Anormalement Différente

Chapitre 7

Coucou tout le monde! Désolé pour le retard... Mais voici le chapitre 7! Dites moi en commentaire ou en message privé vos impressions vos commentaires pour que je m'améliore ;) Bisous Bisous 

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PDV Elia: 

  3jours... 3 jours que je suis coincé dans mon lit, dans l'incapacité de pouvoir me lever, bouger, manger. 3 jours que je suis incapable de sortir de ma chambre, rien que pour voir mes parents. Grâce au ciel, c'est le week-end. Sans parler d'un mal de crâne fulgurant qui m'empêche de fermer l'œil de la nuit. Même si ce n'est pas l'unique raison. A chaque fois que j'essaie de fermer les yeux, je revois cette soirée repassée en continue. Sans fin.

  Bien que je n'aime pas m'apitoyer sur mon sort, cette soirée a était mon coup de grâce. Je me revois encore dans le salon, à voir Mattéo prendre... Feu. Mes parents qui m'annonce que je serai une... comment appellent-ils ça déjà... Ah oui, Enchanteresse. Et la cerise sur le gâteau... Hayley. Ma... Sœur.

- Hayley...

Même prononcer son prénom en chuchotant m'angoisse. Je sens mon cœur s'accélérer et je suis prise d'une violente crise de panique. Ma chambre se vide de tout son air et je commence à suffoquer. J'aimerai pouvoir crier à l'aide mais ma gorge est tellement sèche que ça en devient une douleur. J'essaie tant bien que mal de me reprendre, mais des images de cette soirée catastrophique me revienne brutalement. Les flammes, ma mère, Zoey...

Des larmes viennent se loger au coin de mes yeux et ainsi me trouble la vue. Elia, reprend toi ! Pensais-je en vain. Sentant que me calmer était tout bonnement impossible j'attends le moment où ce stresse de dissiperait enfin.

Après ce qui me parut une éternité, je voyais enfin le bout de cette crise. Je jetais un coup d'œil à ma fenêtre. Ce qu'il fait beau. Un grand soleil chaud et rassurant brillait sur toute la ville. Qui aurait pu croire qu'en ce jour, une famille se déchirerai ?

Après réflexions, il est enfin temps que je mette un fin mot sur cette histoire. Bien que cela me dépasse complètement, je ne peut vivre dans le déni indéfiniment et faire comme si de rien n'était. C'est tout simplement impossible. Nier le fait que « j'ai »une sœur ne m'avancera pas à grand-chose, puisque de toute façon elle est bien là, est en « danger » qui plus est.

Avant de me présenter dans le salon face à mes parents, je décide quand même à faire un tour par la salle de bain. A ma grande surprise, bien que je ne m'étais pas douché depuis prêt de 3 jours, je dois reconnaître que je ne m'en sors pas trop mal : Un teint quelque peut pâle, sans aucune chaleur apparente ; des cernes aussi grosse que le monde ; des yeux rougis.

Tout compte fait, c'est un cauchemar. Je n'ai jamais spécialement accordé une grande importance à mon apparence, mais je ne supporte pas la négligence. Et me voir dans cette état signifie que j'ai clairement toucher le fond.

En moins de temps que je ne peut le dire, j'attachai mes cheveux sale en un chignon pas soigné et me passais de l'eau sur le visage.

Ma chambre est au fond d'un petit couloir étroit où des photos de mon enfance ainsi que de ma famille en générale trônait. Je ne peut m'empêcher de m'arrêter afin d'observer ses photos. Elles m'ont toujours réconfortés. J'ai vécue une enfance des plus merveilleuse, entouré de parents aimant et d'une famille soudé.

Mais maintenant, lorsque que j'observe cette petite fille heureuse que j'étais, je ne peut me résilier à penser à elle.

A t-elle vécue une enfance aussi heureuse ou a t-elle connu que peur et désarrois ? En y repensant, c'est vrai qu'après m'avoir révélé que j'avais une sœur, je ne savais pas trop quoi répondre, alors je m'étais enfermer dans ma chambre, sans même ouvrir la bouche une seule fois.