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Je me réveille, je me retourne et je découvre un mot "Je reviens tu dormais si bien que je ne voulais pas te réveiller". Je souris et porte la lettre à mes lèvres pour essayer de sentir une odeur. Je vais dans la salle de bain, je m'habille et en sortant je l'entends rentrer avec le petit déjeuné.



"-Ah c'est gentil ça. Bonjour.
-Bonjour, bien dormi ?
-Trop bien, sa faisait longtemps que cela ne m'étais pas arrivée.
-J'ai préféré ne pas te réveiller, tu avais l'air si paisible.
-Merci c'est gentil. Quel est le programme de la journée alors ?
-Aujourd'hui nous allons mettre en place notre plan pour entrer en effraction ce soir à l'hôpital.
-On va se faire arrêter, tu es fou.
-Non mais sa sent trop la merde cette histoire et du coup je me sens concerné aussi car il m'a manqué de respect à pas me laisser rentrer.
-Je penses qu'ils ont des caméras, non ?
-Dans ce genre d'institut surement, pour éviter qu'un fou ne se sauve.
-On va faire comment ?
-Déjà on va aller s'acheter des vêtements sombres et on va aller chercher un plan au cadastre.
-Ouah tout ça pour moi ?
-Et pour moi aussi, je te dis qu'il m'a énervé ce gland. Mais oui à la base c'est pour toi. Et..."

Je le serre fort dans mes bras et il me prend dans les siens, nous sortons de la chambre après avoir déjeuné et nous allons en centre ville pour se trouver une tenue noire. Nous y allons à pieds et on s'arrête à la première boutique qui viens. Chacun choisit sa tenue et chacun paye la sienne. On va ensuite à la mairie chercher les plans du cadastre et on fait une photocopie des plans de l'hôpital psychiatrique.

Nous sortons de la Mairie quand je reçoit un appel inconnu, je montre à Lucas et il décroche à ma place.

Appel téléphonique :
(...) -Passe moi Cassandra !
-Qui êtes vous ?
-Passe moi Cassandra je te dis !
-T'es qui putain ?
-Oh un ami qui sait ce que vous faîtes. Dites à Cassandra que ce n'est pas bien de fumer.
-Quoi ? Tu es où ? Montre ta gueule si tu as des couilles !
-Je veux parler à Cassandra tu m'entends !
-Allo, c'est moi.
-Je sais que c'est toi pauvre conne, sympa ton mec dis donc, sa sert à rien de fouiller le passé sa ne te feras que du mal.
-Mais qui est-tu bordel ?
-(...)"

Fin de l'appel.

"-Putain il ou elle nous observe. Il a vu que tu étais en train de fumer. Me dit-il.
-Je me sens pas très bien.
-Je suis là t'inquiète pas sa va aller. N'ai pas peur.
-Je n'ai pas peur, enfin je ne sais pas trop ce que je ressent.
-Viens on va se poser quelque part pour manger et faire notre plan pour ce soir."

Nous allons dans une pizzéria et nous nous installons à l'intérieur. Nous mangeons et nous préparons notre plan dans les moindres détails. Nous devons faire en sorte de faire attention s'il y a des caméra, s'il y a une alarme, s'il y a des chiens et tout autres choses.

"-Imagine qu'il y est des chiens. Lui dis-je un peu paniqué.
-Il nous faut des somnifère et de la viande.
-Tu crois pas qu'ils sont dressés à ne pas manger ce que des inconnus leur donne ?
-Possible nous verrons bien sinon on les assommera.
-Oh non, je ne veux pas faire de mal aux bêtes.
-Oh Brigitte Bardot tu es toute mignonne mais on aura pas le choix.
-Arrête de te foutre de moi. Dis-je en mangeant ma pizza.
-Je rigole. Dit-il en finissant sa part et en se mettant exprès de la sauce au coin de la bouche.
-Pffff. Cette scène m'est familière. Dis-je en rigolant.
-Quoi c'est pas le moment où tu es sensé m'embrasser ?
-Mais ta finis oui, on dirait un gamin et j'étais bourré je te signale.
-Oh sinon tu veux dire que sans être bourré ...
-J'ai pas dis sa. Bon on y va ? "

On se lève en rigolant, j'ai l'impression qu'on est deux bons copains mais parfois on a des réflexions qui me font penser qu'on est plus que des amis, alors je suis un peu perdus.
Nous décidons de nous balader vite fait pour aller à la pharmacie chercher des somnifères, à la boucherie pour acheter un bon steak et nous rentrons à l'hôtel. Nous nous préparons, et nous prenons un sac de sport ou nous mettons les affaires dedans.

Nous attendons que la nuit tombe et nous sortons de l'hôtel en faisant un petit signe de salut à l'accueil en leur disant qu'on veut voir la mer le soir. Puis nous sortons et montons dans la voiture et nous allons à l'hôpital. On se gare dans la forêt et on se change. Nous avançons à pas de loup et on se retrouve devant la grille et là nous voyons surgir deux Dobermans qui ont l'air plutôt agressif, nous leur envoyons les somnifères dans le steak et ils se jettent dessus.

"-Je pense qu'ils ne sont pas dressés mais qu'ils sont là juste pour dissuader les gens de faire ce que nous nous apprêtons de faire. Dis-je calmement.
-Allons-y"

Nous entrons dans la cours après avoir découpé le grillage et nous nous retrouvons au pieds d'un boîtier électrique, nous l'ouvrons et nous coupons l'alarme et les caméras. Nous passons par une fenêtre et nous arrivons dans un long couloir. Nous entendons des pas alors nous entrons dans une chambre et la le malade se met a s'agiter alors Lucas se jette sur lui et lui colle la bouche avec du ruban adhésif. Je fais le gai dans l'entrebâillement de la porte et nous sortons. Nous nous dirigeons vers le bureau du directeur et nous cherchons tout ce que l'on peut trouver sur ma sœur. Lucas cherche dans l'ordi et moi dans les dossiers suspendus.

"-Il a claqué un mot de passe cet enculé.
-Du coup tu ne peux rien trouver ?
-Ici non, je suis désolé.....mais au commissariat surement. Dit-il en prenant le pc portable avec lui.
-Je crois que j'ai quelque chose.
-Prends le dossier et filons j'entends du bruit dans le couloir je pense que nous sommes repérés. Vite!"

Il m'attrape par le bras et nous sortons en brisant la vitre et nous tombons du premier étage. Je ressent une douleur dans la cheville mais rien de grave puisque j'arrive à courir. Nous retrouvons le passage fait dans le grillage et nous montons en voiture et démarrons à vive allure. Nous sortons de la forêt et nous nous dirigeons vers un endroit désert pour se changer pour rentrer à l'hôtel. Nous rentrons en faisant un oui de tête quand la personne de l'accueil nous demande si nous avons passés une bonne soirée.
Nous nous enfermons dans la chambre, je me jette sur le lit et me relève in-extremis.

"-Merci pour tout ce que tu as fait pour moi, je vais me doucher.
-De rien, ok je t'attends."

Je fais couler l'eau sur moi et je me met à pleurer. J'ai eu peur ce soir, peur qu'il nous soient arrivé quelque chose, à moi, à lui. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse mais je ne peux pas, c'est mon chef et je ne suis pas quelqu'un de bien. Je repense à cette nuit et à ce coup de téléphone et je me met à pleurer, si fort, si intensément que je me vide de toute énergie et je tombe dans la douche en m'assommant légèrement. Le bruit à fait débouler Lucas dans la salle de bain. Il me prend immédiatement dans ses bras et m'allonge sur le lit. Je suis gêné, je suis nue.

"-Est-ce que sa va ? Me demanda-t-il.
-Oui je suis juste exténué de cette nuit, j'ai eu trop d'émotion d'un coup je crois.
-Il faut que tu te repose, je vais soigner ta cheville, elle est quand même assez bleu.
-Tu es sur qu'elle n'est pas cassé ?
-Je ne suis sûre de rien, je ne suis pas médecin, mais je pense qu'elle n'est pas cassé. Tu es sur que sa va ?
-Oui je te dis. Comment je peux te remercier ?
-Tu n'as pas besoin de me remercier.
-Je suis bête.
-Pourquoi ? Non je refuse que tu dise sa.
-J'aurai jamais dû t'entraîner là-dedans. En plus lui ou elle sait qui tu es maintenant et je ne veux pas qu'on s'en prenne à toi.
-Si je t'ai suivi c'est que je le voulais, tu ne m'as pas mis de couteau sous la gorge. Calme toi sa va aller. "

Il me prend dans ses bras et je le regarde, je suis toujours nu sur le lit avec juste une serviette sur le corps qu'il m'a passé juste après m'avoir mis sur le lit. On se regarde et on s'embrasse. Nous serrons nos corps l'un contre l'autre. Ses mains rêches me caresse le dos et les hanches, j'enlève son t-shirt et caresse son torse. Il passe sa main sur mon intimité et je lui retire sa ceinture pour faire descendre le pantalon jusque l'enlever complètement, je lui enlève son caleçon et il continue de m'embrasser. Il fait descendre sa langue dans mon cou jusqu'à ma poitrine et je lui passe la main sur son sexe et il grogne de plaisir, nous commençons à faire l'amour avec sauvagerie mais aussi avec douceur. Un peu comme le mélange que je ressentais dans la journée amis ou plus qu'amis, il est clair que là nous sommes plus que des amis certes mais on à l'impression que c'est ça avec Lucas, c'est toujours deux sentiments mélangés. Putain mais pourquoi je penses à ça merde. Il est si doué, j'aime ses caresses et ses baisers, nous faisons l'amour encore et encore et nous ressentons le plaisir en même temps, puis nous nous regardons dans les yeux, nous nous tenons la main et nous nous endormons l'un en face de l'autre. Je suis si bien et pour une fois je ne penses à rien.

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Bonne lecture mes petits loups, j'espère que sa vous à plus, je penses que la fin va en intéresser plus d'un ou plus d'une hihi.

Le sauveur de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant