée à sa vie normale. Une semaine bientôt qu’elle était enfermée dans cette caves, ce trou à rats humide et noir. Cela m’était ben égal, qu’elle soit ici ou ailleurs, cet être chétif ne méritait en aucun ça de vivre. Cet être si faible, si lâche, si arrogant, si insupportable et qui pourtant perpétue la race humaine depuis des millénaires. Observer cette jeune femme, si belle, si innocente me calme. Voir son agonie me rend plus fort. Ces râles incessant, ses plaintes aiguës et répétés me font ressentir de la joie. Je n’y peut rien, c’est comme si ces sensations étaient en moi. Ancrées, depuis longtemps tout au fond de mon âme. Aujourd’hui cet aspect de ma personnalité peut enfin s’exprimer c’est l’instinct qui me guide. Chaque fois que je la vois, chaque fois que j’ai évier de la toucher, je perds le contrôle. Je me laisse guider par cet instinct ravageur et inexorable. Je ne suis plus maître ni de mes gestes ni de mes pensées encore moins de mon corps et de tout ce qui me constitue. Néanmoins c est pas pour cela que je regrette mes actes. Au contraire, je les approuves et continu min ascension. Vous direz que j’aurai pu tuer cette créature plus rapidement, en prendre une autre, recommencer et ainsi de suite. En effet cela m’aurait permis d’avancer plus rapidement dans mon travail, mais je préfère ma méthode. Je vu sentir que j’ai le dessus et surtout je veux qu’elle sente qu’elle n’est rien, qu’une poussière inutile. Non pas que je sois sadique de prendre du plaisir à cela mais je remet juste les choses la ou elles devraient être. N’oubliez pas que la femme n’est sur cette terre seulement grâce à sa fécondité. Rien de plus.
VOUS LISEZ
Ce Jour-là
De TodoAnna est une jeune fille ordinnaire. Bonne élève et bien entourée. Personne n'aurait pu imaginer ce qui lui est arrivée. C'est le genre de chose dont on pense que ça n'arrive qu'au autres. Cette histoire est composée de plusieurs textes. En fait ce...