Livaï x Reader : Et si on s'aimait tout simplement

Chapitre 10 : Petit jeu

Pdv Reader :

Livaï : Qu'est-ce qu'il voulait ?

Sa voix me glaça le sang. Je sursautai et me crispai. Je me retournais vers mon caporal-chef et son regard ne me présageait rien de bon.

Moi : Rien du tout.

Je ne pus m'empêcher de rigoler nerveusement, tellement il me faisait peur. Une petite pause pouvait nous tuer avec le Livaï de ces derniers jours.

Livaï : Je répète ma question ou tu vas me répondre.

Moi : Je vais répondre chef !

J'essayais de le faire rire comme je pouvais, mais visiblement il n'avait pas envie de blaguer.

Moi : ... et bien je voulais savoir comment il allait après le combat. Je l'ai étranglé un peu trop fort.

Livaï : Ne mens pas j'ai écouté toute votre conversation.

Moi : Si tu as tout écouté, pourquoi me demande-tu ce qu'il voulait ? Je ne te pensais pas curieux à ce point tu me déçois.

Il n'arqua même pas un sourcil, il était comme à son habitude, froid et impénétrable. Je soupirais longuement et décidais de tout de même répondre à sa question initiale.

Moi : Il m'a juste invité à sortir un soir avec lui, rien de bien méchant.

Livaï : Et tu as accepté, bien évidemment.

Moi : Oui c'est logique. Yusuo est gentil et puis c'est la première fois qu'on me propose ce genre de choses. Ce n'est pas toi qui inviterait une fille, c'est clair.

D'un coup Livaï se rapprocha dangereusement de moi et vint presque toucher mon oreille avec ses lèvres. Je pouvais facilement sentir son souffle sur ma peau, qui devait brulante à chacune de ses expirations.

Livaï : Qu'est-ce que tu en sais ?

S'il voulait jouer avec moi, alors j'allais jouer avec lui. Je le pris par le col de sa chemise et le secouais pour que son visage soit tout près du mien. Nous n'étions qu'à quelques centimètres, voir millimètres l'un de l'autre. Son regard ne changeait pas. Ses iris transperçaient mes yeux, qui à côté des siens semblaient insignifiants.

Moi : Tu peux me montrer. Si tu es capable d'être aussi courageux que Yusuo et de demander à une fille d'aller boire un verre avec toi, je t'en prie fais donc. Je te regarde.

Livaï : Choisis celle que tu veux.

Moi : Demande à celle que tu trouves la plus belle.

Etant un peu penché en avant, il se redressa et continuait de me fixer, avec autant d'intensité. Il regarda autour de lui, analysant chaque physique féminin qui était à sa portée. Il était absorbé par son travail et continuait pendant quelques minutes son repérage. Puis, une fois qu'il trouva la perle rare, son regard se redirigea vers moi.

Livaï : J'ai trouvé.

Moi : Qui ?

Livaï : Toi.

Il croisait ses bras et venait juste de faire quelque chose de surprenant. Il venait de me faire un petit sourire en coin... C'était mignon et j'étais contente de l'avoir enfin fait sourire. Il était temps.

Moi : T'as souri ! Je vais faire une annonce, je reviens !

Je repartis en direction de mes camarades, mais j'étais bloquée par Livaï qui me retenait le poignet. Ses doigts descendaient vers les miens et les agrippaient tendrement. Je continuais de lui tourner le dos et devinais très vite qu'il approchait son torse de moi.