Panda

L'éveil de l'enfer

(Pour cet épisode, je surlignerais les mots importants en gras, et surtout le nom de Mojito, pour que vous sachiez que c'est une personne, et non un breuvage divin, LA DIRECTION)

Point de vue de princesse :

J-2

L'appartement semble inanimé sans Panda. Elle est partie chez ses parents six jours. Heureusement, elle rentre après-demain.

Heureusement ? Avant son départ, seulement les mots qui blessent nous ont échappés. Panda est partie tôt, tandis que mes songes étaient. Il ne reste ici que les poussières de nos disputes, et moi, juste là, affalée sur les coussins.

Ma période de congés, sans Panda, me semble inutile. Je veux m'activer, mais la douleur me prend. 

Mon portable affiche : 3:53 P.M.

 Aucun message vocal, aucun message tout court.

Je lui envoie : « Je te manque ? »

Après tout, elle ne me répond plus que depuis trois jours. Mais, elle ne répond pas. Le temps passe, et on sonne à la porte.

Monsieur réveil me signale: 6h45 P.M.

Mon meilleur ami, surnommé Mojito, réussi à me faire sortir dans Paris.

Il est 7h01, je suis prête à rendre jaloux Paris de nuit, quand Panda me répond « Un peu ».

Moi : Je te manque ?

Toi : Un peu.

"Un peu." Charmant.

Je ravale ma fierté, évite de mettre le pied dans une flaque d'eau et avance. Mojito me parle de son université, et de toutes les jolies filles qu'ils peut admirer et côtoyer.

Plus tard:

C'est peut-être la même fierté, ou la présence de Mojito, mais ma tête tournait et je délirais.

Ou alors, c'était l'alcool. Ce style de boîtes branchées en faisaient trop, et je me perdais en leur cœur.

Tout ça ne me ressemblait pas.

Je m'amusais, je m'oubliais. C'était l'éveil du sommeil.

Dans cet éveil, j'étais seule. Et pourtant, tant de personnes présentes alentours !

Mojito draguait, avec ses mojitos.

Épaules larges qui promettent sécurité, fossettes creusées qui ne promettent pas toujours fidélité. Si il vous sourie, vous ne saurez résister. Mojito est beau. Mojito le sait, mais Mojito ne s'en vante pas.

« Et là, c'est le drame », comme s'évertue à déclarer Panda quand je m'achète de nouveaux vêtements. Je change constamment de style vestimentaire, c'est infernal !

Panda...

Ne nous égarons pas. 

Tout tourne autour de moi ;

Le sourire d'un beau garçon, il me sert un verre, nous dansons, nous sommes dans sa chambre. Dans sa chambre ? Là, je bois un verre au bar comme tout à l'heure. Nous nous sourions, le matin, la lumière du jour perce les volets, il est nu, j'ai mal à la tête.

... En effet, j'ai trompé la femme de ma vie, et cette fille là, dans le lit, n'était pas moi.

Sans ce « un peu. » ou sans cette dispute, je lirais tranquillement un roman du 20ème siècle. Peut-être un roman de science-fiction, pour changer.

J'ai trompé Panda. J'ai trompé Panda. J'ai trompé Panda.J'ai trompé Panda.

L'éveil du sommeil n'est plu que l'éveil de l'enfer et le sommeil du paradis.

Cette soirée, est l'éveil de l'enfer.

Pardonne moi.