Le temps s'écoule lentement loin de toi

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Ilfixait intensément l'horloge, observant chaque mouvement desaiguilles. Sa jambe tressautait contre le sol, sa main tapotait surle bureau. Il ne pouvait plus rester en place, le temps défilaittrop lentement à son goût. Sa patience était à bout, il allaitpéter un câble. Sa concentration avait depuis longtemps cessé delui obéir s'intéressant à tout autour de lui sauf le cours qui sedéroulait devant lui.

Il y eu un soupir à côtés de lui, Scott,qui le fixait à présent, il pince le bras pour qu'il cesse des'agiter ainsi. Mais quel idée aussi de rajouter deux heures dephysique, un vendredi après-midi, en dernière heure juste avant lesvacances d'été. Satané de Prof sadique pensa Stiles. Ce profcontinuera éternellement de les persécuter car oui à ce stade là,c'était de la persécution, de la torture.
Un nouveau regard surl'horloge, plus que dix minutes et il serait libre, le paradis luiouvrirait ses portes. Il fixa une nouvelle fois le paysage à traversla fenêtre. Rien de bien intéressant, un ciel bleu, ou rayonnait lesoleil de ses rayons UV, quelques oiseaux volaient librement. Au sol,une étendue d'herbe recouvert de fleurs diverses, des arbresétendant leurs ombres, puis des chemins de béton, l'entrée dulycée, son regard remonta jusqu'à l'allée principale et auparking. Diverse voiture était garé mais une attira son attention,de couloir noir, brillant au soleil, une camaro... Sa joie décuplaet une certaine personne, très sexy pour Stiles qui le dévora desyeux, était appuyé sur le capot.
Un coup de coude lui arracha unson plaintif, il se retourna rapidement mais pas assez pour qu'uncertain professeur le remarque:
- Mr.Stilinsky, je vous dérangepeut être ?
Il avait oublié ce détail, il rencontra ainsi unregard dédaigneux dirigé vers lui. Pas d'heure de colles'il-vous-plaît, que quelqu'un ai pitié de moi furent les seulespensées de l'humain à cet instant. Il vit un rictus franchir leslèvres et un regard sadique du prof.
Il était foutu, quequelqu'un vienne le sauver, sourwolf, ou es-tu lorsqu'on a besoin detoi !
Comme si une force mystique l'avait entendu, Avant que leprof ne prononce sa sentence, la sonnerie retentit dans tout lelycée. Il rangea le plus vite possible ses affaires et vouludéguerpir de la salle.
- Mr.Stilinsky, je voie que la chance estavec vous cette fois....
Scott vient lui attraper le brasavant que le professeur ne revienne sur sa parole et l'entraîna encourant vers la sortie, vers la liberté et les vacances. Il putentendre tout de même une dernière parole de la part de sonprofesseur:
- Passaient de bonnes vacances et à l'annéeprochaine.....
Une fois les portes du bâtiment principal franchi,ils se précipitèrent vers le parking où ils virent au loin lameute rassemblée autour d'une certaine camaro noire garée à côtéd'une jeep bleu. Scott se jeta directement sur Isaac lui ébouriffantles cheveux tandis que Jackson et Lydia se moquaient de lui. Stilesse rapprocha doucement d'un certain alpha, appuyé avec nonchalancecontre sa voiture qui le suivait du regard depuis qu'il était sortide l'établissement. En quelque seconde il se retrouva plaquer contrele torse de celui-ci. La tête du loup plongeant dans son cou et sesbras lui entourant la taille. Il se sentait en sécurité et aimédans ses bras. Ils relevèrent la tête un sourire idiot collé àses lèvres, l'hyperactif était heureux, c'était enfin les vacanceset il pouvait enfin profiter de son loup et de sa famille.

Un Humain et des LoupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant