Livaï x Reader : Et si on s'aimait tout simplement

Chapitre 17 : Un bon commencement

Pdv Reader :

La nuit avait passé. J'étais étendue dans mon lit, déjà vêtue de mon uniforme, depuis environ une heure maintenant. Je réfléchissais à la soirée d'hier... Les révélations de Livaï concernant ses sentiments à mon égard m'avaient chamboulé. Je ne savais pas vraiment où donné de la tête. A vrai dire j'avais été très touchée que Livaï ne veuille pas assumer au grand jour ce qu'il ressentait pour moi, mais dans un sens je le comprenais. Dans le feu de l'action j'avais complètement oublié qu'un chef d'escouade ne pouvait avoir une quelconque relation amoureuse avec un soldat... Pourtant même si je le savais maintenant, j'avais toujours une certaine colère envers lui. J'étais très indécise face à ce que je pouvais éprouver.

Le temps passait et très vite je dus me résigner à sortir de mon lit pour enfin aller prendre mon petit déjeuner. A peine sortir de ma chambre, Anisa me sauta dessus pour m'annoncer quelque chose.

Anisa : [t/p] dépêche-toi on va être en retard !

Moi : En retard pour le petit déjeuner ? Mais il est 7h30, on est en avance.

Anisa : Quoi ? Ah oui c'est vrai tu n'étais pas là. Le major Erwin a une annonce à nous faire, juste avant le petit déjeuner, soit à cette heure-là donc nous devrions nous dépêcher.

Anisa me prit alors par la main et m'emmena dans la cour où déjà beaucoup de soldats étaient présents. J'allais me placer dans la même ligne que le reste de l'escouade. Aucun des chefs n'étaient ce qui me semblait étrange vu leur ponctualité, mais cela m'arrangeait bien.

Au bout de quelques minutes, Erwin et les chefs d'escouade arrivèrent. Je vis bien évidemment Livaï... Je n'osais pas croiser son regard alors je baissais mes yeux mais je pouvais sentir ses yeux se poser sur moi, ce qui aussi étrange soit-il ne me dérangeait pas. Une fois en face de nous tous, je fus très surprise de voir un Livaï drôlement apaisé, alors que d'habitude, il n'est pas quelqu'un de très chaleureux le matin. Il devait être content de ce qui allait se passer visiblement. Je pensais que sans doute Erwin allait faire une annonce en sa faveur ou du moins quelque chose qui le réjouissait.

Erwin : Soldats, aujourd'hui le destin de certains d'entre vous va changer. Aujourd'hui j'ai décidé de nommer à cet instant même de nouveaux chefs d'escouade.

L'assemblée entière fut surprise. Tout le monde se demandait qui pourrait être promu. Je pouvais entendre certains qui étaient apeurés d'être nommés au vu de la grande responsabilité qu'un chef doit porter, mais aussi la joie d'autres qui auraient la chance d'être promu.

Erwin : Silence ! Ne penser pas que cela sera facile. Vous aurez la responsabilité d'Homme et cela n'est pas donné à tout le monde de pouvoir assurer le développement mais aussi la vie de quelqu'un. De même si vous avez des appréhensions, sachez que si je vous ai choisis alors c'est que vous avez les capacités de le faire. Croyez en vous et en votre force. Je vais à présent appeler ceux que j'ai désigné.

Un stress insoutenable m'envahit. Je souhaitais sans doute plus que n'importe qui, être chef d'escouade. Je voulais rendre fier mon entourage. Pouvoir retourner chez moi, et rendre ce que j'aime heureux et ceux qui ne sont plus de ce monde heureux aussi. Je voulais qu'on reconnaisse mon talent et mes efforts, tous les sacrifices que j'ai fait au cours de ma vie, montrer à tous ceux qui ne croyaient pas en moi que j'étais capable de devenir quelqu'un de grand. C'était mon but ultime. J'attendais les noms en priant que le mien puisse sortir de la bouche du major. Ainsi des syllabes sorties...je les percevais et mon anxiété retomba instantanément.

Erwin : Jeon Birmann, [t/p] [t/n] avancez !

Je n'y croyais pas. C'était moi qui avait été choisi... J'ai alors vite pensé que ce fut le plus beau jour de ma vie. J'avançais avec assurance vers le major, le torse bombé, fière de ce que j'avais accompli jusque-là.