Livaï x Reader : Et si on s'aimait tout simplement

Chapitre 15 : Jalousie

Pdv Reader :

Livaï : Pourquoi tu m'évites ?

Moi : Je ne t'évite pas.

Livaï : Sale menteuse.

Livaï me prit fermement les épaules et me plaqua contre la porte de la bibliothèque. J'entendis un petit claquement qui signifiait qu'il venait de la fermer à clé. Ses mains était maintenant de parte et d'autre de mon visage. Il me fixait en fronçant ses sourcils fins. Ses yeux gris, me pénétraient et j'étais tellement effrayé que je ne pouvais que baisser ma tête...

Livaï : Regarde-moi quand je te parle.

Moi : ...

Livaï : Regarde-moi !!

Moi : Je n'ai pas envie ! Laisse-moi tranquille !!

Il commença à se baisser pour capter mon regard, mais il était impossible que je le vois, mes yeux étant clos.

Livaï : Je te laisserai quand tu me diras pourquoi tu m'évites.

Sa voix se faisait autoritaire, comme d'habitude certes, mais cette fois-ci, une once de tristesse était perceptible. Elle vacillait un peu.

Moi : S'il te plait, laisse-moi, je suis fatiguée et j'ai plein de choses à faire.

Livaï : C'est celui que tu aimes qui t'as dit de m'éviter ?

Mes yeux se rouvrirent et se dirigèrent vers l'homme devant moi. Il continuait de me regarder avec les mêmes yeux que tout à l'heure. Que dire ? Que faire ? Est-ce que je devais lui dire ? Si je lui disais, peut-être qu'il me repoussera. Je n'en savais absolument rien.

Moi : Ou... oui.

Mais qu'est-ce que je racontais ? Je n'avais jamais été aussi stupide de toute ma vie. Depuis quand étais-je devenu aussi peureuse ? Je me sentais triste de lui mentir. J'avais peur de sa réaction...

Il enleva ses mains du mur et se retourna pour marcher vers une table à quelques pas. Il prit une chaise et s'assit. Il semblait plutôt calme, ce qui me réconfortait. J'avais bien fait de ne pas lui avouer mes sentiments en fin de compte...

Livaï : C'est complètement con de te demander ça.

Moi : Pourquoi ?

Livaï  Parce que si tu m'avais dit que tu étais amoureuse de quelqu'un, j'aurais pris mes distances tout de suite. Et ça m'aurait évité de l'apprendre en écoutant une conversation entre toi et Yusuo.

Je m'approchais de lui. Je levais ma main pour la poser sur son épaule, mais il s'en dégagea et se leva pour quitter la pièce. Il ne me jetait même pas un regard. Rien. Comme si je n'étais pas là.

Livaï : Je ne t'approcherai plus. C'est promis.

Il referma la porte juste après avoir prononcé sa phrase. Je sentais mon cœur se resserrer, se tordre dans tous les sens. Je me retrouvais seule dans cette pièce froide et sombre, sans personne pour m'entendre crier de douleur. Je m'assis et enfouis mon visage dans mes bras. Mes manches commencèrent à se mouiller de plus en plus. Je restais dans cette position pendant un bon quart d'heure. Mes larmes ne s'arrêtaient plus. J'aurai tellement voulu lui dire que c'était lui, l'homme que j'aimais, mais je n'en ai pas trouvé la force. Le problème n'était pas de lui dire, j'avais juste trop peur de me faire rejeter. Ma fierté était beaucoup trop imposante pour accepter cette humiliation.

Je me relevais et essuyais mes joues pour ne pas montrer aux autres que j'avais pleuré, mais je me doutais que j'avais les yeux rouges et que sans doute tout le monde remarquerais que j'avais pleuré.