A travers, des lettres...

3 octobre 2006 - Olivia.

3 octobre 2006, Paris.

Cher Inconnu ou numéro vingt-cinq.

Rien de ta part ne m'a été remis aujourd'hui. Dois-je en conclure que, à tes yeux, je suis si ennuyante que ça ? Dois-je conclure que mes ''camarades de classe'' ont raison ? Dois-je vraiment laisser tomber ? Qu'un zéro dans mon année ne me tuerait pas ?
Je ne sais pas pourquoi tu n'as pas répondu à ma lettre. Peut-être étais-tu juste malade ? Absent le jour de la remise des lettres ? As-tu une raison ? 

Que dois-je écrire dans une lettre alors que je n'ai rien à dire réellement ? Que dois-je faire ?

Mon professeur m'a répondu, que j'avais deux choix qui se proposer à moi. Celui d'attendre une réponse à ma première lettre, ou t'en écrire une seconde. Que suis-je censée faire durant une heure de Français alors que je vois tous mes camarades écrire leur lettre. Tous, on reçut une réponse. Je les vois, écrire, raturer, chiffonner leur feuille... Alors que j'écris ce qui me passe par la tête. Mais je n'ai rien à écrire en vérité. Juste de reprocher de m'avoir laissé tomber en ce jour.
Je ne peux pas t'en vouloir. À près tout. Tu es comme tout le monde.

Cordialement,
Olivia.