Mon choix (Adrinette)

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Je m'écroule à même le sol. Un coup. Deux coups. Trois coups. Je commence à sentir le sang se promener hors de mon échine, je sens l'humidité de ce flux me toucher tandis que je suis allongée sur le sol usé. Un liquide s'enfuit de mon dos et vient tranquillement traverser mes jambes nues. Cette sensation de peur qui m'envahit comme à chaque fois que je l'entends s'énerver. Il est là. Il se délecte de ma souffrance. Il veut que je lui obéisse, que je sois à lui pour l'éternité comme il dit. Ma peur face à son être se transforme en rage. Je ne peux rien faire. Quatre coups. Il m'oblige à les compter, pour prouver que je lui suis soumise. Pour son petit plaisir personnel. Mon visage est déchiré par de nombreuses coupures, et le goût du sang, ce goût cuivré, emplit ma bouche. Mes yeux montrant une éternelle fatigue, et mes cernes prouvant les innombrables nuits de souffrance. Mes cheveux bruns éparpillés sur le sol, se confondant avec la couleur marquante du sang versé. Je me retrouve à nouveau dans cette situation, sans rien pour me défendre, à attendre sa colère s'évanouir. Je ne suis qu'un pantin, ayant peur de la moindre erreur qu'il peut commettre. Et j'attends. J'attends la mort m'accueillir, bien que cette salope mais laissé en plan. Décidément, personne ne veut de moi. Rectification : les gens qui m'aiment font tout pour me faire vivre un véritable enfer. D'abord Nino. Nino, oh, que dire de ce génie de la musique ? Il m'a simplement abandonné, il m'a laissé faire la plus grosse erreur de toute ma vie. Il est parti avec Alya, ma meilleure amie, qui m'a tourné le dos après avoir obtenu son boulot. Sa dernière phrase, oh oui, que dis-je, qui restera gravé dans mon cœur. Tu as fait le choix de la bêtise et tu en souffriras plus que tu ne l'imagines, Mari. Je ne sais pas réellement si elle savait dans quel pétrin je m'étais mise. Ensuite, si j'ai fait se choix-là, c'est qu'IL m'a abandonné. Adrien, mon premier amour, étant parti à jamais. Il m'a tourné le dos, sachant qui j'étais vraiment. Déçu que je sois Ladybug, la Ladybug dont tout le monde parle. Seulement, Ladybug était héroïque, Marinette est pitoyable. Ladybug est partie, laissant Paris à son sort. Marinette s'est faite oubliée. La seule personne qu'il me reste, c'est Nathaniel. Même mes parents sont partis en Chine, rejoindre ma famille. Pour ça, que je ne dis rien. Que je subis. Adrien m'a brisé le cœur, Nathaniel dénigre mon corps. Les deux être m'ayant fait le plus de mal, mais, qui m'ont été d'un grand réconfort. Nathaniel était mon mauvais choix. Alya m'avait prévenu, m'avait dis pour ses penchants pour la violence. Seulement, il n'avait pas commencé à boire. Alya était partie. Nathaniel est devenu accro peu à peu suivant les années à l'alcool. Et voilà où j'en suis. Maintenant, je sens Nathaniel qui s'arrête, et qui prend une grande respiration. Il s'apprête à sortir, et je l'entends une dernière fois. « Marinette, je t'aime plus que tout. » Mes yeux se sont ouverts, et il est sorti de la pièce. J'entends la porte de chez nous claquer, tandis que la pièce lugubre où je me trouve reste ouverte, m'invitant à sortir de cet enfer. Seulement, je n'ai plus la force ; plus la force pour cacher mes blessures par des bandages, des pansements, dissimuler ma misérable vie avec des mensonges improbables. Alors, je reste allonger. Quand j'y pense, Ladybug... J'avais donné mon miraculous à Adrien, la dernière fois que je lui ai parlé. Garde-les, et trouve ta vraie Ladybug. Elle sera sans doute à la hauteur de tes attentes, puisque c'est toi, qui l'auras choisi. Tikki me manquait. La vie d'héroïne me manquait. Mais, j'avais fait un choix. Quelqu'un a toqué à la porte. J'ai reconnu la voix. Non, impossible. IL ne pouvait être là. Adrien se trouvait derrière la porte, et j'entendais aussi la petite voix de Tikki.

- Mari, c'est Adrien. Ouvre moi, s'il te plaît... il crie presque, avec la voix pleine de regret.

- Laisse-moi faire, je vais entrer. Reste là, et je vais voir si elle est là. fit Tikki de sa petite voix mignonne bien que fluette.

Ils ne pouvaient pas être là ! Je devais rêver. Je vis de loin Tikki traverser la porte avec son pouvoir de kwami.

- Marinette ? Marinette, où es-tu, réponds-moi !

Je l'entendais fouiller dans toutes les pièces du petit appartement à ma recherche. Puis, ces yeux se sont posés sur la pièce sombre. Elle s'est mise à voler vers moi, mais ne me voyant pas, elle ne pouvait deviner ma présence. Elle était à présent dans l'embrasure de la porte. J'avais mal...

- Tikki, t'as trouvé quelque chose ? demanda Adrien, inquiet.

- Attends, je regarde un truc ! elle alluma l'interrupteur de la pièce.

Son regard se posa sur moi avec horreur. Des larmes ruisselaient sur mes joues, traçant leur parcours dans le sang séché.

- Tikki... dis-je d'une voix faible. Je... Je suis tellement... Désolée... ma voix était saccadée par la fatigue, et le fait que j'avais mal.

- ADRIEN ! Mari, elle... DEFONCE LA PORTE !!!

Je n'eus pas le temps de tergiverser, que la porte s'ouvrit avec fracas, et je vis le regard de l'homme que j'aimais se poser sur moi. Il courut jusqu'à moi bousculant Tikki au passage, et je sentis ses bras se glisser sur mon dos pour me relever. Il me regardait avec horreur et pitié, un mélange d'émotion que je détestais. Ses mains étaient remplies de mon sang. Il dégagea mon visage de mes cheveux collants, et pris celui-ci à une main. Il me regardait dans les yeux, tandis que je fuyais son regard. Je pleurais toujours.

- Mari ! Mari, qui t'as fait ça ? il m'a demandé en m'obligeant à le regarder.

- Je... Je suis désolée... Adrien, je...

- QUI T'AS FAIT CA, MARI ? il s'est énervé.

- Na... Nathaniel...

- Depuis combien de temps ?

- ...

- Mari, réponds-moi ! Je t'en pris, réponds-moi simplement... il m'a supplié.

- 3...

- 3 semaines ? Je vais le butter. la rage montait en lui a vu d'œil.

- Non... Adri... Adrien, ç'a fait... Ca fait 3 ans.

Je le vis rougir, et il commença à se lever.

- Adrien... Attends ! Aide-moi... Je t'en supplie... J'ai tellement mal.

Son attention se porta à nouveau sur moi, et il m'aida à me relever. Il prit sa veste noire, et la mit sur mes épaules. Mes genoux succombèrent après quelques secondes à être resté debout. Il a mis un bras dans mon dos, un bras sous mes genoux, et il s'éleva. Ma tête ayant du mal à tenir, je l'ai posée sur le torse d'Adrien.

- Ecoute Mari je... J'ai fait une erreur monumentale en partant. Je... J'ai des sentiments pour toi, Mari. Et, plus jamais il ne t'arrivera ce que tu endures, je te le promets. Je t'aime, et je te protégerais, envers et contre tout. Je t'en fais la promesse Marinette.

Des larmes se sont à nouveau loger dans le torse d'Adrien, tandis que je serrais son t-shirt avec mon poing. Je sanglotais à ne plus pouvoir respirer. Les larmes qui coulaient à cet instant étaient des larmes de joie. Adrien m'aimait.

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Wow, 1209 mots, un record ! Petit OS assez glauque mais j'aime beaucoup écrire sur des sujets comme ça ! Si ça vous plait les trucs un peu sombre sur des sujets sérieux dites le moi et j'agirai en conséquence ! Voilà voilà, si vous avez aimé n'hésitez pas à me le dire en commenataire !

Arigatoo,

Misa *.*

Miraculous OS (recueil)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant