Chapitre 4 : Marché

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Pdv Livaï :

Moi : T'en as mis du temps.

Elle ne répondit pas, elle se contentait de me fixer avec ses grands yeux [c/y]. Ca l'avait étonné que je l'attendes ?

Moi : De quoi vous parliez pour que tu mettes autant de temps à sortir ?

[t/p] : Ça t'intéresse ?

Moi : Déjà c'est "vous" et si je pose la question c'est que ça m'intéresse un minimum.

[t/p] : Désolé mais c'est confidentiel, le major Erwin ne souhaite pas que tu sois au courant.

Moi : Tch.

Après cette révélation, je décida de partir en direction de mon bureau toujours en compagnie de la gamine. Franchement j'étais sur les nerfs de devoir faire mes papiers avec [t/p] mais elle n'a pas l'air désagréable. Du peu que j'ai vu elle a même l'air assez sympathique même si elle casse le nez des personnes qui l'énerve. Elle marchait derrière moi. Je ne pus m'empêcher de me retourner pour la regarder et vus qu'elle était très fatiguée. Elle baillait et avait de légers cernes, ce qui ne la rendait pas laide pour autant. A vrai dire elle était assez jolie et plutôt agréable à regarder. Nous continuions d'avancer jusqu'à ce qu'un soldat vint la voir et alors qu'elle semblait exténuée, le simple fait d'avoir vu le visage de ce garçon l'avait rendu toute joyeuse et pleine de vie.

?? : Alors ta punition ?

[t/p] : Je dois aider le caporal-chef Livaï dans ses papiers. T'as vu j'ai pas à nettoyer des toilettes pendant 1 an, t'as perdu ton pari Jeon.

Elle lui fit un petit clin d'œil accompagné d'un grand sourire mais visiblement celui qui était devant elle n'avait pas envie de rire.

Jeon : Tu trouves ça drôle. Tu as explosé le nez de quelqu'un !!

[t/p] : Tout de suite les grands mots. Je lui ai égratigné c'est différent.

Jeon : D'accord donc pour toi une égratignure c'est avoir le nez déformé et en sang.

La scène était assez comique mais j'en avais marre d'attendre cette gamine. C'était la deuxième fois que je devais l'attendre en à peu près 40 minutes, c'était clairement énervant sachant que je n'avais pas que ça à foutre. Je me dirigeas donc vers elle pour la prendre violemment par le bras. Celui qu'elle appelait Jeon n'avait pas l'air dérangé que je la prenne aussi brutalement et moi non plus d'ailleurs. Elle commençait à se débattre mais ayant beaucoup plus de force qu'elle se fut peine perdu et lorsque nous étions arrivés devant mon bureau je la poussa d'un geste vif à l'intérieur.

[t/p] : Eh tu connais la politesse ?!! Depuis quand on attrape les gens de cette manière alors qu'ils sont en pleine conversation.

C'en ai trop. Je crois que je vais l'étriper sur place. Désolé Erwin. Je l'attrapa par le col de sa chemise et la secoua.

Moi : Écoute moi bien, je dois te supporter pendant 1 mois voir plus. Et cela parce qu'Erwin n'a pas voulu te punir trop méchamment. Alors tu vas rester bien tranquille et m'obéir sagement parce que je te jure que si tu me gueules encore une fois dessus ou que tu me fais attendre pendant plus de deux minutes je te rase les cheveux et te les fais bouffer !! T'as compris ?!

En moins d'une seconde je sentis une forte douleur dans l'entrejambe. J'avais tellement mal que je dus lâcher celle qui m'avait donner un coup de genoux. Lorsque je la lâcha elle se précipita derrière mon bureau et prit une statuette en bronze dans sa main comme si elle allait me la jeter à la figure. Moi j'étais toujours par terre en train de me tenir pour estomper la douleur.

[t/p] : On va faire un deal.

Moi : Sale conne... Tu... Tu vas regretter ce que tu viens de me faire.

[t/p] : J'ai pas finis. On s'excuse tous les deux pour notre comportement et on repart sur de bonnes bases.

Moi : Tu rêves !

[t/p] : D'accord, je m'excuse pour mon comportement et on repart sur de bonnes bases. Je suis vraiment désolé le coup de genoux est partit tout seul, j'ai pas fait exprès. Je ferais n'importe quoi pour pas que tu me punisses.

Moi : N'importe quoi ?

Elle hocha la tête. Ça pouvait être marrant de l'emmerder un peu vu ce qu'elle m'a fait.
Je me levais et m'avançais dangereusement d'elle et attrapais la statuette de bronze. Étrangement elle ne semblait pas effrayer ce qui en soit m'arrangeait parce que si je devais passer du temps avec elle autant qu'elle ne se pisse pas dessus à chaque fois qu'elle me voyait. Je pris une pile de papier et la tendais vers elle.

Moi : Assis toi par terre et vas remplir ces papiers.

Elle fut surprise que je ne lui fasse rien mais elle ne se doutait pas de la vengeance que je préparais.

[t/p] : Tu m'en veux pas ?

Moi : Mais nan ne t'inquiètes pas...

[t/p] : Tu me prends pour une conne ou quoi ?

Je m'attendais à tout sauf à ça. Elle ne m'a pas cru.

[t/p] : Tu es Livai Ackermann, l'homme le plus fort de l'humanité. Celui qui effraie tout le monde et qui n'hésite pas à massacrer ceux qui l'emmerde. Et tu vas me faire croire que tu ne m'en veux pas. Je suis sûre que tu vas vouloir te venger. Je ne sais pas comment mais tu vas le faire. J'ai donc un marché à te proposer. J'accepte que tu te venges sans ronchonner et toi tu m'excuse pour l'attente et le coup de genoux ok ?

Moi : Bien j'accepte ton marché mais en attendant vas me chercher un thé j'ai soif.

Elle me sourit et partit vite en direction de la porte.

[t/p] : Tu veux quoi comme thé ?

Moi : M'en fous fais comme tu veux.

[t/p] : Bien mais faudra pas râler si tu l'aimes pas.

Une fois qu'elle sortit je m'assis dans mon fauteuil. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais au plus profond de moi que cette fille allait perturber mon petit monde. Tout chez elle me dérangeait, ses yeux, sa façon de me sourire, de me répondre, d'être avec moi. Tout. Je n'arrivais pas à la sortir de ma tête et je sentais que ce mois avec elle allait être très rude pour mon mental.

Pdv [t/p] :

J'avais vraiment eu chaud avec Livaï... Mais même si j'avais réussi à m'en sortir, il allait se venger et bien évidemment il allait me faire quelque chose d'horrible.

Je me dirigeais vers les cuisines avec l'aide de quelques soldats qui avaient bien voulu m'aider. Une fois arrivée, je commençais à faire chauffer l'eau et à choisir du thé, ce qui n'était pas une chose facile vu qu'il y en avait au moins trente sortes. L'eau bouillait et moi j'attendais encore et toujours.

?? : Salut [t/p], ça fait longtemps...

Mes poils se hissèrent à l'écoute de cette voix. Je la reconnu instinctivement mais je n'en avais pas envie. Pourquoi ? Pourquoi était-elle là ? J'aurais voulu revoir n'importe qui mais pas elle.

Livaï x Reader : Et si on s'aimait tout simplementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant