Kamigami no Asobi - La menace de l'Ouragan [Abandonnée]

Chapitre 9 - Lumière Perdue

  [ Le groupe va au Royaume Japonais pour trouver la vérité sur la fermeture. Yui est de plus en plus anxieuse, surtout quand ils réalisent qu'une vraie panique a frappé le Royaume Japonais. Persuadés que Takeru est mort, ils essaient de trouver le fin mot de l'histoire quand Yui suit Usamaro qui la guide à Tsukito et Takeru. ]

Tsukito et les Dieux fixaient encore Yui qui pleurait contre le torse de Takeru qui était trop choqué pour faire quoi que ce soit...

Soudain, l'un des deux hommes qui étaient avec Takeru avant que Yui n'entre sauta vers la fille et l'attrapa par son t-shirt, la tirant en arrière et la soulevant du sol alors qu'elle criait de surprise. Takeru réagit, se levant à son tour alors que tous les Dieux criaient et menaçaient déjà l'homme :

— Que crois-tu faire ?! Attaquer notre Roi ! Tu seras-

— Iruka ! Cria Takeru, posant une main sur son bras et le fusillant du regard. Arrête ça !

Le jeune homme fixa le Dieu aux cheveux bleus et souleva un sourcil :

— Mais.. elle vous a attaqué... Dit-il, penchant sa tête sur le côté d'un air penaud.
— Je sais ! Je veux dire ! Non ! Elle ne m'a pas attaqué ! C'est Yui Kusanagi ! Dit Takeru, tirant sur le bras de l'homme pour qu'il lâche la jeune fille.
— Yui.. Kusanagi ? Répéta-t-il, fronçant les sourcils. Notre Rei-
— Tais-toi ! S'exclama Takeru soudainement, rougissant et tirant de Yui avec plus de force que ce à quoi il s'attendait.

Le jeune home vacilla en arrière, manquant de tomber mais il ne sembla pas s'en soucier. Il fixa Takeru puis Yui et eut un large sourire, se penchant vers Yui :

— Toutes mes excuses, ma R-
— Iruka ! Cria Takeru une nouvelle fois, fusillant son compagnon du regard.
— Je veux dire, toutes mes excuses, Miss Yui ! S'exclama-t-il. Je ne savais pas que vous étiez la Yui Kusanagi ! Je ne vous aurais pas éloigné de mon Roi sinon ! Je pensais que vous l'attaquiez !
— Je.. j'avais deviné... Hésita-t-elle, détournant le regard de l'homme.

Il était un jeune homme souriant avec des cheveux bleus clairs, presque blancs et des yeux bleus scintillants. Il portait un kimono Japonais pour hommes bleu indigo : un hakama – un pantalon large – et un haori – une veste courte. Il avait des sandales Japonaises et semblait briller de joie en regardant joyeusement Yui...

Elle lança un regard aux Dieux et Takeru, un peu inquiète, mais Freyr réagit avant qui que ce soit d'autre, voyant l'autre homme aux côtés de Takeru :

— Hermód ? Hésita-t-il.

Le Dieu avait des cheveux blonds et des yeux bruns. Il croisa ses bras sur sa poitrine, l'air agacé d'avoir été interrompu mais Yui réalisa rapidement qu'il était un Dieu Nordique. Apparemment, les quatre autres Dieux Nordiques ne savaient pas qu'il venait ici et étaient aussi surpris de le voir ici que les autres :

— Que fais-tu là ? Demanda Baldr.
— Je fais mon boulot, du moins, je le faisais jusqu'à ce que cette humaine arrive et ruine tout !

Takeru fronça les sourcils et se tourna vers le Dieu Nordique, le pointant du doigt d'un air accusateur :

— Tu ne faisais pas ton boulot ! Tu m'accusais ! Sans raison ! Tu es juste un-
— Susanoo, je pense que ça suffit, dit Tsukito.

Son frère lui lança un regard puis grommela quelque chose sur les Dieux Nordiques et se détourna d'Hermód, croisant ses bras sur sa poitrine et ignorant les autres :

— Je ne savais pas que tu étais sensé venir ici, continua Freyr s'adressant à son ami Nordique.
— Odin m'a envoyé ici pour voir ce qu'il se passe, expliqua-t-il. Il veut que je transmette des messages dans chaque Royaume pour qu'ils sachent que l'on cherche le voleur et qu'on est prêt à l'arrêter.
— Je vois... Maugréa Baldr. De quoi accusais-tu Takeru ?
— Tu veux dire Susanoo ? Hésita le Dieu Nordique des Messagers.
— Il m'accusait d'être ce foutu voleur ! S'exclama le Dieu, se retournant et regardant d'un air colérique Hermód une nouvelle fois. Comme si je m'en souciais de votre Épée Nordique ! Sérieusement ! Vous pensez vraiment que je perdrais mon temps à utiliser la Convergence pour faire une telle chose !
— Tu as refusé que je fouille l'endroit !
— Bien sûr que j'ai refusé ! Tu m'as insulté !
— Tu as menacé les Nordiques !
— Tu m'as menacé avant que je le fasse ! Et tu m'as accusé de vol ! Et tu as menacé tous les Japonais ! Je ne veux pas te voir ici pour une minute de plus ! Pas après cette accusation ! J'ai d'autres choses à faire ! Plus importantes que me soucier d'une Épée !
— Tu es un-
— Hermód ! Ça suffit ! Hurla Freyr soudainement.