[ Takeru est gravement blessé par Hayate et sa lance empoisonnée. Il est sauvé grâce à Apollon alors que Yui et le Dieu de la Mer commencent à montrer leurs sentiments qui se réveillent pour l'un et l'autre. ]
Yui entra dans la chambre de Takeru avec un plateau de nourriture et le même sirop qu'auparavant. Elle trouva le dieu lisant des rapports, assis sur son lit et ses bandes encore enroulées autour du haut de son corps et de ses bras. Il leva des yeux curieux et elle approcha, posant le plateau sur le bord du lit :
— Tu devrais te reposer, pas travailler, dit-elle.
— Je me repose ! Je suis assis sur mon lit ! Répliqua-t-il.Elle le fixa d'un air sérieux et il grogna, détournant son regard :
— Tu es pire qu'une mère, mauvaise herbe. Je ne vais pas mourir !
— Mais tu guériras plus vite si tu fais tout ce qui est possible pour te rétablir. Alors, repose-toi, médicaments et pas de travail ! Je le dirais à Iruka ! Il doit arrêter de te donner des rapports !
— Je lui dirais de ne pas t'écouter.
— Et je lui dirais de ne pas t'écouter toi pour que tu puisses soigner !Battu, Takeru grommela quelques mots à mi-voix. Ne lui laissant pas le temps de revenir sur sa décision, Yui prit les rapports de ses mains soudainement.
— Eh ! Je pourrais au moins finir celui-là !
— Non. Tu te reposes, pas de travail. Ordres d'Apollon !
Elle posa les papiers aussi loin que possible de lui quand elle réalisa qu'il fixait la distance entre son lit et la petite table où étaient les papiers. Elle s'assit avec un soupir sur le bord du lit et prit le plateau sur ses cuisses :
— Prend ton sirop, ordonna-t-elle.
— Qu'est-ce que j'ai dit plus tôt ? Pire qu'une mère !L'ignorant, elle ouvrit la bouteille et l'approcha de ses lèvres mais il eut un mouvement de recul :
— Je peux boire tout seul ! S'exclama-t-il.
Il essaya de prendre la bouteille mais dès qu'il leva ses bras, la douleur le fit serrer les dents et il s'arrêta de bouger, souffrant silencieusement :
— Arrête de bouger ! Se plaignit-elle. Et tu as ouvert tes blessures à nouveau ! Ajouta-t-elle quand elle remarqua la légère couleur carmine sur la bande de son épaule. C'est la troisième fois aujourd'hui, Takeru ! Apollon va devenir fou s'il continue de te soigner comme ça !
— Il est déjà fou... Maugréa Takeru à mi-voix.— Tu ne soigneras jamais de cette façon, soupira-t-elle.
Il était sur le point de répondre quelque chose mais elle ne lui laissa pas le temps pour ça car elle attrapa sa mâchoire et le força à boire le sirop. Il grimaça à cause du goût dégoûtant et secoua sa tête avant de s'appuyer à nouveau contre ses oreillers.
— Mauvaise herbe ! Tu aurais pu dire quelque chose au lieu d'essayer de me tuer avec ce poison !
— Quel enfant... Tu es un dieu adulte avec des devoirs et des responsabilités ! Arrête d'agir de façon aussi immature !
— Arrête d'agir comme ma sœur !
— Je m'inquiète pour toi ! S'exclama-t-elle.Il lança un regard à la japonaise, tous les deux rougissant légèrement. Elle baissa son regard sur le plateau et était sur le point de le faire manger de force quand il détourna le regard :
— Je n'ai pas faim.
— Tu as besoin de prendre des forces si tu veux-
— Je veux dormir... Murmura-t-il pour qu'elle arrête de s'inquiéter constamment.Loin d'être dupe, elle roula yeux au ciel et posa le plateau au loin :
— Eh bien, vas-y, dors. Je garde un œil sur toi.
— Je ne suis pas un prisonnier.
— Tu es blessé... Peut-être voudrais-tu une histoire pour t'endormir ?
— Je ne suis pas un enfant ! S'exclama-t-il.
— Tu es sûr ? Ou alors, peut-être tu veux que je te chante une chanson ? Demanda-t-elle, penchant sa tête sur le côté.
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Kamigami no Asobi - La menace de l'Ouragan [Abandonnée]
FanfictionUn an après le retour de Yui du Jardin d'Eden, les dieux ont de nouveau besoin d'aide mais pour une affaire bien plus importante que d'enseigner l'humanité : une arme puissante a été volée et les dieux s'accusent les uns les autres, cela pourrait me...