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Le repas touchait à sa fin et Lucy demanda tout haut si George pouvait leur conter la fin de l’histoire anecdotique de Fred.
-Oui Lucy sans soucis… Ca me ferait très plaisir ! Il sourit, se leva et repartit s’asseoir. Lily sur ses talons qui sauta sur ses genoux.
Tout le monde le rejoint très vite, même ses beaux-frères et belles sœurs. Ils s’assirent tous par terre comme des enfants et écoutèrent George dont les souvenirs ressurgissaient à flot. 
-J’en étais ou déjà ? Demanda-t-il
-Au terrain de quidditch ! Hurla James
-Ah oui. Sur le papier il y avait écrit « Bientôt tout sera fini, une bataille, mais pas la guerre » c’est ce que nous disait Olivier Dubois, le capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor avant chaque match. Alors je suis allé dans le local des balais et y ait trouvé celui de Fred. J’ai décollé le post It suivant. « Méfait accompli »
Il fallait que je trouve la carte du Maraudeur, celle que nous avions léguée à Harry lors de sa troisième année donc notre cinquième année. Nous avions quinze ans et nous faisions déjà beaucoup de bêtises, Rusard ne pouvait plus nous voir en peinture et un jour alors qu’il voulait nous coller nous avons trouvé ceci dans un tiroir de son bureau évidemment nous l’avons prise, jusqu’à ce que nous la donnions a Harry. Je ne sais pas s’il l’a toujours aujourd’hui.
-Evidemment que non ! James l’a récupéré et refuse de me l’a redonné ! Tout comme ses oncles apparemment ! Harry souriait à George et puis, il regarda son fils qui sourit à son tour.
-Je suis allé dans le dortoir d’Harry et aie fouillé dans sa valise ou j’ai trouvé la carte. Je l’ai ouverte et j’ai trouvé le post it qui allait me mener au lieu suivant. « Tout est éphémère comme un éclat de rire, comme des larmes, ou comme une vie. C’est temporaire… » Je savais qu’il parlait forcément de la salle sur demande. C’était évident. Nous avions fait tellement de choses dans cet endroit secret du château ! J’y suis allé et j’ai trouvé le prochain. « Méfie-toi sous la roche on peut trouver de très belles choses mais aussi de terribles secrets parfois mauvais. » Je ne voyais pas ou cela pouvait être, le soleil venait de se coucher, j’avais faim et j’étais épuisé de chercher. Je voulais abandonner. Mais je n’ai rien lâché. Je me suis couché dans la salle sur demande et me suis réveillé vers onze heures le lendemain. J’ai déjeuné, me suis préparé et j’ai quitté Poudlard, à la recherche de mon fameux Post it, j’ai marché longtemps avant d’avoir un éclair de lucidité. J’ai puisé dans ma mémoire pour pouvoir trouver. Enfin.
La montagne sur laquelle nous avons pris un portoloin pour la coupe du monde de Quidditch. Je m’y rends, en marchant n’ayant pas encore mon permis de transplanage, j’ai mal aux jambes, j’ai soif et je meurs d’envie de tuer mon frère à cet instant !
J’arrive deux heures plus tard et retrouve le post it à l’endroit où était posé le portoloin, sur un petit rocher.
Dessus, il y avait écrit « Tout est plus simple quand on a l’esprit farceur » Nous étions Mercredi et j’en avais déjà marre. Il faut savoir que quand j’ai vu que mon frère avait disparu j’ai paniqué en pensant qu’il allait certainement revenir que c’était une blague. Un peu ce que je vis tous les jours maintenant.
Il baissa les yeux et tenta de sourire en vain. Une larme coula sur sa joue et Lily l’arrêta en le serrant fort dans ses bras. Très vite chacun prenaient George dans leur bras. Un câlin collectif des membres les plus jeunes de la famille. Il reprit le sourire sous l’œil bienveillant d’Angelina, qui se tenait dans l’encadré de la porte et souriait au récit de son mari.
-Et là j’ai réalisé qu’il parlait de Zonko,  je suis reparti vers pré-au-lard, épuisé alors qu’il n’était que quatorze heures. En arrivant, j’avais décidé de manger un petit quelque chose avant d’entrer dans Zonko et d’éviter le malaise.
J’enfilais rapidement mon casse-croute et entra dans Zonko, je suis allé vers les feux d’artifices du docteur Flibuste et y est trouvé le bout de papier. Je le déplie et lit. « Un, deux, trois, on a bien rigolé pas vrai ? »
J’ai marmonné, car peut être que lui rigolait mais pas moi. Un deux trois, qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Puis j’ai réalisé que j’étais à pré-au-lard et que les trois balais n’étaient pas très loin. Je m’y suis rendu en prenant le soin de vérifier si la table que nous occupions habituellement Fred, Lee et moi était vide. Elle l’était ! Je m’y suis installé et j’ai commandé une bièrreaubeurre avant de repartir. Le post it était collé sous la table, du côté ou Fred se mettait toujours quand Lee ne le taquinait pas et lui piquait sa place.
En buvant ma boisson, je recherchais l’adresse du prochain lieu.
« Je l’aime, plus que tout au monde, l’amour c’est si beau ! » Angelina. Le salon de thé de madame pieddodue. Là où il avait dû se rendre avec Angelina, ou ils se sont certainement embrassés. Je terminais ma bierreaubeurre, payait madame Rosmerta et me rendit plus loin. J’entre et regarde sur toutes les tables. Sur celle du fond, il y avait une carte avec un post it dessus. Bingo ! Encore un ! Je me rapprochais de la fin du jeu.
« Si tu aimes de tout alors la bas tu trouveras ton bonheur ! Fais attention aux kilos surtout » Honeyducks.
Je courais presque et entra dans la confiserie. Je me rendis devant les bonbons favoris de Fred et regarde sur le bocal, un petit bout de papier rose m’y attend. « Cet endroit parait effrayant mais qui serait en mesure de dire qu’il ne craint rien en dehors de nous, les Maraudeurs et le Golden Trio ? »
La cabane Hurlante, la maison hantée la plus célèbre de Grande-Bretagne.
J’entrais dans la maison silencieuse. Et montais au deuxième étage ou je trouvais le post it avec difficulté, plus d’une demi-heure ! Je le lis et ne comprends pas où peut- être le lieu suivant.
« Tout était merveilleux, mais n’a duré que quelques instants. Magiques. On en avait rêvé et s’est arrivé »
Je me couche dans la cabane et décide de reprendre ma chasse aux indices dès demain. Je suis épuisé, j’ai mal au dos, je suis énervé contre mon frère et j’ai tout simplement envie de le tuer, en dehors de ça tout va bien. J’ai une ampoule sur le pied qui vient d’éclater. Ça me fait mal… Je ne mange même pas, guéri ma plaie et me couche jusqu’au lendemain matin.

Tu vivras pour moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant