A travers, des lettres...

8 juin 2007- Olivia.

8 juin 2007, Paris.

Castiel,

J'espère que tu pourras me pardonner réellement. Je ne peux plus franchement, je ne peux plus. Comme je t'ai dit, il n'y a que deux personnes qui font partie de ma vie. Tu es l'une d'entre elles. Alors je vais t'expliquer.

Comme je t'ai dit, j'ai été victime de harcèlement et c'est toujours le cas. C'est de moins en moins supportable et j'ai décidé d'y mettre un terme. Pardonne-moi de te l'annoncer comme ça. Mais quand tu recevras cette lettre, j'aurai déjà rejoint les cieux.

Tu dois penser que je suis lâche, je n'ai eu aucune force. Mais c'est vraiment dur de vivre chaque jour avec la boule au ventre. De vomir chaque matin, car je suis malade d'aller à l'école. Je me suis plongée dans mes cours, car c'est la seule chose qui me permet d'oublier ce putain de quotidien, qui me fait souffrir. Mes parents ne sont pas en voyage. Ils m'ont lâché chez ma tante, car ils ne supportaient plus mes crises d'angoisse. Mes crises, chaque jour.

J'ai arrêté de me plaindre quand j'ai compris que ça ne servait à rien. Je t'ai menti, c'est vrai. Je m'en excuse. Mais je ne voulais pas te dire la vérité, mais en même temps, j'en crevée d'envie. Mais je n'y arrivais.

Tout à empirer ces derniers temps. Je ne veux plus souffrir.
Je suis heureuse que la dernière personne à qui je parle en ce jour : 3 juin 2007. Ce sois-toi.

Merci pour tout Castiel. Merci.

Je t'aime plus que tout.

Olivia Worsoft.