Opération papa stilinski.

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Il reste là, au milieu de cette pièce qu'il avait saccagé. Il avait fait tout volé, balançant tout ce qui s'était trouvé à porter demain. Après cette immense rage qui avait parcouru ses veines. Il se sentait vide. Il n'avait plus de force. Recroquevillé sur lui même en plein milieu du salon. Les photos dont le verre était fissuré s'éparpillent en de nombreux éclats. Une armoire poussée, prête à tomber, les meubles renversés. Tout objet de décorations était éparpillé sur le sol. Il avait la main droite écorchée, couper par le verre dont un éclat était resté planté dans la blessure principale. Son visage était d'une tristesse infinie et les larmes coulaient encore alors que les yeux étaient rouges, de sang. Recroquevillé sur le sol, tel un enfant apeuré, brisé. Voilà comment John Stilinski retrouva son fils un soir alors qu'il venait de finir plutôt son service.

Il fit abstraction du carnage régnant dans la pièce et se jeta sur son fils pour le serrer dans ses bras. Tentant de calmer le jeune, il lui sécha les joues baignées de larmes, caressant ses cheveux. Qu'était-il arrivé à son fils, il l'avait vu partir, le matin même, gaiement accompagné de Scott qui avait passé la nuit chez eux, ce qui se faisait rare en ce moment. Et voilà qu'il le retrouve dans cet état pitoyable. Les tremblements s'espacèrent de plus en plus chez l'adolescent, il le souleva donc raffermissant sa prise. Le shérif le porta jusqu'à sa chambre, le déposant dans le lit sous les draps. il chuchota à l'oreille du brun,

– Repose-toi, je suis là, ne t'inquiète pas, dors maintenant. On en parlera plus tard.

Il put entendre un soupir de soulagement et il le vit s'installer plus confortablement, déposant un baiser sur la trempe, il quitta rapidement la chambre.

Redescendant au rez-de-chaussée, il commença à ranger les dégâts, son fils n'avait jamais fait une crise d'une telle ampleur, jusqu'au point de ravager un piège, jamais. Il ramassa les portraits de famille et tomba sur celui de sa femme, son regard renvoya une infime partie de la douleur qui l'habité. — Qu'est-il arrivé à Stiles, dit moi Claudia, pourquoi notre bébé souffre-t-il encore, ai-je fait, encore, quelque chose de travers. Son regard fut ensuite attiré par quelque chose au sol, il retrouva ainsi un téléphone, brisé, comme si l'on avait volontairement frappé dedans puis balancé dans tous les sens. Il ne reconnaissait pas l'appareil, ce n'était pas celui de son fils. Il avait besoin de réponses et pour cela il n'avait qu'une personne qui pourrait peut-être lui en apporter. Il tenta alors de joindre Scott, mais il n'eut aucune réponse tombant sur sa messagerie. Il fut contraint par la suite d'appeler Mélissa pour savoir où était son rejeton.

– Un problème ? ils se sont encore disputés ou fait une connerie ensemble ? n'essaye même pas de me cacher quelque chose John ! répondit la voix de Mélissa.

– Non, ne t'inquiète pas, j'avais juste besoin de parler à Scott de quelque chose

– d'accord... Il est chez Allison se soir je lui envoie un message pour qu'il te contacte au plus vite. Il finit de ranger et retourna voir son fils, il n'aimait vraiment pas de le voir ainsi. Il le revoyait ainsi après la disparition de sa femme. Il laissa un post-it sur le frigo.

« Parti botter le cul poilu des méchants loups,

Je reviens plus tard ne t'inquiète pas.

PS : Mange quelque chose, il reste un sandwich au frigo.

pps:repose toi

ton père »

Le shérif enfila son blouson, rechargea son arme de balle en argent plus un chargeur plein, l'aconit c'est trop gentil et il ne voulait pas être gentil. Montant rapidement dans sa voiture, il prit la direction de la tanière des loups. Il était l'heure d'aller chasser et de revenir avec un beau tapis en peau de loups.

Il monta rapidement les escaliers menant à l'appartement, de la musique se diffusait dans un volume bien trop élevé. Il frappa fortement à la porte, et c'est une Lydia très surprise de sa présente qui vint lui ouvrir. Il lui passa devant sans aucun geste vers elle, il y avait carrément une soirée au loft et l'alpha qu'était le Hale ne devait pas avoir du donner son accord, allumant sa torche dans l'entrée et s'approchant du compteur électrique, il baissa l'interrupteur, tout fut plongé dans le noir et la musique coupa courts.

– La fête est finie les gosses, rentré chez vous vous couchés avant queue n'appelle vos parents et mes agents pour tous vous arrêter. Grand blanc, puis un grand remue-ménage quand tous se précipitèrent vers la sortie. Il rattrapa Danny et Jackson au passage, les obligeant à s'asseoir sur le canapé accompagné de Lydia qui avait buggé depuis l'entrée du Stilinski. Il trouva ensuite Scott et Allison dans la cuisine — vous bougez et je vous laisse dans une cellule au poste pendant une semaine ! Les jumeaux retrouvés, il vira un couple occupé dans la salle de bain puis trouva le dernier qu'il chercher, Issac, dans sa chambre, des boules quies et une boite de somnifère mélangées à des cachets d'aconit, mélange spécial de Stiles pour grandes insomnies lougaresque. Le bêta ne se réveillera pas avant des heures. Il était donc rayé de sa liste des suspects. Il restait plus que l'alpha et l'oncle psychopathe manquant à l'appel. Il redescendit donc de l'étage, au moins il avait pris ses menaces avec sérieux aucun n'avait bougé d'un centimètre depuis qu'il était monté.

– Très bien, je veux que vous m'expliquer ce qui c'est passer avec mon fils et dans les moindres détails ! Il semblait surpris.-Bien sur certain de vos parents sont déjà prévenu, mais pas pour d'autre, si vous médisez tout et répondez a mes questions maintenant je pourrais être clément sur ma punition... Donc, qu'avez-vous fait à Stiles ? Ouest Derek ? Et bordel pourquoi il y a il eut une fête ici ? Et surtout, ne me prenez pas pour un idiot, la porte claqua derrière lui, Chris argent dans toute sa splendeur suivit de Mélissa argent, réunion parental, aucun salut, le regard noir ils se placèrent sans un mot dernière le shérif fusillant du regard leur progéniture, sa aller chauffer coté Mccall et argent après ça. Il n'eut pas le temps de continuer que la porte se rouvrit à nouveau, imposant une aura sombre et sauvage faisant couiner la meute. L'alpha était arrivé, yeux carmin luisant et sur le point de se transformer, il porté quelqu'un contre sa poitrine, Stiles...

Il grogna, un son bestial rempli de colère et promesse d'un long moment de souffrance punitive pour la meute plus tard. Cela fit frémir toutes les personnes de la pièce, il passa à côté d'eux sans détourner le regard et continua sont chemin jusqu'à l'étage. Revenant vers eux très vite. Il se plaça derrière John, un regard noir vers ses bêtas. Puis-je vous parler shérif ? Se retrouvant dans la cuisine, la radio allumée pour parasiter toute oreille lupine indiscrète, - je suis passé chez vous pour déposer des livres que m'avait demandé votre fils et je l'ai retrouvé en panique et désorientée, j'ai pris la décision de le ramener ici vu que vous n'étiez pas présent et que c'est mieux dans ces moments la qu'il soit protégé par la meute. Je ne sais rien de ce qu'il s'est passé, je viens juste de rentrer il y a trois heures de New York avec Peter et j'ai dû déposer Peter et régler des affaires avec Deaton avant d'aller chez vous.

– J'ai compris Derek, dit-il, en lui tapotant l'épaule, pour tout savoir moi non plus je ne sais pas ce qui se passe, tu aurais dû le voir dans l'état où je l'ai trouvé. Je ne sais pas ce qu'on fait ces idiots, mais je vais avoir la fin de l'histoire, parole de stilinsky.

Se séparant, Derek prit une dernière fois la parole : – je vous laisse vous occuper d'eux, Stiles a besoin de repos et je dois m'occuper d'Issac aussi, je me charge de lui, faite moi confiance. Puis l'alpha lui tourna le dos pour rejoindre l'étage.

John ne put que hocher la tête, depuis longtemps il avait appris à faire confiance aux Hale, avec tous les babillages de Stiles et les rencontres forcées transformée en repas quotidien et débats, tous les vendredis soir devant un match de baseball. Il sait que Derek ne voudra jamais de mal à Stiles, c'est même plutôt le contraire voir la relation exiguë qu'entretenait son fils avec le loup.

Revenant dans la pièce, il put voir qu'Allison avait le bras tenu par son père et qu'elle se retenait de pleurer — Nous nous en allons, je crois que cette jeune fille en a assez fait pour ce soir, elle sera punie en conséquence. Ainsi l'argent poussa sa fille vers la sortie laissant le shérif et les adolescents.

– À nous les jeunes, je crois que vous avez quelque chose à me raconter, appuyant un regard sur chacun, très déçu envers Scott qui se mordait les lèvres. Il se posa devant eux sur une chaise et exposant fièrement son arme.

– Le premier qui bouge et tente de s'enfuir finit en tapis pour mon salon !

Un Humain et des LoupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant