Chapitre .01.

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- … Sara Jordan aurait aujourd’hui 26 ans nous rappelle  la communauté et la famille qui aujourd’hui encore, se rassemble pour garder à la mémoire la tragédie qui a impliqué le kidnapping et le meurtre de l’adolescente, 10 ans plus tôt, commenta le journaliste de la télévision. Aujourd’hui encore, le rassemblement qui aura lieu, fera une marche honorifique dans la forêt où l’on a confirmé la mort de la jeune fille, suite à une perte de sang importante et ce, sans avoir retrouvé son corps cependant. Par la suite aura lieu une visite annuelle au cimetière, cérémonie incluse…

 - Darling, ne regarde pas des nouvelles aussi ennuyeuses juste après la nuit torride que l’on vient de passer, tu devrais me faire le petit déjeuner plus tôt!

 Il y avait dans le salon d’un grand appartement, un téléviseur, une table basse et un sofa. Sur ce dernier se trouvait une jeune femme vêtue d’une simple petite culotte noire et d’une chemise très grande blanche, mal boutonnée qui laissait entrevoir une soutient gorge en dentelle enchanteur. La jeune femme avait des cheveux de jais et des yeux mystérieux. Sa peau délicate était aussi douce que de la porcelaine et aussi blanche que la neige. Ses lèvres étaient d’un rouge écarlate très sensuel. On en traduisait une femme très séduisante qui ne semblait avoir d’âge. Elle était assise les jambes légèrement dans le vide et tenait entre ses doigts délicats une tasse de café. Elle éteignit le téléviseur et dans une note d’ennuie répondit à son interlocuteur :

 - Tu n’es qu’une distraction nocturne Marc, dépêche-toi de partir, j’ai d’autre chat à fouetter.

 L’homme, Marc, portait un jean délavé, un chandail blanc et tenait sur son épaule un blouson de cuir noir.

- Je m’en vais Darling. La prochaine fois que tu feel lonely, call me maybe!

 Inutile de répondre, il claquait déjà la porte derrière lui. La jeune femme roula des yeux avant de se lever délicatement avec grâce pour ensuite se rendre devant la grande vitre qui faisait tout le mur de long. Elle observa les nuages qui couvraient le ciel de la ville. Vivre dans un gratte-ciel sur l’étage le plus haut ne changeait pas grand-chose certes, si ce n’est que du temps pour se rendre au sommet avec les escaliers de secours lors que l’ascenseur était en panne était une plaie, au moins, la vue était enchanteresse.

 L’appartement en lui-même n’était pas génial. Les couleurs étaient blanches, froides. Les meubles semblaient parfait, droit et sans la moindre poussière. Il y avait un piano noir dans un coin du salon, pourtant la jeune femme ne savait pas en jouer.

 La cuisine se trouvait non-loin. Elle semblait sortie d’un magazine Ikea, sans personnalité, distante. La cuisinière et le frigo ne fonctionnait point. Les armoires avaient été remplies d’accessoires de cuisine non utilisés. Peut-être une coupe de vin avait été utilisée lors d’une soirée comme la veille, avec une assiette de collation pour l’ambiance mais sinon…

 Il y avait une salle de bain, comme le reste de l’appartement. Il y avait plusieurs serviettes dans un placard, des savons et autres produits multiples. Il n’y avait pas de trousse de maquillage, elle n’en avait pas besoin.

 Il y avait ensuite une pièce fermée à clé puis venait ensuite plusieurs chambres, vides. On pouvait retrouver une petite pièce entièrement réservée au vêtement et accessoires pour toutes sortes d’occasions.

 Enfin il y avait la chambre principale. Il s’agissait surement de la pièce la plus utilisée de l’appartement. La chambre avait été complètement repeinte en un rouge agressif. Il y avait eu ensuite ses tâches de peinture blanche qui avait éclaboussée la peinture, comme le sang qui se serait projeté sur le mur après un coup violent. Il y avait une base de lit blanc de style vieillie sur laquelle reposait un matelas et des couvertures. On retrouvait un petit bureau dans un coin de la chambre.

ChangéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant