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-Je me réveille plus tôt que le jour d’avant, neuf heures. Le soleil entre par les fenêtres cassées de la cabane. J’ai mal partout. Je relis le post it encore trois fois avant de comprendre. On avait rêvé de la coupe du monde. On y est allé. Je fais mon sac et repars vers le terrain. Je sais que c’est surement ça. J’y arrive épuisé manquant de m’écrouler sur la pelouse. Je monte les marches et arrive à l’endroit même où Fred et moi regardions le match, un bout de papier rouge m’attend. J’esquisse un sourire victorieux et le lis. « Il fait pas assez froid pour te serrer dans mes bras même quand ça ne va pas »
Et c’est là que j’ai pensé à l’Egypte. J’ai envoyé un hibou à votre oncle Charlie pour lui demander de venir me chercher au terrain de la coupe du monde de Quidditch. Il est arrivé le lendemain, nous étions Jeudi et je n’avais toujours pas terminé mon jeu de piste. J’avais pris du retard mais Charlie m’aidait. Je l’ai trouvé sur la pyramide devant laquelle nous avions pris notre photo de famille. Charlie n’a pas posé de questions et nous avons transplané devant Poudlard. Il pensait que j’allais rentrer, alors pour le lui faire croire je suis rentré et aie attendu la nuit tombée pour repartir.
Sur le papier que j’avais trouvé en Egypte, il y avait écrit « Tout a commencé ici »
Je le maudissais tellement ! J’étais fatigué je n’avais pas dormi. Notre vie de sorcier a commencé à Ollivander, pour l’achat de notre baguette. Il était six heures du matin quand je suis arrivé au chaudron baveur, sous l’interrogatoire de Tom évidemment.
Nous étions Vendredi 29 Mars et il faisait froid. J’arrive chez Ollivander, qui m’accueille chaleureusement en me disant qu’il m’attendait que, mon frère, lui avait donné, un papier pour moi. Je répondis par un sourire en remerciant Ollivander et je ressortis instantanément pour aller dans la boutique de Quidditch. « Les rêves sont fait pour être réalisés… »  Le balai que nous voulions, le dernier en date. Nous ne l’avons finalement jamais eu.
Mais une bonne chose, le papier était bien là, sur un exemplaire du bross dur que nous voulions. « Un jour ce sera à nous frérot »
Chemin de traverse, le local à vendre… Sur la porte il y avait bien évidemment un papier qui m’attendait.
« Les gens ne sont pas ce que l’on pense, ils changent. Tous. Sans exception… »
-Tu n’en as pas eu marre ? demanda Lucy
-Si évidemment mais c’était mon frère, il fallait que je le retrouve… Et je ne voulais pas abandonner ce jeu !
Il eut un sourire fier et regarda vers la pendule, l’aiguille de son frère était tourné vers « En paix ». Cette vision lui était insupportable.
Il se leva, Lily dans les bras. Il se figea devant la pendule quelques instants avant de dire « Tout sera comme avant ». Il tourna l’aiguille de Fred vers la sienne qui indiquait comme toutes les autres  « A la maison ». Le visage de Fred lui souriait sur la photo qui ornait la cuillère. Il sella les deux cuillères pour le restant de l’éternité comme le bon vieux temps, quand ils faisaient tout, ensembles…
Lily serra George fort en murmurant « Je serais toujours là et tonton aussi c’est notre ange, il veille sur nous » George esquissa un sourire, il avait vieilli depuis ce 2 Mai 1998 ou sa vie avait basculé, il avait les cheveux plus courts, la flamme dans ses yeux était éteinte. Sa seule raison de vivre c’était ça. C’était eux. Sa famille. Ca le maintenait en vie. Il retourna s’asseoir sous l’œil triste de sa famille. Ils avaient tous été très touchés par la mort de l’un des leurs. Les enfants étaient nés, la joie de vivre a remontré le  bout de son nez. Et tout avait commencé, sans lui. Roxanne était née, puis Fred. Et peu à peu la douleur du cœur de George ne s’atténuait pas comme les gens peuvent le dire, la tête veut oublier, le cœur veut continuer de battre, mais le temps rattrape… La douleur s’aggravait et personne ne pouvait rien faire. Chaque miroir pour George était un miroir du Riséd…
Il reprit son histoire pour se changer les idées et se souvenir du meilleur de son frère.

-Après pour la citation suivante je crois que j’ai eu un mal de chien a trouvé ! Mais j’ai su qu’il parlait d’Angelina et que l’amour qu’il lui portait était fort, ça l’avais légèrement changé, mais dans le bon sens, il était devenu moins casse-cou, plus sérieux et prêt à s’engager. Je suis donc retourné à Poudlard le vendredi. Et j’ai cherché Angelina que j’ai trouvée. Elle était belle, et m’a donné un papier. Je l’ai lu « Un meilleur ami ne pas être remplacé, l’amitié est un fil d’or qui ne s’éteint qu’a la mort »
La prochaine personne était sûrement Lee notre meilleur ami. Je cours dans les couloirs pour tenter de le trouver. Je sais où il est. Aucuns doutes la dessus, la Grande salle. Je me souviens d’être entré et d’avoir regardé sur toute la lignée de la grande table, il était au fond, avec Alicia et Katie. Il me sourit, je le lui rends. Je m’assieds ; un interrogatoire s’écroule sur moi. Je ne réponds pas et suis comme absent je demande à Lee si Fred lui a laissé un bout de papier. Lee cesse de rire et me tend le bout de papier, puis il me demande une seule phrase : «  Il ne lui ait rien arrivé ? » Je réponds que non, c’est un simple jeu qui me fait tourner en bourrique. Je lis le papier mais pour aujourd’hui je suis épuisé. Je pars me coucher au dortoir de Gryffondor. Je partirais demain dès l’aube, pour tenter de mettre fin à ce jeu abominable qui m’éloigne de mon frère.

Tu vivras pour moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant