~Attention, je préviens, ce chapitre est violent de part les descriptions qui sont un peu crues (surtout au début). Par ailleurs je rappelle que l'histoire est fictive et qu'aucun propos n'est à prendre au sérieux. Bonne lecture ! ~
Le matin du cinquième jour, j'étais encore en train d'admirer ma créature. Admirer est un bien grand mots car la pauvre ne ressemblais plus à rien. Son corps svelte était recroquevillé dans un coins de la pièce. Elle ne dormait pas. Elle ne dormait jamais je crois. La fatigue accumulée avait créé de grande poches qui viraient au bleu violet sous chacun de ses yeux. Son oeil gauche était extrêmement gonflé au point de former sa tête. Ces cheveux rasés étaient sales, plein de terre et de crasse. Elle avait les joues creuses et les pommettes saillante et pleine de son sang qu'elle n'avait même pas pris soin d'essuyer. Tout paraissait surdimensionné pour son visage. Ces yeux etaient pareils à deux trous noirs béants qui ne laissaient plus rien transparaître. Tel deux trous noirs immenses, ils étaient vides d'expression. Ces yeux qui, pourtant, renvoyaient il n'y a pas si longtemps autant de peur, de peine et de tristesse, ces yeux que j'aimais tant fixent maintenant le mur toute la journée. Le bleu qui remplissait ses pupilles n'est maintenant qu'une nuance de gris éteint. Ces mains étaient comme les mains d'un pantins, tel de vulgaires bouts de boire cassés, s'articulant avec difficulté et dans la douleur. Ces ongles sont plein de terre d'avoir gratté le mur, sa peau est craquelée à cause du froid humide qui règne ici. Ses jambes étaient elles aussi tellement fines qu'elle ne pouvaient plus supporter son maigre poids. Dans la continuité de ses deux membres inférieur; ses pieds paraissaient comme tordu, chaque os ressortant de manière anormale du fait de sa maigreur extrême. Tous sont corps de disloquait, ses muscles, avec l'absence de nouriture, avaient disparus. Ses côtes étaient si apparentes qu'on pouvait les compter. Son ventre à peau blanche et terne était à la fois gonflé et extrêmement maigre. Son corps n'était que la coquille abîmée et épuisée qui abritait le reste de son âme. Cela fait plus de trois jours qu'elle n'avait pas bougé d'un centimètre. Je pense qu'elle ne peut plus, ses muscles, trop faibles, ont abandonnés le reste de son corps. Ils ont laissé tombé la partie. Patient, le petit poisson attendait la mort, sa mort, là, tapis dans son coin. Respirer semblait devenir une source de douleur et difficulté. Cette chose pourtant si essentielle à la vie. Cette chose qu'elle semblait vouloir stopper à chaque moment. A chaque seconde elle faiblissait un peu plus. A chaque seconde elle partait un peu plus. A chaque seconde elle se résignait un peu plus. A chaque seconde elle se relâchait un peu plus. A chaque seconde mon regard brillait un peu plus. Fier de ce que j'avait fait. Cette femme n'était plus une femme. Ce n'était plus rien. Elle était réduite au néant, n'avait plus rien à quoi se raccrocher à part la mort. Elle allait bientôt creuver, si ce n'était pas déjà fait. Cet être orgueilleux et d'habitude ampli de fierté ne réagissait même plus lorsque je la traînait sur le sol dur, lorsque la paume de ma main venait s'abattre avec violence sur son visage saillant. Elle ne bougeait pas non plus lorsque mes phalanges entraient en contact avec son arcade. Impuissante, elle s'écroulait au sol, sous mes coups toujours plus fort. Cette cette pluie de rage qui s'abattait sur elle. Je pouvais entendre le bruit de son corps lorsqu'il s'écrasait sur le béton, lorsque mon poing s'abattait sur sa face. Impuissante, elle assistait de l'intérieur à la dégradation de son beau visage. La joue contre le sol froid, la pommette ensanglantée, elle attendait le prochain coup sûr sa mâchoire ou peut être sur l'oeil. Le fait qu'elle ne réagisse pas n'était pas parce qu'elle ne souffrait pas car son corps était couvert de bleus; mais elle n'avait plus la force de luter. Elle ne peut pas lutter en tant que femme contre un être supérieur à elle. Qu'est ce que j'y peux ? Chacun a ses limites, particulièrement les femmes. Elles sont faites pour être soumises et obéissantes. L'histoire n'aurait jamais dû leur donner tous les droits quelles ont aujourd'hui. Sans quoi tous les problèmes dont elle sont là source pur n'auraient pas lieu d'être. Et maintenant, la voilà tapis dans le coin d'une pièce sombre et insalubre, n'ayant pas mangé depuis presque une semaine. La voilà traité à la maniere d'un animal indésirable. C'est la façon dont les hommes traitent les hommes. Je ne suis pas pire que mes frères qui sont partis à la guerre. S'entre-tuer, se charcuter, se torturer. Je remplit ma mission au même titre qu'eux. Inconsciemment notre mission est commune. Alors qu'eux éradiquent leur propre race sans même s'en rendre compte, je tue ma propre race consciemment et pour le bien de la planète. L'homme est néfaste. Pour lui même et pour tout ce qui l'entoure. Il ne respecte rien et est égoïste. Quelle est l'utilité de faire perdurer la vie dans ces conditions ?
***
À l'aube du 13ème jour j'allais, comme tous les matins, rendre visite à la loque qui était dans ma cave. J'ouvris la porte dans un grand fracas qui ne la fit pas ciller. Elle ne bougea pas non plus en entendant le bruit de mes bottes sur le sol en béton, ni lorsque mon pied entra en contact avec ses jambe. Pauvre petite. D'un deuxième coup de pied dans les côtes, je la fit se retourner. Elle était molle, comme inconsciente. Les paupière clauses, le visage livide, la bouche entrouverte. Je l'observai de longues minutes. Mon cervaux ne voulait pas admettre l'éventualité de cette fatalité. Il ne voulait pas penser qu'elle pouvait être morte. Pas maintenant. Pas déjà. Sous le choque et le coeur battant, je me baissait à son nivaux et tentais de trouver son poul. Impossible. Je tentais de détecter les battement de son coeur. Impossible. Elle était donc....morte. j'avais devant moi un véritable cadavre et non plus une humaine humiliée et souffrante. Pas une seule once de remord ne s'insinuait en moi, seulement de l'affolement. L'affolement d'une folie qui me prend au tripes, qui remonte jusqu'à mon cervaux. Une folie qui criait partout dans mon corps l'évidence du plaisir que j'avais pris avec ce premier poisson. Une folie qui rependais à la vitesse de la lumière la fatalité de la récidive prochaine. Mais avant tout, il fallait que j'expose le corps. Oui c'est bien cela, je voulais que le monde entier voie ce que j'avais accomplit. Que le monde entier prenne conscience de l'auto destruction de l'homme par l'homme. J'ai donc mis des gants et j'ai meticulement nettoyé le corps sans vie de cette fille. Je n'oubliais aucune partie, aucun recoin. Personne ne pourrai trouver mes traces. Je la desabillais entièrement avant de l'enrouleur dans un draps noir. Il était encore tôt. Peut être cinq ou six heure du matin. Je n'aurai aucun mal à exposer mon oeuvre dans le parc principal de la ville non loin d'ici. Je savais précisément ce que je voulais faire. Je garrai ma voiture en forêt afin de ne pas être repère par les caméras de surveillance et entrepris d'escalader lancien portail du parc. Il se trouvais à l'arrière, plus personne ne l'utilisais et donc il n'étais pas surveillé. Ce fut une vrai galère de passer par dessus avec le cadavre. Une fois au milieu du parc, je plaçais le drap dans la fontaine et le dépliais. Je disposais ensuite le corps d'une manière particulière, les bras ouvert tournés vers le ciel, les yeux ouverts et la tête levée vers le ciel elle aussi. Je plaçais ensuite les jambes pliées du même côté sans pour autant quelles ne se superposent. Après un dernier regard, j'abandonneais ici ma première oeuvre non sans une pointe de fierté et de nostalgie.
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Ce Jour-là
RandomAnna est une jeune fille ordinnaire. Bonne élève et bien entourée. Personne n'aurait pu imaginer ce qui lui est arrivée. C'est le genre de chose dont on pense que ça n'arrive qu'au autres. Cette histoire est composée de plusieurs textes. En fait ce...