Troisième jour à Sapporo. Comme toujours, j'ai fait ce cauchemar. Oka a proposé qu'on fasse quelque chose ce soir. On va tous aller visiter une école primaire abandonnée depuis des années. C'est moi qui lui ai parlée de cette école, finalement j'aurais dû me taire. La rumeur dit que cette école primaire a été construite sur un ancien cimetière il y a plus d'une centaine d'années. Il est dit aussi qu'une histoire de meurtres et de suicides aurait forcée la fermeture de l'école. Je ne crois pas vraiment aux rumeurs, mais cette histoire me donne des frissons de terreur. Pour l'instant, on est chez Rika en train de discuter. Enfin, moi je dessinais. Ça faisait un petit moment que je n'avais pas dessiné.
- "Tu es sûre que c'est sans danger ?", demande Mina.
- "On le saura quand on y sera.", répond Oka. "C'est Ayano qui m'a parlée de cette école primaire.", finit-elle.
- "Et ça fait combien d'années qu'elle a été abandonnée ?!", demande Budo.
- "On était pas encore nés.", ai-je répondu. "L'école a fermée il y a plus de soixante ans.", ai-je dit pour finir.
- "Raison de plus pour s'inquiéter question sécurité. Le bâtiment doit être en train de tomber en ruines.", dit Najimi.
- "C'est ce que je lui ai dit, mais elle est têtue, elle n'écoute rien.", ai-je dit.
On continue de discuter. Puis quand la nuit fut tombée, on se dirige vers l'école abandonnée. Aussi, Yuka-nee, Yuuichi-kun, Fuyuka-chan et Ryuu-kun avaient voulu venir, donc ils sont avec nous. Puis on arrive. Cette école me ferait presque penser à celle du jeu Corpse Party. Sachiko, j'espère que t'es vraiment qu'un personnage inventé. Cette putain d'école me fout les jetons. On y entre discrètement, et on se sépare. Je me retrouvais seule avec Najimi. Le plancher craquait à chacun de nos pas, tout comme la poussière se soulevait. On entre dans une salle de classe. Il y a un gros trou dans le plancher, les tables et les chaises étaient quasiment toutes réduites en morceaux. Il y avait du sang sec partout. Sur les murs, le plancher, le tableau, les meubles, et même les fenêtres dont certaines avaient la vitre brisée.
- "Super rassurant comme vision...", ai-je dit en tremblant.
- "Ils n'ont même pas nettoyé le sang. Il est tout sec.", dit Najimi.
- "C'est bizarre, non ?"
- "Oui. Parce que la police aurait dû faire nettoyer ça pour éliminer les preuves."
J'ai très peur là. Elle a raison. Pour éviter la panique, en général, ils font nettoyer les preuves d'un crime. Mais là, rien n'a été nettoyé. Ça veut dire qu'il y a bien eu des meurtres ici. Mais est-ce que ça veut aussi dire que les policiers n'ont pas enquêté sur ce qu'il s'est passé ?! On sort de la salle de classe. Dans le couloir, il y avait une porte, qui n'était pas celle d'une classe. Je l'ouvre, et je hurle avant de tomber sur mes fesses. Najimi hurla juste après en voyant ce que j'ai vu.
- "Ayano, Osana.", s'écrit une voix qui s'approchait de nous.
On était littéralement en train de sauter de peur en s'enlaçant.
- "BUDO ! FAIS LE PARTIR !", avons-nous hurlé.
Budo "le" fait partir. Puis il nous regarde en se retenant de rire.
- "Tout ça pour un rat ?", a t-il dit en pouffant.
On se lâche. Elle croise les bras, et moi je rougissais de honte.
- "On a eu peur de la Peste Noire.", dit Najimi pour nous justifier.
Je mets ma main sur ma tempe. Cette excuse est vraiment pourrie.
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Cicatrice du passé [EN PAUSE]
Fiksi PenggemarAyano Aishi est une lycéenne de dix-sept ans prise de passion pour le dessin et la création. Elle est généralement pleine de vie et maladroite. Mais ce que personne ne sait, c'est qu'elle supporte une chose qu'elle ne peut pas oublier. Description d...