Dafne et le VIKING[Réécriture ]

Chapitre 11✔️

Royaume de FEU

Cheveux au vent , le regard tourné vers l'horizon, Dafne qui se trouve sur Iris ,sa jument, galope auprès de Thorolf. En fermant les yeux, elle repense à son petit chez soi ,la minuscule campagne dans laquelle elle a grandi.

Un sentiment de manque lui noue l'estomac. La jeune benjamine d'Eros repense aux habitants de sa contrée, ils étaient tous gentils avec sa famille.

Les paysans adoraient regarder la jeune franc affronter son frère, Eros, dans un duel sans merci. Elle se souvient de leurs acclamations à chaque fois qu'elle prenait l'avantage sur son aîné. Certains s'adonnent même à des paris. Les hommes pour la plupart encourageaient Eros , car il a plus d'expériences dans le domaine, tandis que les femmes et enfants prenaient parti pour Dafne, la jeune femme soldat disaient ils.

Leurs affrontements ne se soldaient que par des disputes, l'aîné de la fratrie ainsi que la benjamine gardaient tout de même une relation fusionnelle. Eros se sentait plus proche de sa plus jeune soeur , il avait l'impression d'avoir devant lui une version féminine de sa personne . Tandis que Delphine était différente, sa cadette était plus calme, plus fragile, une parfaite jeune femme , un modèle pour toutes les autres filles de la haute société. Malgré leur dissemblance, il l' affectionnait tout autant que sa petite guerrière. Delphine et Dafne était le jour et la nuit, le calme du vent et la tempête mais pourtant l'une n'allait pas sans l'autre.

La nièce de Jacques respire l'air puis en ouvrant les yeux, elle remarque le regard de Thorolf à son égard. Il la détaille comme si elle était une délicate fleur qu'il craint de cueillir, de peur qu'elle perde ses pétales. Il a un regard inquisiteur , malgré leur distance elle avait l'impression d'avoir des mains invisibles qui caressent chaque partie de son corps.

L'homme quant à lui est tout chamboulé, son instinct dominant le secoue , lui hurle de la prendre dans les buissons ,de la chérir et de lui faire plein de bambins. Contrairement à certaines rumeurs à son propos, Thorolf n'était pas un homme qui forçait, si une femme ne voulait, il n'allait pas insister. Mais ce cas de figure ne s'était jamais vraiment présenté à lui. Les jeune femmes de son clan, des clans voisins ainsi que d'autres royaumes l' ont toujours trouvé beau , fort, un amant parfait pour passer un moment de plaisir . Lors de rencontre entre les clans sur l'île de la paix, Thorolf se trouvait toujours fourré entre les cuisses d'une jeune femmes qui avait joué de ses charmes pour l'aguicher. Malgré ses nombreuses conquêtes, aucun bambin né hors mariage n'avait vu le jour. Le beau viking n'était pas bête, il prenait ses précautions en mangeant une herbe médicinale connue pour ses effets de contraceptif . Il ne voulait en aucun cas devoir épouser une de ses conquêtes pour en faire sa compagne , la reine de son royaume . Thorolf avait des critères auxquels sa future épouse devait y répondre.

Dafne y répondait en tout point . Cette jeune femme avait un caractère unique en son genre, forte en combat , intelligente, adroite, loyale , aimante envers sa famille . Pour le futur roi viking sa promise était née pour devenir la future reine du Royaume du feu. Le fils aîné de Ditbert ne cherchait pas qu'une femme qu'il devrait trousser lorsque sa libido serait impatiente , une femme pantin qui élèverait sa descendance . Sinon il y aurait fort longtemps qu'il aurait arrêté son stratagème avec les herbes médicinales et aurait épousé une de ses anciennes amantes. Le viking cherchait son égal, une femme qui remurerait ciel et terre pour protéger son peuple , sa nouvelle famille.

Thorolf était un peu désespéré, il se souvient de son mécontentement lorsque son père lui avait annoncé sa future union avec la benjamine d'un seigneur franc. Pour lui, c'était la fin , il ne pourrait jamais trouver cette perle rare et serait promis à chérir une femme faible et futile. Honteux d'avoir rêver de trouver cette parfaite épouse, cette amante qui serait aussi son pilier , le viking s'était plein à ses paires en faisant des comparaison entre le mariage et la torture.